samedi 31 juillet 2010
Zabriskie Point
Vu cet après-midi : "Zabriskie Point", un film de son époque, où l'on croyait à la révolution. Marc, un jeune homme solitaire, est prêt à mourir pour elle. La police ne lui pardonnera pas ce quelque chose de suicidaire en lui. L'amie de Marc ne pardonnera pas non plus à son tour aux représentants du système leur intolérance à l'encontre de celui-ci. Effet boule de neige de la vengeance. Un film émouvant tant la sincérité de ces jeunes, un brin décalés pour le coup, sans concessions aucune face à l'ennemi politique, est désarmante.
jeudi 29 juillet 2010
Alice in wonderland
“Alice was beginning to get very tired of sitting by her sister on the bank, and of having nothing to do : once or twice she had peeped into the book her sister was reading, but it had no pictures or conversations in it, “and what is the use of a book,” thought Alice, “without pictures or conversation?”
So she was considering, in her own mind (as well as she could, for the hot day made her feel very sleepy and stupid), whether the pleasure of making a daisy-chain would be worth the trouble of getting up and picking the daisies, when suddenly a White Rabbit with pink eyes ran close by her.”
So she was considering, in her own mind (as well as she could, for the hot day made her feel very sleepy and stupid), whether the pleasure of making a daisy-chain would be worth the trouble of getting up and picking the daisies, when suddenly a White Rabbit with pink eyes ran close by her.”
lundi 26 juillet 2010
Extrait de la chronique de Jean-Michel Bretonnier
"La morale est une vertu aussi belle que relative, aussi nécessaire qu’insuffisante. Elle est, par exemple, à géométrie variable. Quand la classe politique tient ses promesses, ou donne le sentiment de pouvoir les tenir, on a pour ses faiblesses une coupable indulgence, voire même une totale indifférence. Le bon peuple irait jusqu’à persuader ses dirigeants que la fin justifie les moyens, s’ils n’étaient pas un peu convaincus. Quand ceux qui nous gouvernent sont, ou qu’ils nous paraissent, incapables de régler les problèmes qu’ils avaient promis de résoudre, le moindre écart de conduite devient insupportable à l’opinion. On veut bien être déçus ou trompés, mais pas les deux à la fois.
La morale a horreur du vide laissé par la politique, et elle le remplit avidement. Que nos élus, au lieu de nous promettre l’avènement du fascisme via le populisme, refassent de la politique, et la morale reprendra sa place, rien que sa place."
Extrait de la chronique de Jean-Michel Bretonnier dans La Voix du Nord
La morale a horreur du vide laissé par la politique, et elle le remplit avidement. Que nos élus, au lieu de nous promettre l’avènement du fascisme via le populisme, refassent de la politique, et la morale reprendra sa place, rien que sa place."
Extrait de la chronique de Jean-Michel Bretonnier dans La Voix du Nord
dimanche 25 juillet 2010
Les gens du voyage
Les gens du voyages de passage à Béthune, sommés de regagner le camp qui leur est réservé tout à côté de la déchèterie, assez nauséabonde par essence, et qui, scandale pour les plaignants, s’y refusent. Est-ce si difficile de leur offrir un lieu de vie ou de passage décent et pourquoi pas agréable ? Conclusion (non hâtive vu le nombre d’années de galère qu’ils endurent), on s’expose à beaucoup de difficultés pouvant avoir des conséquences funestes, du fait d’adopter un mode de vie différent, d'avoir d’autres priorités au niveau des valeurs. Je trouve cela bien triste. Une émission que j’ai regardée au hasard d’une nuit blanche, avait pour thème la vie de certaines prostituées, qui pour nourrir leur familles en difficulté, dansaient derrière des vitrines, Roms pour la plupart en cet endroit. Au moins là elles ne dérangeaient personne, d‘où un sentiment de sécurité et de reconnaissance envers leur patron, dont elles témoignaient chaleureusement durant ce reportage. Ces demoiselles habituées à la disette durant leur enfance et leur adolescence étaient irréprochables, point de vue esthétique. Maigre consolation pour leurs enfants j'imagine. Il serait peut-être temps pour nous de devenir plus légers envers ces femmes dites légères ...
mercredi 21 juillet 2010
Quentin bryce
"Bryce also talked about her priorities as governor-general, saying that she plans to focus on promoting human rights, especially for indigenous Australians, and to increase her knowledge of water and land-use sustainability issues."
Portrait de Quentin Bryce : http://www.findingdulcinea.com/features/profiles/b/quentin-bryce.html
mardi 20 juillet 2010
Octave Mirbeau - le jardin des supplices
En livre Audio ou version texte, ici :
http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mirbeau-octave-le-jardin-des-supplices-premiere-partie-en-mission.html
Propos désepéré d'Octave Mirbeau :
« Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est d’ailleurs pas en son pouvoir de te donner. [...] Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit. » ( Wikipédia)
http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mirbeau-octave-le-jardin-des-supplices-premiere-partie-en-mission.html
Propos désepéré d'Octave Mirbeau :
« Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est d’ailleurs pas en son pouvoir de te donner. [...] Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit. » ( Wikipédia)
lundi 19 juillet 2010
Un roman de Dominique Marny
Je viens de terminer la lecture de Il nous reste si peu de temps de Dominique Marny. Histoire d’une femme, Rose, dans un contexte historique déterminant. Son mariage avec Bertrand se défait peu à peu au fil des jours qui passent en l’absence de celui-ci, parti rejoindre Charles De Gaulles à Londres. Ce départ qu’elle comprend lui laisse pourtant un arrière-goût d’abandon, de doute quant à leur couple. Mais Rose, prise dans le flux de la grande Histoire, oublie souvent ses soucis personnels, pour se mettre au service de ses amis en situation de danger imminent, et des gens en exode que sa belle-mère recueille en grand nombre. Malgré ce contexte, le grand amour lui fait pourtant signe en la personne de Lluis ; la prise de risque sera alors d’autant plus grande. Lluis, réfugié Espagnol ennemi de Franco est dénoncé et recherché par les Allemands de la Kommandatur de Tours …
Je retiens surtout de ce roman, la France en souffrance et Rose, à l’écoute des autres, s’éclipsant souvent d’elle-même. Déchirements d’une mère dont la fille trahit les idéaux : « Peut-on pardonner à son enfant ? », trahisons pour cause de règlements de compte et parallèlement petites histoires d’amours non partagées donnent autant de leçons de vie. Le choix de Rose à la fin du roman vient comme un rappel, nous dire que les morts faisant partie de nos vies, peuvent nous guider dès lors que nous ne les oublions pas.
Il nous reste si peu de temps , Presses De La Cité, Romans Terres de France.
Je retiens surtout de ce roman, la France en souffrance et Rose, à l’écoute des autres, s’éclipsant souvent d’elle-même. Déchirements d’une mère dont la fille trahit les idéaux : « Peut-on pardonner à son enfant ? », trahisons pour cause de règlements de compte et parallèlement petites histoires d’amours non partagées donnent autant de leçons de vie. Le choix de Rose à la fin du roman vient comme un rappel, nous dire que les morts faisant partie de nos vies, peuvent nous guider dès lors que nous ne les oublions pas.
Il nous reste si peu de temps , Presses De La Cité, Romans Terres de France.
mercredi 14 juillet 2010
lundi 12 juillet 2010
samedi 10 juillet 2010
Le quartier de la gare de Béthune
Bientôt neuf heures du soir en ce mois de juin, en attendant le train en provenance de Paris qui va ramener mon compagnon dans sa chère ville de Béthune, j'ai pris ces quelques photos.
de petits dragons surmontent les lampadaires du centre ville de Béthune. On appellerait cette sorte de dragon particulier, un beffy.
Il affiche "La Tour d'argent" de profil et "À l'époque" de face, malheureusement, ce café situé à gauche en sortant de la gare, est aujourd'hui fermé.
En sortant de la gare à droite, c'est l'hôtel Amaris, flanqué de chaque côté, de sa bonne étoile : un sombre petit dragon, le beffy, gardien de lampadaire.
terribles petites fleurs, elles arrivent tôt et partent tard quand c'est déjà l'hiver ; ces bosseuses, ces infatigables illuminent les petits arbustes formant une haie basse bordant un côté du parking de la gare. On ne les voit pas se fâner, elles s'éclipsent d'un coup, avant que d'autres n'arrivent prendre rapidement le relais.
Soleil couchant dans le rétro
Allez, un brin de narcissisme pour une fois ! C'est joli quand le soleil couchant irise les cheveux, surtout les miens devenus blancs ... naturellement. Mais je n'avais pas pris cette photo surréaliste pour cela, non j'avais juste envie d'un petit clin d'œil au temps qui passe, dans ce parking de la gare ; le soleil en a profité pour me rappeler qu'il était justement en train de se coucher à cette heure-là.
dimanche 4 juillet 2010
Balthazar Weppes de Claude Vasseur
Claude Vasseur, auteur de Balthazar Weppes, va aborder vers la fin de son enquête, un sujet lourd avec le sadisme sans limite du principal protagoniste de l’histoire ; pour ça il fallait d’emblée se faire léger, trouver le courage dans l’humour pour l'ultime face à face. Truculence de personnages hauts en couleur, plume vivace qui vous les croque en quelques traits, contrepèteries et autres pirouettes verbales. Vous riez parfois franchement et suivez Balthazar dans le labyrinthe où le Minos de cette aventure a caché son minotaure. Heureusement notre héros a trouvé, après avoir sondé une telle dénature humaine, pour soigner blues, plaies et bosses de l’ âme, et l’aider à remonter la pente, son fil d’Ariane en la personne de Dum Dum le chien, avec lui c’est sûr nous voilà entre de bonnes pattes nous aussi lecteurs pour sortir de pareille histoire. Un livre à rire et à pleurer avec Balthazar, le détective un peu alcoolo un peu désenchanté, mais au demeurant tellement sympa que l’on s’attache à ses pas sans regret jusqu’au bout de son périple. Et en ce qui me concerne en tout cas, il reste un de ces personnages que l'on ne veut surtout pas oublier.
Édité chez Ravet-Anceau , le lien : http://www.ravet-anceau.fr/catalogue.asp?idlivre=150&catid=6
vendredi 2 juillet 2010
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