« Comment avez-vous travaillé sur ce projet ?
Nous avons exploré trois thèmes. Tout d'abord, la tradition des bâtisseurs qui utilisaient une pierre unique pour construire les édifices religieux. Nous avons choisi le béton blanc. En utilisant une seule matière, nous nous inscrivions dans la continuité. Deuxièmement, il fallait que ce soit un bâtiment qui dégage une énergie, une foi en lui-même. Nous avons opté pour une architecture sculpturale. Le troisième thème était celui de l'accueil. Les édifices religieux sont des bâtiments accueillants. Nous avons développé l'idée de cette grande « casquette » au-dessus de la chapelle. Elle s'avance sur l'espace public et invite les gens à entrer. A travers elle, il y a aussi une idée de protection.
Y a-t-il des codes à respecter pour ce genre d'édifice ?
Il faut conserver les orientations. L'arrière de la chapelle se trouve à l'est, la porte d'entrée à l'ouest. Au niveau de la forme architecturale, on était libre. On n'a pas recherché à faire quelque chose qui s'assimile à l'architecture romane ou gothique. Sa grand-mère maternelle, c'est un peu Notre-Dame-de-Ronchamps, de Le Corbusier, qui se situe à côté de Belfort. »
http://www.cholet.maville.com:80/actu/actudet_-Cette-chapelle-qui-doit-faire-oublier-l-eglise...-_loc-802874_actu.Htm?abo=1063518&serv=22&idDoc=802874&idCla=loc&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=actualiteville&xtor=EPR-300-[lettredinformationactualite]-20090122-[actualiteville]
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