Entre la course etc. ... et le chemin de Compostelle ou autre périple à pieds ou en vélo du même acabit, où l'on ne fait pas la course, et où l'on prend son temps, je choisis la seconde option (ce postulat, en supposant que j'ai des "jambes" de compétitrice). Moins on va vite, plus on s'ouvre à soi et à la nature, aux autres. Cela dit lorsqu'on est jeune et qu'on déborde d'énergie, je comprends que la tentation de jouer à faire la course soit très forte.
J'ai quand même suivi pas mal d'étapes du Tour de France cette année. Et de ce que j''y ai vu, je ne suis pas enclin à le regarder à nouveau l'année prochaine. C'était tout sauf un jeu, sinon le contraire d'un jeu. Les personnages encadrants du Tour laissent cette impression. J'ai suivi Froom sous les huées d'enragés à l'étape de l'Alpe d'Huez, du coup, comme beaucoup de coureurs du peloton je suppose, j'ai eu envie que ces maltraitants de regardeurs trop passifs, se conduisant en amochés de la vie pas du tout philosophes soient contrariés dans leur dessein de faire tomber Froom. Sans chercher l'originalité, l'originalité pour l'originalité étant l'apanage d'un âge que je n'ai plus. Quoique je reconnaisse que cette réaction ait été un brin primaire elle aussi. Le Tour fait-il régresser les adultes ?
Tout cela est-il bien sérieux à la fin ? À quand une vraie solidarité entre les hommes ? Thomas Voclair par exemple avait quasiment disparu des écrans télé cette année parce qu'il était moins en forme ("Those who mind don't matter ceux qui sont en difficulté n'ont pas d'importance, and those who matter don't mind et ceux qui ont de l'importance ne sont pas blessés." une observation d'un homme d'affaires célèbre dont je n'ai pas en tête le nom. ) Cela devrait commencer à nous déprimer pour peu qu'on ait un idéal d'humanité, non ?
mardi 28 juillet 2015
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