Au début du XXe siècle, le philosophe Henri Bergson (1859-1941) fut considérablement « mobile ». Professeur au Collège de France dans les années 1910, il se rendit à plusieurs occasions, entre autres, en Grande-Bretagne (Birmingham, Cambridge, Edimbourg, Londres et Oxford) et aux Etats-Unis (New York) pour effectuer un certain nombre de missions. Dans cet article, nous décrirons ce qui amenait le philosophe à bouger, qui l’invitait et pourquoi ? Nous verrons aussi que Bergson encourageait la mobilité académique. Nous travaillerons à partir du corpus suivant : des lettres écrites par Bergson à propos de ses déplacements, des archives du New York Times (États-Unis) et du Times (Angleterre), et une biographie récente sur l’auteur. En tout, il s’agira de s’interroger sur la question suivante : l’universitaire Bergson était-il en quelque sorte précurseur de l’universitaire contemporain hypermobile ?
Intégral :
http://framespa.revues.org/589
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