mercredi 28 janvier 2009
Musique symphonique
« Dans cette pièce d’envergure – près de 40’- Puumala n’entend pas susciter des rapports de force entre le soliste et l’orchestre. Ce dernier sera au contraire divisé en petites phalanges (triple trio, double septuor et section de chambre) à travers lesquelles circule le discours instrumental sculptant un espace fluide en continuelle
métamorphose. Si le piano n’est plus le point focal de l’écoute sollicitée par une foule d’événements extérieurs, il est le fil narratif liant les trois parties de l’ensemble. Avec une grâce féline, Hideki Nagano assume une partie de piano exigeante laissant parfois briller d’autres solistes (violon, clarinette, trompette et timbales) placés autour du piano. Le piano s’impose davantage dans le Nocturne final au discours raréfié, une page d’une poésie intense qu’un fracas de timbales vient rompre à plusieurs reprises laissant l’auditeur interpellé face à un questionnement quasi métaphysique. »
http://www.resmusica.com:80/article_6294_musique_symphonique_ensemble_intercontemporain_paris_exceptionnelle_susanna_malkki.html
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