mardi 30 novembre 2010

Rencontre avec Saul Friedländer et Pierre-Emmanuel Dauzat


"Petit à petit, je suis devenu traducteur, sans m’en rendre compte, avec ce sentiment un petit peu fautif. C’est un métier un peu étrange de réducteur de têtes, parce que tout ce qui est étranger et tout ce qui est extérieur est réduit à ce que l’on connaît – alors qu’en réalité le vrai mouvement du traducteur consiste à aimer l’autre et donc à rester à l’étranger, à ne jamais en revenir."
"Little by little I became a translator, without realising, feeling slightly guilty about it. It is a rather strange head-shrinker job, because all that is foreign and all that is external is brought down to what we know, whereas the translator’s true impetus consists in liking the other and therefore in remaining abroad, never to return."

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