To stand out from the crowd, ... to follow the crowd ...
Parfois on n'a pas le choix, on aurait aimé se cacher, et un évènement inattendu vous propulse "out", contre votre gré, le destin force les choses et la vie se complique. Le problème du hors norme.
Je suppute que des surdoués ne sont pas toujours flattés de l'être tant ils auraient aimé être des gens ordinaires, sans histoire afin qu'on leur fiche la paix. Une vie rangée où l'on peut vivre ses amours entre époux, amants et enfants, comme c'est enviable ! Dès lors que l'on "se fait remarquer", "pas comme tout le monde", il y a réduction de liberté, on peut vous projeter tout un tas de choses, fantasmes, sur le dos. Une vie rangée, comme on dit, où l'on se fait tout petit, semble souvent être, paradoxalement, source de liberté.
Et puis quand les histoires arrivent parce que quelque chose ne tourne pas rond, au niveau de la santé par exemple, adieu délices du confort, c'est le grand huit, hauts-le-cœur en perspective.
To follow the crowd ... "Emportée par la foule", comme chante Piaf dans sa tragique chanson. La pierre ne roule plus, vous devenez un vulgaire caillou anonyme qui se perd ; dans le pire des cas, instrument de lynchage peut-être. Mais bon, il y a de bonnes foules, un festival en attire de pas mauvaises en général.
Vivre et travailler à sa propre histoire, du mieux possible, avec s'il le faut quelques vagues ... un peu plus loin, que lis-je à la page dico du jour : "You have to be cruel to be kind", équivalent de "Qui aime bien châtie bien", autre configuration à explorer. Je vais étudier cette question sur le chemin tout tracé de la poste, ma lettre arrivera comme d'habitude à bon port, les facteurs sont très réglos dans la région, il n'empêche qu'ils vivent sans doute des choses très intenses pour certains d'entre eux, et très banales à la fois au regard des autres, ce qui ne gâche rien.
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