Suite de La bio peut-elle nourrir durablement la planète ?
Des alternatives existent
"Des techniques agricoles inspirées de l’agroécologie permettent déjà d’accroître les rendements à l’hectare dans la plupart des régions du monde, sans coût majeur en énergie fossile ni recours intensif aux engrais de synthèse et aux produits phytosanitaires. Elles consistent en premier lieu à associer dans un même champ, ou y faire suivre systématiquement, diverses espèces et variétés aux physiologies différentes (céréales, tubercules, légumineuses, cucurbitacées…), de façon à ce que l’énergie solaire puisse être au mieux interceptée par leur feuillage et transformée en calories alimentaires au moyen de la photosynthèse. Ces associations et rotations contribuent à recouvrir très largement les terrains cultivés, pendant une durée la plus longue possible, avec pour effet de les protéger de l’érosion, limiter la propagation des agents pathogènes et minimiser les risques de mauvais résultats en cas d’accidents climatiques.
L’intégration de plantes de la famille des légumineuses (haricots, fèves, pois, lentilles, vesce, trèfle, luzerne…) dans les associations et les rotations culturales permet de fixer l’azote de l’air pour la synthèse des protéines et la fertilisation des sols. La présence d’arbres d’ombrage au sein des parcelles cultivées ou le maintien de haies vives sur leur pourtour protège les cultures des grands vents et d’une insolation excessive et crée un microclimat favorable à la transpiration des plantes cultivées, la photosynthèse et la fixation de carbone. Les arbres et arbustes hébergent aussi de nombreux insectes auxiliaires des cultures qui favorisent la pollinisation de celles-ci et contribuent à limiter la prolifération d’éventuels insectes prédateurs. L’ association des élevages à l’agriculture facilite l’utilisation des sous-produits végétaux dans les rations animales et favorise la fertilisation organique des sols.
Outre l’azote, les plantes cultivées doivent trouver aussi dans les sols un certain nombre d’éléments minéraux indispensables à leur croissance et à leur développement : phosphore, potassium, calcium, magnésium, oligoéléments… L’épandage d’engrais de synthèse vise alors à restituer aux sols les éléments minéraux qui en ont été extraits par les plantes. Mais on peut craindre l’amenuisement progressif des mines dont on retire les minerais à l’origine de leur fabrication. D’où l’intérêt à implanter au sein des parcelles ou à leur lisière des arbres et arbustes à enracinement profond, capables d’intercepter les éléments minéraux dans les sous-sols, au fur et à mesure de la décomposition de la roche mère (hydrolyse des silicates). Transférés dans la biomasse aérienne des arbres et arbustes, ces éléments minéraux sont ensuite déposés à la surface des terrains lors de la chute des feuilles et branchages et peuvent alors contribuer à leur fertilisation."
L’intégration de plantes de la famille des légumineuses (haricots, fèves, pois, lentilles, vesce, trèfle, luzerne…) dans les associations et les rotations culturales permet de fixer l’azote de l’air pour la synthèse des protéines et la fertilisation des sols. La présence d’arbres d’ombrage au sein des parcelles cultivées ou le maintien de haies vives sur leur pourtour protège les cultures des grands vents et d’une insolation excessive et crée un microclimat favorable à la transpiration des plantes cultivées, la photosynthèse et la fixation de carbone. Les arbres et arbustes hébergent aussi de nombreux insectes auxiliaires des cultures qui favorisent la pollinisation de celles-ci et contribuent à limiter la prolifération d’éventuels insectes prédateurs. L’ association des élevages à l’agriculture facilite l’utilisation des sous-produits végétaux dans les rations animales et favorise la fertilisation organique des sols.
Outre l’azote, les plantes cultivées doivent trouver aussi dans les sols un certain nombre d’éléments minéraux indispensables à leur croissance et à leur développement : phosphore, potassium, calcium, magnésium, oligoéléments… L’épandage d’engrais de synthèse vise alors à restituer aux sols les éléments minéraux qui en ont été extraits par les plantes. Mais on peut craindre l’amenuisement progressif des mines dont on retire les minerais à l’origine de leur fabrication. D’où l’intérêt à implanter au sein des parcelles ou à leur lisière des arbres et arbustes à enracinement profond, capables d’intercepter les éléments minéraux dans les sous-sols, au fur et à mesure de la décomposition de la roche mère (hydrolyse des silicates). Transférés dans la biomasse aérienne des arbres et arbustes, ces éléments minéraux sont ensuite déposés à la surface des terrains lors de la chute des feuilles et branchages et peuvent alors contribuer à leur fertilisation."
Promouvoir l’agriculture paysanne
La suite demain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire