mardi 9 décembre 2008

Poésie


Démarche
Thomas PITIOT est en colère, et il est inutile de qualifier sa colère. Un homme libre, un homme qui chante n’a-t-il pas le droit d’être en révolte quand son époque enterre les valeurs d’humanité ? Quelles sont les armes du poète quand il voit son pays faire des choix où l’humain est exclu, exploité, bafoué, fiché, contrôlé ? Que fait le griot d’Afrique pour prévenir de toute urgence les dérives de son chef de village ? Il réunit les gens, il raconte, il chante et il dit sa peine.
Léo FERRE disait : « A l’école de la poésie, on n’apprend pas, on se bat ! ». Thomas PITIOT est ce griot blanc. Il se bat, il sème de la prise de conscience sans être un donneur de leçons. Si ses chants ont des parfums d’ailleurs et des couleurs d’Afrique, c’est parce qu’il sait que ces terres lointaines et oubliées contiennent des enseignements souvent plus riches qu’un développement prétendument moderne. Sous son arbre à palabres planté en pleine urbanité, ses mots sont encore et toujours ceux du voyage, de l’engagement et de l’amour amitié.
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