Dans la crèche je mettrais l'éléphanteau, et pour le veiller, sa maman éléphante. L'éléphanteau reprendrait vie. Ce n'est pas ce qui s'est passé à la fin du reportage, la mère éléphant, impuissante à ramener son petit à la vie le regardait partir, lui balayant de temps à autre son petit corps, de caresses ultimes avec un branchage. Que d'amour dans ce qui peut être vu en cette période comme une crèche inversée, que d'amour résolu, obstiné, immense dans l'adieu silencieux scandé par la respiration haletante du petit. La maman impuissante et pourtant présente de toutes ses forces et jusqu'au bout. Cette immense tristesse des deux côtés quand elle prend sa part de mort avec lui. Le Divin se loge sous mes yeux là, justement là. Le Divin.
mardi 30 décembre 2014
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