Cambodge

Cinéma

« Cambodge » sera réalisé par Daniel
Lainé. Au début des années 2000,
ce reporter a tourné deux 52 minutes
sur le tourisme sexuel dans le pays,
diffusé dans l’émission « Le droit de
savoir », sur TF1, et qui firent scandale.
Son film, en partie autobiographique,
mettra en scène le voyage au
Cambodge d’un reporter, Rémi Cassin,
interprété par Jean-Pierre Darroussin.
Ce journaliste va rencontrer une
responsable d’ONG qui vient en aide
aux enfants des rues, victimes du tourisme
sexuel. Il va se lier d’amitié avec
un des mineurs dont s’occupe l’association
et dont la soeur est elle-même
transformée en objet sexuel. Rémi
Cassin part à sa recherche pour la
sauver. Le film prendra alors des allures
de road movie humanitaire.
Début du tournage prévu pour fin
2009.


Et pour le Tribunal des Khmers
rouges ?

Le Japon est aussi l’un des principaux
bailleurs de fonds du TKR. La
justice est un fondement qui a été bafoué
sous le régime des Khmers
rouges… Il convient dès lors de le recadrer
et d’assurer au peuple cambodgien
qui a beaucoup souffert
pendant toutes ces années, que le
principe selon lequel chaque crime
doit être condamné, fait force de loi.
C’est dans ce contexte que le TKR
prend toute son importance. Il sert,
certes, à rendre justice aux victimes
mais surtout à redonner confiance
aux Cambodgiens dans leur système
judiciaire. Je me range à l’avis de Son
Excellence Sok An quand il affirme
que le TKR deviendra un modèle
pour le système judiciaire du pays.
Sans parler du fait que ce tribunal
inédit permettra enfin au pays de
tourner l’une des pages les plus sombres
de toute son histoire.

Source : www.cambodgesoir.info, reçu dans ma boîte mail ce matin

« Les débats sur la prison de S-21 se sont ouverts mercredi 22 avril après-midi, avec des questions pratiques sur l’institution de ce centre de détention dans lequel au moins 12 381 personnes ont trouvé la mort entre 1975 et 1979.

Rappelant que les audiences porteraient à la fois sur S-21 et sur la prison de l’hôpital psychiatrique de Takmau, le juge Nil Nonn a enjoint les parties à ne pas confondre les deux établissements.

Duch, qui dit avoir reçu l’ordre de créer S-21 le 15 août 1975 par Son Sen, estime que la décision a été probablement prise par Pol Pot lui-même.

Lorsque le juge cambodgien Ya Sokhan a demandé à Duch de dire qui était Son Sen, il a indiqué qu’il était le n°7 du Parti communiste du Kampuchea, après pol Pot, Nuon Chea, Sao Pheum, Ong Chhoun, Ieng Sary et Von Veth.

Interrogé sur la signification de l’appellation « S-21 », Duch a indiqué que le S était la première lettre du mot « Santebal » (« police » en khmer), et que « 21 » correspondait au dernier chiffre du numéro de l’appareil radio de Nath. »

http://www.cambodgesoir.info/content.php?itemid=35698&p=