samedi 21 février 2015

Courage fuyant

 
 
Un jour j'ai copié à main levée, ces dessins d'une courte BD, c'était il y a environ trois à quatre mois et je ne saurais plus dire dans quel journal j'ai vu ces petits personnages, et encore moins le nom de celui qui les créa (mes excuses), pourtant ils sont génialement dessinés de la part de leur auteur, moi je n'ai eu qu'à copier, et c'était amusant de le faire. J'ai dû donner deux trois  coups de gommes, dont on voit la trace mais je pense que j'ai réussi à rendre, à l'instar de l'auteur, l'énergie de trouille des personnages. Je les ai mis en ligne après avoir feuilleté un bloc de dessins. J'ai trouvé qu'ils tombaient à pic, car je pensais faire un  billet traitant du problème de la peur. De la peur que j'ai de la méchanceté. Pourtant il m'arrive de n'en être pas épargnée moi-même (de la méchanceté) mais enfin, elle n'atteint pas des niveaux où l'on peut craindre un passage à l'acte désastreux. Et elle s'en va dès que je fais suffisamment silence, si possible en solitude. Je découvre alors que je me tiens bonne compagnie, que je vais bien. Sinon, la méchanceté des autres à mon encontre peut me mettre en état de régression du moi, tels que les dessins la représente. C'est pourquoi j'adore la BD (pour enfants de plus de six ans quand même) où l'on  voit en miroir sa propre régression d'un moment parfois mais avec la BD, pas grave on  en sourit, ça ne pourrit pas à l'intérieur et ensuite redevenu adulte on  peut revenir au cas traité en littérature, de Vidocq,  par Féval, ou au roman Madame Bovary (qui n'était pas méchante, au contraire même, mais dramatiquement adulatrice d'un hypothétique homme de rêve, un dieu devant lequel elle se mettait à genoux et qui trompa ses attentes. Non, j'éprouve de la sympathie et même de l'empathie pour le personnage de madame Bovary dont on se doute que beaucoup de femmes sont un jour passées par la même phase sans peut-être aller jusqu'au suicide.)  Période de régression terminée, on se rend compte que les enfants ne sont vraiment pas couillus mais ont le charme de la fraîcheur d'âme qu'ils nous rendent via la BD notamment. 

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