jeudi 29 avril 2010
mercredi 28 avril 2010
mardi 27 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
"... La construction du climat comme un objet échappant à l’action de l’homme et le remplacement des déterminismes climatiques par des lois sociales déconnectaient l’agir humain de l’ordre naturel. Les sociétés industrielles pouvaient dorénavant se penser comme des systèmes isolés, régis par leurs propres lois économiques, en croissance infinie, produisant des dégâts simplement locaux donc négligeables ou internalisables. ..."
Intégral : http://www.laviedesidees.fr/Le-climat-fragile-de-la-modernite.html
Intégral : http://www.laviedesidees.fr/Le-climat-fragile-de-la-modernite.html
mardi 20 avril 2010
... à propos des cinq Cubains
"Les médias alternatifs dans des pays comme les États-Unis et le Canada font de leur mieux pour continuer à briser le silence à propos des cinq Cubains. Un de ces medias est CIBL Radio-Montréal au Québec. L'animateur de l'émission hebdomadaire en français Le Monde cette semaine, André Pesant, m'a invité une fois de plus à discuter avec lui de cette affaire afin d'informer les auditeurs de cette station de radio populaire. André a constamment offert son programme pour donner l’occasion à des invites de dire la vérité sur les cinq Cubains."
Article intégral : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18723
Article intégral : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18723
lundi 19 avril 2010
De Laura Mantovani, traduit en français par Sarah Van der Vorst, voici un extrait de l'introduction de son livre Les herbes médicinales :
"Chaque problème renferme sa solution
Ainsi, vous découvrirez que dans chaque symptôme se cache un précieux allié, empli d'un potentiel de créativité qui ne demande qu'à pouvoir s'exprimer.
L'observation consciente des ondes de l'océan de votre conscience, la détermination à tenter d'entrer en contact avec tous les messages de votre organisme (que maintenant nous appellerons esprit-corps) et à leur tendre l'oreille avec tendresse vous apprendront à accepter chaque émotion, douleur ou symptôme sans vouloir les combattre. Être capable d'accepter votre ventre ballonné, votre cœur arytmique ou votre anxiété, ainsi que de rester en leur compagnie, vous permettra de les connaître en profondeur, de dépasser l'embarras qu'ils vous causent. Vous vous apercevrez alors que quelque chose est en train de changer en vous : la pesanteur deviendra légèreté ; le blocage deviendra pulsation ; la douleur deviendra un son ; l'anxiété deviendra un geste et la rigidité deviendra un mouvement."
Éditions française Allegrio, Olen, Belgique
"Il serait vain de tenter de soigner une partie sans tenir compte de l'ensemble. On ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l'âme et, si l'on veut que le corps jouisse d'une bonne santé, on commencera toujours par soigner l'âme !" Platon
"Chaque problème renferme sa solution
Ainsi, vous découvrirez que dans chaque symptôme se cache un précieux allié, empli d'un potentiel de créativité qui ne demande qu'à pouvoir s'exprimer.
L'observation consciente des ondes de l'océan de votre conscience, la détermination à tenter d'entrer en contact avec tous les messages de votre organisme (que maintenant nous appellerons esprit-corps) et à leur tendre l'oreille avec tendresse vous apprendront à accepter chaque émotion, douleur ou symptôme sans vouloir les combattre. Être capable d'accepter votre ventre ballonné, votre cœur arytmique ou votre anxiété, ainsi que de rester en leur compagnie, vous permettra de les connaître en profondeur, de dépasser l'embarras qu'ils vous causent. Vous vous apercevrez alors que quelque chose est en train de changer en vous : la pesanteur deviendra légèreté ; le blocage deviendra pulsation ; la douleur deviendra un son ; l'anxiété deviendra un geste et la rigidité deviendra un mouvement."
Éditions française Allegrio, Olen, Belgique
"Il serait vain de tenter de soigner une partie sans tenir compte de l'ensemble. On ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l'âme et, si l'on veut que le corps jouisse d'une bonne santé, on commencera toujours par soigner l'âme !" Platon
vendredi 16 avril 2010
Ce dimanche 18 avril, c’est la 4ème Journée européenne des droits des patients.
... L’occasion de rappeler qu’existe une Charte européenne des droits du patient… dont nous devons nous servir.
Intégral : http://www.destinationsante.com/Nos-droits-nous-en-sommes-responsables.html
« Associés aux efforts de médecins et de scientifiques, depuis plusieurs années, des artistes développent des modes d’expression qui s’avèrent efficients dans le champ de la Santé Mentale. Hors de toute discrimination, patients, soignants, habitants des communes sont rassemblés autour de la notion de citoyenneté élargie à l’Europe… »
Sur Horschamp : http://www.horschamp.org/spip.php?article3294
Intégral : http://www.destinationsante.com/Nos-droits-nous-en-sommes-responsables.html
« Associés aux efforts de médecins et de scientifiques, depuis plusieurs années, des artistes développent des modes d’expression qui s’avèrent efficients dans le champ de la Santé Mentale. Hors de toute discrimination, patients, soignants, habitants des communes sont rassemblés autour de la notion de citoyenneté élargie à l’Europe… »
Sur Horschamp : http://www.horschamp.org/spip.php?article3294
Martin et Martine : un conte du Nord
Dont voici un extrait, vous trouverez le lien pour la lecture intégrale du conte en bas de celui-ci :
... " Connaissant, pour les avoir éprouvés, les tourments de l’amour, il alla sur-le-champ trouver son ami.
« Est-ce que tu perds la boule, lui dit-il, de donner ainsi ta fille en spectacle? Puisque ces enfants s’aiment tout de bon, que ne les maries-tu, plutôt que de les faire mourir à petit feu? »
« Tu vas déranger toutes nos habitudes, finit par dire le bourgmestre. Ils sonnent si bien la cloche! C’est seulement depuis qu’ils sont là que je peux avoir la paix et tout le monde couché à dix heures.
Si c’est là que le bât te blesse, répondit Cambrinus, rappelle-toi que le roi de la bière est aussi l’inventeur du carillon. Je me fais fort de te fabriquer deux sonneurs mécaniques qui ressembleront comme deux gouttes d’encre à ces pauvres martyrs. Que le couvre-feu soit sonné par Jacques ou Martin, que t’importe, pourvu que tes jaquemarts le sonnent exactement!
— Mais que dira le grand Guillaume?
- Qui ça? ton grand niquedoule de greffier? Il n’en a que trop dit et, d’ailleurs, il radote. Le mayeur d’Erchin l’avait bien jugé : décidément il n’est plus bon qu’à mettre aux Vieux-Hommes!
Et il mit aux Vieux-Hommes le grand Guillaume et son ami Riboulet. Ils y sont toujours."
http://fr.wikisource.org/wiki/Martin_et_Martine
... " Connaissant, pour les avoir éprouvés, les tourments de l’amour, il alla sur-le-champ trouver son ami.
« Est-ce que tu perds la boule, lui dit-il, de donner ainsi ta fille en spectacle? Puisque ces enfants s’aiment tout de bon, que ne les maries-tu, plutôt que de les faire mourir à petit feu? »
« Tu vas déranger toutes nos habitudes, finit par dire le bourgmestre. Ils sonnent si bien la cloche! C’est seulement depuis qu’ils sont là que je peux avoir la paix et tout le monde couché à dix heures.
Si c’est là que le bât te blesse, répondit Cambrinus, rappelle-toi que le roi de la bière est aussi l’inventeur du carillon. Je me fais fort de te fabriquer deux sonneurs mécaniques qui ressembleront comme deux gouttes d’encre à ces pauvres martyrs. Que le couvre-feu soit sonné par Jacques ou Martin, que t’importe, pourvu que tes jaquemarts le sonnent exactement!
— Mais que dira le grand Guillaume?
- Qui ça? ton grand niquedoule de greffier? Il n’en a que trop dit et, d’ailleurs, il radote. Le mayeur d’Erchin l’avait bien jugé : décidément il n’est plus bon qu’à mettre aux Vieux-Hommes!
Et il mit aux Vieux-Hommes le grand Guillaume et son ami Riboulet. Ils y sont toujours."
http://fr.wikisource.org/wiki/Martin_et_Martine
mercredi 14 avril 2010
lundi 12 avril 2010
samedi 10 avril 2010
jeudi 8 avril 2010
Lecture
"... Pour autant, toute forme d’obéissance est-elle souhaitable, ou même acceptable ? Quand on parle d’obéissance aveugle il semble bien que les frontières du raisonnable et du raisonné aient été franchies. Le sujet de l’obéissance n’aurait-il pas alors abandonné le minimum d’esprit critique qui lui évite de se placer en situation d’esclave, au point parfois d’accepter de réaliser des actes en opposition flagrante avec ses propres valeurs ? ..."
Intégral : http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/Textes/obeissance.htm
Intégral : http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/Textes/obeissance.htm
lundi 5 avril 2010
dimanche 4 avril 2010
vendredi 2 avril 2010
Le roman de la Rose
Un poème de JEAN DE MEUNG
LA VRAIE NOBLESSE
Les princes ne méritent pas
Qu’un astre annonce leur trépas
Plutôt que la mort d’un autre homme :
Leur corps ne vaut pas une pomme
De plus qu’un corps de charretier,
Qu’un corps de clerc ou d’écuyer,
Je les fais pareillement nus,
Forts ou faibles, gros ou menus,
Tous égaux sans exception
Par leur humaine condition.
Fortune donne le restant,
Qui ne saurait durer qu’un temps,
Et ses biens à son plaisir donne,
Sans faire acception de personne,
Et tout reprend et reprendra
Sitôt que bon lui semblera.
Si quelqu’un, me contredisant,
Et de sa race se targuant,
Vient dire que le gentilhomme
(Puisqu’ainsi le peuple les nomme)
Est de meilleure condition
Par son sang et son extraction
Que ceux qui la terre cultivent
Et du labeur de leurs mains vivent,
Je réponds que nul n’est racé
S’il n’est aux vertus exercé,
Nul vilain, sauf par ses défauts
Qui le font arrogant et sot.
Noblesse, c’est cœur bien placé,
Car gentillesse de lignée
N’est que gentillesse de rien
Si un grand cœur ne s’y adjoint.
Il faut donc imiter au mieux
Les faits d’armes de ses aïeux
Qui avaient conquis leur noblesse
Par leurs hauts faits et leurs prouesses ;
Mais, quand de ce monde ils passèrent,
Toutes leurs vertus emportèrent,
Laissant derrière eux leur avoir :
C’est tout ce qu’il reste à leurs hoirs ;
Rien d’autre, hors l’avoir, n’est leur,
Ni gentillesse, ni valeur,
À moins qu’à noblesse ils n’accèdent
Par sens ou vertu qu’ils possèdent.
Au clerc il est bien plus aisé
D’être courtois, noble, avisé
(je vous en dirai la raison)
Qu’aux princes et aux rois qui n’ont
De lettres la moindre teinture ;
Car le clerc trouve en écriture,
Grâce aux sciences éprouvées,
Raisonnables et démontrées,
Tous maux dont il faut se défaire
Et tout le bien que l’on peut faire :
Choses du monde il voit écrites
Comme elles sont faites et dites.
Il lit dans les récits anciens
Les vilenies de tous vilains
Et les hauts faits des héros morts,
De courtoisie un vrai trésor.
Bref il peut voir, écrit en livre,
Tout ce que l’on doit faire ou suivre ;
Aussi tout clerc, disciple ou maître,
Est noble, ou bien le devrait être ;
Le sachent ceux qui ne le sont :
C’est que le cœur trop mauvais ont,
Car ils sont plus favorisés
Que tel qui court cerfs encornés …
(Le Roman de la Rose)
Trad. A. Lagarde et L. Michard, éd. Bordas)
LA VRAIE NOBLESSE
Les princes ne méritent pas
Qu’un astre annonce leur trépas
Plutôt que la mort d’un autre homme :
Leur corps ne vaut pas une pomme
De plus qu’un corps de charretier,
Qu’un corps de clerc ou d’écuyer,
Je les fais pareillement nus,
Forts ou faibles, gros ou menus,
Tous égaux sans exception
Par leur humaine condition.
Fortune donne le restant,
Qui ne saurait durer qu’un temps,
Et ses biens à son plaisir donne,
Sans faire acception de personne,
Et tout reprend et reprendra
Sitôt que bon lui semblera.
Si quelqu’un, me contredisant,
Et de sa race se targuant,
Vient dire que le gentilhomme
(Puisqu’ainsi le peuple les nomme)
Est de meilleure condition
Par son sang et son extraction
Que ceux qui la terre cultivent
Et du labeur de leurs mains vivent,
Je réponds que nul n’est racé
S’il n’est aux vertus exercé,
Nul vilain, sauf par ses défauts
Qui le font arrogant et sot.
Noblesse, c’est cœur bien placé,
Car gentillesse de lignée
N’est que gentillesse de rien
Si un grand cœur ne s’y adjoint.
Il faut donc imiter au mieux
Les faits d’armes de ses aïeux
Qui avaient conquis leur noblesse
Par leurs hauts faits et leurs prouesses ;
Mais, quand de ce monde ils passèrent,
Toutes leurs vertus emportèrent,
Laissant derrière eux leur avoir :
C’est tout ce qu’il reste à leurs hoirs ;
Rien d’autre, hors l’avoir, n’est leur,
Ni gentillesse, ni valeur,
À moins qu’à noblesse ils n’accèdent
Par sens ou vertu qu’ils possèdent.
Au clerc il est bien plus aisé
D’être courtois, noble, avisé
(je vous en dirai la raison)
Qu’aux princes et aux rois qui n’ont
De lettres la moindre teinture ;
Car le clerc trouve en écriture,
Grâce aux sciences éprouvées,
Raisonnables et démontrées,
Tous maux dont il faut se défaire
Et tout le bien que l’on peut faire :
Choses du monde il voit écrites
Comme elles sont faites et dites.
Il lit dans les récits anciens
Les vilenies de tous vilains
Et les hauts faits des héros morts,
De courtoisie un vrai trésor.
Bref il peut voir, écrit en livre,
Tout ce que l’on doit faire ou suivre ;
Aussi tout clerc, disciple ou maître,
Est noble, ou bien le devrait être ;
Le sachent ceux qui ne le sont :
C’est que le cœur trop mauvais ont,
Car ils sont plus favorisés
Que tel qui court cerfs encornés …
(Le Roman de la Rose)
Trad. A. Lagarde et L. Michard, éd. Bordas)
jeudi 1 avril 2010
Une époque, un auteur : Michel Zevaco
..."A noter qu’au début du 20ème siècle, Michel ZEVACO était l’un des auteurs les mieux payés de France avec Gaston LEROUX, l’auteur des aventures de "Rouletabille" et du "Mystère de la Chambre Jaune"."
Le site : http://lieuxdits.free.fr/zevaco.html
Le temps
BALLADE DES DAMES DU TEMPS JADIS
Un poème de François Villon
Dites-moi où, n’en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiadès, ni Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Écho parlant quand bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop, plus qu’humaine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?
Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Abélard à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la reine
Qui commanda que Buridan
Fut jeté en un sac en Seine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?
La reine Blanche comme lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Biétris, Alis,
Haremburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne la bonne Lorraine
Qu'Anglais brûlèrent à Rouen ;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Prince, n'enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Qu'à ce refrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d'antan ?
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