« ... Cependant nous nous sommes plus intéressés à l’espace mental que représentent Lulu et ses partenaires qu’à l’histoire. Faire un travail aujourd’hui à partir du matériau de Lulu demande à se repositionner, moins par rapport à la légende de la femme fatale, et plus en relation avec la question du désir.
...
Nous, spectateurs de notre Lulu intime, nous voyeurs inconsolables du désir de l’autre, nous regardeurs du spectacle d’une femme à bout portant d’elle-même. « Nous pouvons tous encore devenir fous », écrit Wedekind. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Fous du désir qui nous tient et nous fait vivant si fiévreusement, si tragiquement. Folie du désir de vivre bien sûr, mais avant tout phénoménal désir qui cherche inlassablement l’amour. Vouloir être aimé au risque de la vie même ! C’est tout le drame de Lulu et des êtres qu’elle attire dans son irrésistible passion. Car « elle ne peut pas vivre de l’amour puisque c’est sa vie qui est l’amour. » Alors Lulu brûle. Et c’est ce feu, le flux de cette tragédie-monstre."
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samedi 3 janvier 2009
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