dimanche 30 novembre 2008
vendredi 28 novembre 2008
jeudi 27 novembre 2008
Poésie
"Il est peu de dire que cette publication est précieuse, sans prix, au sens propre du mot, tant l'écriture de ce poète est très à part dans le concert contemporain. Comme nul autre, il sait rendre névralgique la syntaxe d'un poème. Elle se fait illico saisissante, palpitante, comme échappant du corps de ce texte que tout prédestine dans l'histoire de la poésie à être embaumé, à la façon dont Artaud annonçait dans Le Pèse-Nerfs : «La Grille est un moment terrible pour la sensibilité, la matière.»
Il ne restait qu'une lampe ouverte
qu'une main allumée dans un quart de ciel
Fenêtres fermées Vie retenue
au bout des lèvres
Nonchalance des fumeurs
Romance âcre albums somnambules carnets injustes
Il menait ce geste par le poing
Tressaillant incarnat Nous sommes
Je suis de ce nerf De lueur et de douleur
Comme un bonheur ne vient jamais seul (et même deux), les éditions Hauts-Fonds annoncent deux autres belles promesses en un nom brandi pour le printemps 2009 avec la publication de deux titres de Guy Cabanel.
Scandaleusement ignoré par les censément notoires collections de poche des éditeurs de la place, ce poète fut tenu, au même titre que Gracq, Mandiargues, Mansour, Blanchard, Duprey, Luca, dans les années 70-80, comme une voix majeure et singulière.
Mais on y reviendra en temps voulu, comme au premier temps : «Un oiseau qui se pose en vaut cent qui s'envolent» (Supervielle).
Les Hauts-Fonds, pour toute information, écrire au 22 de la rue Kérivin, 29200 Brest (mais on peut commander les ouvrages en librairie) :
CruciFiction, d'Alain Le Saux, 12 euros (100 p.)".
On achève bien Auden – de l'interprétation à la traduction, de Jean-Yves Le Disez, 8 euros (24 p.). Media Part
Il ne restait qu'une lampe ouverte
qu'une main allumée dans un quart de ciel
Fenêtres fermées Vie retenue
au bout des lèvres
Nonchalance des fumeurs
Romance âcre albums somnambules carnets injustes
Il menait ce geste par le poing
Tressaillant incarnat Nous sommes
Je suis de ce nerf De lueur et de douleur
Comme un bonheur ne vient jamais seul (et même deux), les éditions Hauts-Fonds annoncent deux autres belles promesses en un nom brandi pour le printemps 2009 avec la publication de deux titres de Guy Cabanel.
Scandaleusement ignoré par les censément notoires collections de poche des éditeurs de la place, ce poète fut tenu, au même titre que Gracq, Mandiargues, Mansour, Blanchard, Duprey, Luca, dans les années 70-80, comme une voix majeure et singulière.
Mais on y reviendra en temps voulu, comme au premier temps : «Un oiseau qui se pose en vaut cent qui s'envolent» (Supervielle).
Les Hauts-Fonds, pour toute information, écrire au 22 de la rue Kérivin, 29200 Brest (mais on peut commander les ouvrages en librairie) :
CruciFiction, d'Alain Le Saux, 12 euros (100 p.)".
On achève bien Auden – de l'interprétation à la traduction, de Jean-Yves Le Disez, 8 euros (24 p.). Media Part
mardi 25 novembre 2008
dimanche 23 novembre 2008
Shadrane
"Vivien Lalu est compositeur et claviériste français. Fils de musiciens « progressifs » des années 70, il a toujours grandi dans un cadre musical et a très tôt pratiqué la musique. Membre de plusieurs projets dans la mouvance prog-metal tel son autre groupe Lalu, il est aussi le fondateur en 2001 de Shadrane, groupe international réunissant des musiciens venant de différents pays. Si l’on considère en outre que « Temporal » est un concept album, réalisé avec l’aide de chanteurs et musiciens divers invités, écrit, mixé et produit par Lalu lui-même, la comparaison entre Vivien Lalu et le maître batave Arjen Lucassen, alias Ayreon, s’impose d’elle-même et s’avère fondée." ICI
samedi 22 novembre 2008
L'homme qui a perdu son ombre
"A côté de Shakespeare ou de Cervantes, Adelbert de Chamisso fait figure d’anonyme. Il appartient pourtant au club très fermé de la littérature universelle. Il y est entré par la magie d’un livre unique, étrange et magique : La Merveilleuse histoire de Peter Schlemihl ou l’homme qui a perdu son ombre. Ce chef d’oeuvre est presque inconnu en France, alors qu’à l’étranger, on l’apprécie pour sa facilité de lecture et son humour lumineux. Ce que l’on sait moins, c’est que l’auteur de ce joyau philosophique est né Français et champenois, au château de Boncourt, en Argonne."
ICI
ICI
Fais-moi un signe
« Deux artistes de la région ont créé « Fais-moi un signe », un spectacle qui revisite la variété française, dansé, chanté et traduit en langue des signes, accompagné d'un orchestre live. Pour cela, ils ont réussi à convaincre des comédiens déjà rodés aux grandes comédies musicales. La première est prévue ce week-end, à Mons-en-Baroeul. » La Voix du Nord
dimanche 16 novembre 2008
La sarriette
« Elle contient de la silice, des tanins, du mucilage (apprécié pour ses propriétés émollientes sur les muqueuses) et différents sels minéraux. On la considère surtout comme un condiment. A ce titre, elle est utilisée en cuisine dans la préparation des ragoûts et des plats en sauce, et après tout ce n’est que justice. » ICI
samedi 15 novembre 2008
De la servitude volontaire
« Certainement le tyran n’aime jamais, et n’est jamais aimé. L’amitié est un nom sacré, une chose sainte. Elle n’existe qu’entre gens de bien. Elle naît d’une mutuelle estime et s’entretient moins par les bienfaits que par l’honnêteté. Ce qui rend un ami sûr de l’autre, c’est la connaissance de son intégrité. Il en a pour garants son bon naturel, sa fidélité, sa constance. Il ne peut y avoir d’amitié là où se trouvent la cruauté, la déloyauté, l’injustice. Entre méchants, lorsqu’ils s’assemblent, c’est un complot et non une société. Ils ne s’aiment pas mais se craignent. Ils ne sont pas amis, mais complices. » Bétapolitique
vendredi 14 novembre 2008
Qui était Pierre George ?
"Pour Jean Bastié, après le décès du professeur Albert Demangeon à l’entrée des Allemands dans Paris en juin 1940, et jusqu’aux années 1980, soit pendant près de quatre décennies, Pierre George a été le spécialiste de la géographie humaine et économique le plus connu en France et dans le monde." Canal académie
jeudi 13 novembre 2008
mardi 11 novembre 2008
lundi 10 novembre 2008
Orchidées
"Vous n’entendrez pas d’exposé magistral, mais sur le terrain, en arpentant ces lieux sauvages à l’affût des orchidées, ces amoureux de la nature vous feront partager leur passion.
L’orchis militaire, l’ophrys mouche, araignée, ou bourdon, l’homme pendu… Autant de noms évocateurs pour des plantes aux mœurs étranges. Certaines orchidées se déguisent en insecte par stratégie pour que les abeilles les pollinisent. D’autres se passent de chlorophylle.
Ces fleurs particulièrement fragiles sont de bons indicateurs de la qualité de l’environnement. La période idéale pour les observer est le mois de mai. Certaines espèces sont très discrètes : toutes vertes, elles ne mesurent que quelques centimètres. D’autres sont plus exubérantes. Du haut de leur 25 cm, elles affichent fièrement leurs couleurs flamboyantes.
Ne les cueillez pas, elles ne résisteraient pas ! Leur place est dans les milieux préservés." ICI
L’orchis militaire, l’ophrys mouche, araignée, ou bourdon, l’homme pendu… Autant de noms évocateurs pour des plantes aux mœurs étranges. Certaines orchidées se déguisent en insecte par stratégie pour que les abeilles les pollinisent. D’autres se passent de chlorophylle.
Ces fleurs particulièrement fragiles sont de bons indicateurs de la qualité de l’environnement. La période idéale pour les observer est le mois de mai. Certaines espèces sont très discrètes : toutes vertes, elles ne mesurent que quelques centimètres. D’autres sont plus exubérantes. Du haut de leur 25 cm, elles affichent fièrement leurs couleurs flamboyantes.
Ne les cueillez pas, elles ne résisteraient pas ! Leur place est dans les milieux préservés." ICI
dimanche 9 novembre 2008
Pensez-vous que l'Asie ...
« Pensez-vous que l’Asie soit une entité, une seule civilisation ? Et l’Europe ? Comment les percevez-vous ? Les hiérarchisez-vous ? Selon quels critères ?
Non, il m’est impossible de percevoir l’Asie comme une seule entité, ni une seule civilisation. Pas plus que l’Europe, du reste. Ce type de représentation réductrice résulte d’un mélange d’éloignement et d’ignorance, qui se dissipe dès que l’on cherche à en savoir un peu plus, par curiosité, par intérêt, ou par sympathie.
En général, cette forme d’ignorance va de pair avec quelques certitudes simplistes sur la valeur de telle ou telle civilisation, et sur la hiérarchie de ces valeurs. Qui repose sur des critères limités, et considérés isolément les uns des autres. Ce qui caractérise ce type d’attitude, ou de jugement, c’est de ne pas entrer dans la complexité, et de lui préférer la facilité des bilans manichéens.
Cette question renvoie à une époque où l’on invoquait une mission civilisatrice de l’Europe comme justification morale de l’expansion coloniale. C’était la base d’un corps de doctrine, développé par exemple dans un ouvrage d’A. Sarraut, dans les années trente.
On peut remarquer que l’un des avatars de cette argumentation se retrouve dans le devoir d’ingérence invoqué aujourd’hui au nom de l’humanitaire. » ICI
Non, il m’est impossible de percevoir l’Asie comme une seule entité, ni une seule civilisation. Pas plus que l’Europe, du reste. Ce type de représentation réductrice résulte d’un mélange d’éloignement et d’ignorance, qui se dissipe dès que l’on cherche à en savoir un peu plus, par curiosité, par intérêt, ou par sympathie.
En général, cette forme d’ignorance va de pair avec quelques certitudes simplistes sur la valeur de telle ou telle civilisation, et sur la hiérarchie de ces valeurs. Qui repose sur des critères limités, et considérés isolément les uns des autres. Ce qui caractérise ce type d’attitude, ou de jugement, c’est de ne pas entrer dans la complexité, et de lui préférer la facilité des bilans manichéens.
Cette question renvoie à une époque où l’on invoquait une mission civilisatrice de l’Europe comme justification morale de l’expansion coloniale. C’était la base d’un corps de doctrine, développé par exemple dans un ouvrage d’A. Sarraut, dans les années trente.
On peut remarquer que l’un des avatars de cette argumentation se retrouve dans le devoir d’ingérence invoqué aujourd’hui au nom de l’humanitaire. » ICI
vendredi 7 novembre 2008
Cyclamen
« Les nombreuses variétés ont toutes la même morphologie : d’un tubercule aplati s’élèvent des longs pétioles des feuilles en forme de cœur surplombées de fleurs originales, très élégantes aux pétales recourbés. Les coloris sont variés et très délicats allant du blanc pur au pourpre foncé. »
ICI
ICI
mercredi 5 novembre 2008
Philosophie sur Canal Académie
« Chantal Delsol retrace les grandes lignes directrices qui fondent le caractère humain au travers de six thèmes :
La mortalité et la différenciation,
Une société immortelle,
Éthique : l’intuition universelle de la norme,
La transmission,
La relation et la distance,
L’enracinement et l’émancipation. »
C'est ICI
La mortalité et la différenciation,
Une société immortelle,
Éthique : l’intuition universelle de la norme,
La transmission,
La relation et la distance,
L’enracinement et l’émancipation. »
C'est ICI
mardi 4 novembre 2008
Inconscient collectif
« C’est en développant six démystifications que Philippe Nemo s’attaque à une part considérable de notre inconscient collectif, j’ai nommé la république française et l’improbable consensus dont elle fait preuve. En effet, avant les six mythes mis à mal, le premier à voler en éclats est celui de l’unité républicaine : derrière ces mots, principalement deux camps qui s’affrontent, celui des libéraux contre celui des socialistes, deux idéaux-types au sens de Max Weber dont l’antagonisme est radical et philosophique, et qui voit – entre autres – s’opposer un Benjamin Constant à un Robespierre. Le style de Nemo est hardi. On sent qu’il veut en découdre avec ces "badigeons mythologisant" qui sont autant de falsifications, et qui permettent – ô terrible chose pour cet auteur – de mélanger tout dans un seul sac républicain, de prendre 1789 pour 1793, de croire que les jacobins étaient des démocrates et des laïcs, et d’assimiler la Ière république française à un exercice idyllique de démocratie libérale. Que nenni ! »
Nonfiction
dimanche 2 novembre 2008
Mur de poésie
Larmes du ciel
Il pleut le jour, la nuit, le soir et le matin,
Il pleut toute la mer dans une seule averse…
Il pleut devant nos yeux, comme si le destin
Voulait laver le sol du sang que l’homme y verse…
L’eau descend des sommets avec des bonds fougueux
Et les rugissements d’un animal sauvage ;
Le ciel immense est noir comme le pain des gueux,
Et lourd comme à nos fronts le joug de l’esclavage.
L’ennui du flot qui tombe écrase mon cerveau…
Mais comme avec amour je bénirais la pluie
Si, dans le monde en feu malgré le renouveau,
Je voyais ce déluge éteindre l’incendie !
Extrait de "Les sanglots étouffés"
Eugène BIZEAU
La poésie du côté de Tours, sur ce site
Il pleut le jour, la nuit, le soir et le matin,
Il pleut toute la mer dans une seule averse…
Il pleut devant nos yeux, comme si le destin
Voulait laver le sol du sang que l’homme y verse…
L’eau descend des sommets avec des bonds fougueux
Et les rugissements d’un animal sauvage ;
Le ciel immense est noir comme le pain des gueux,
Et lourd comme à nos fronts le joug de l’esclavage.
L’ennui du flot qui tombe écrase mon cerveau…
Mais comme avec amour je bénirais la pluie
Si, dans le monde en feu malgré le renouveau,
Je voyais ce déluge éteindre l’incendie !
Extrait de "Les sanglots étouffés"
Eugène BIZEAU
La poésie du côté de Tours, sur ce site
"Badins badauds ébaubis"
« Au départ de Papeete, à Tahiti, l'Aranui 3 réalise en deux semaines une tourneboulante boucle de 3400 kilomètres en ralliant les six Marquises habitées. Chacune d'elles se distingue: Hiva Oa garde la mémoire de Brel et Gauguin; Ua Huka, l'île aux chevaux, est la plus désertique; Tahuata forme la plus petite des îles habitées; Nuku Hiva est la plus vaste, la plus peuplée et la plus développée; Fatu Hiva demeure presque aussi sauvage que lorsque Thor Heyerdal y a séjourné; et Ua Pou, la bien-nommée île-cathédrale, dresse ses pitons irréels vers l'abîme du ciel. Mais peu importe où ils débarquent, les passagers ont toujours droit au même privilège: jouer les badauds du quotidien des Marquisiens.
Badins badauds ébaubis » Le Devoir
Badins badauds ébaubis » Le Devoir
samedi 1 novembre 2008
Paris-Art
« Dans l'ensemble de nos travaux il a toujours été question d'images et de traitement de l'information, d'une attitude exclusivement processuelle et non formaliste. Ici, nous tenons à lever toutes les ambiguïtés d’interprétation avec des images plus identifiables d'objets non identifiés. » Paris-Art
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