Dont voici un extrait, vous trouverez le lien pour la lecture intégrale du conte en bas de celui-ci :
... " Connaissant, pour les avoir éprouvés, les tourments de l’amour, il alla sur-le-champ trouver son ami.
« Est-ce que tu perds la boule, lui dit-il, de donner ainsi ta fille en spectacle? Puisque ces enfants s’aiment tout de bon, que ne les maries-tu, plutôt que de les faire mourir à petit feu? »
« Tu vas déranger toutes nos habitudes, finit par dire le bourgmestre. Ils sonnent si bien la cloche! C’est seulement depuis qu’ils sont là que je peux avoir la paix et tout le monde couché à dix heures.
Si c’est là que le bât te blesse, répondit Cambrinus, rappelle-toi que le roi de la bière est aussi l’inventeur du carillon. Je me fais fort de te fabriquer deux sonneurs mécaniques qui ressembleront comme deux gouttes d’encre à ces pauvres martyrs. Que le couvre-feu soit sonné par Jacques ou Martin, que t’importe, pourvu que tes jaquemarts le sonnent exactement!
— Mais que dira le grand Guillaume?
- Qui ça? ton grand niquedoule de greffier? Il n’en a que trop dit et, d’ailleurs, il radote. Le mayeur d’Erchin l’avait bien jugé : décidément il n’est plus bon qu’à mettre aux Vieux-Hommes!
Et il mit aux Vieux-Hommes le grand Guillaume et son ami Riboulet. Ils y sont toujours."
http://fr.wikisource.org/wiki/Martin_et_Martine
vendredi 16 avril 2010
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