À propos des personnes qui échouent gravement dans leur quête sentimentale, on peut dire que le film d’hier soir, Landru, en est une tragique illustration. Ça m’a changé de l’ambiance du livre Le Grand Meaulnes, qui est devenu un de mes compagnons de route, grâce à Sam. Un garçon de quatorze ans a, dans cette histoire, suffisamment de maturité pour vivre sans faux-fuyants de profonds bouleversements. Mais revenons au film, Landru. Le bonhomme a emmené dans une noire galère plus de dix femmes ! Toutes formatées dans des rôles de pudibondes qui ont furieusement besoin d’une aventure sexuelle sans oser se l’avouer, sauf celle qui devient sa maîtresse. Les victimes sont candidement allées, fantasmes à l’appui, droit au casse-pipe. Je ne pense pas qu’une femme aujourd’hui puisse s’identifier à l’une d’elles. Je comprends mieux maintenant, pourquoi c’était si défoulant pour moi de regarder Drôles de dames, le feuilleton où quatre énergumènes de la gent féminine pratiquent le karaté, le judo, la boxe française. (Vive le sport !), sans doute une solidarité féminine qui se manifestait inconsciemment.
Landru a assumé d’infliger une mort violente à toutes ces femmes, il devait donc assumer celle que la société allait lui infliger en retour. C’était bien la moindre des choses.
mardi 22 juin 2010
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