Ces huit jours dans le froid humide de la maison m'ont mise dans la peau de mes frères et sœurs les SDF. En ces temps qui se signalent féroces par le retour sournois jusqu'en Europe de luttes de pouvoir à travers des religions, luttes qui ne veulent pas s'avouer comme telles, révélant un état de choses que l'on croyait finies à jamais, comment ne pas penser aux exclus, de toutes couleurs de peau et d'âge et de sexe.
Cette panne de chaudière qui m'est tombée dessus... les épreuves petites ou grandes aiguisent la conscience en ce qui me concerne. Mais je n'en redemande pas, cela suffit. Je pensais au Divin quand je regardais la maman éléphant et son petit. Cette manifestation qui me devient perceptible en des circonstances où l'on pourrait dire au contraire que rien n'existe au-dessus des êtres physiques, cette présence, loin d'être uniquement physique, de la maman éléphant auprès de son petit apporte un démenti. Il n'y a pas de mots pour dire ce qui émane d'elle alors. Une maman éléphant auprès d'un petit, son petit, ou celui qu'elle fait sien, qu'il se porte bien ou qu'il défaille, c'est de l'ordre de la manifestation du divin miséricordieux, qui élève en toute circonstance.
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