vendredi 27 février 2009

Balade du jour

Retourner à Rocamadour, version fantastique ? c'est ICI

John Berger

On pourrait ajouter que, depuis la mort de Harold Pinter, c’est aussi le dernier des vieux lions marxistes du Royaume-Uni, pas sûr que ça lui fasse plaisir, disons que c’est un des derniers écrivains «engagés» en Europe.

http://www.liberation.fr/livres/0101321980-les-toiles-de-berger

Publication posthume des Carnets...

Professeur de littérature contemporaine et écrivain,Thomas Clerc a édité le cours sur le Neutre qu'a proposé Barthes en 1977-78 au Collège de France (Seuil/IMEC, 2002).


nonfiction.fr : Qu'apporte la publication posthume des Carnets du voyage en Chine et du Journal de deuil pour appréhender l'œuvre de Barthes dans son ensemble?

http://www.nonfiction.fr/article-2225-entre_deuil_et_voyage__l_inactualite_de_barthes.htm

jeudi 26 février 2009

Une balade à Rocamadour

Cité vertige s'il en est, pour voir la vidéo, cliquez ICI

Politique

Dans La Voix du Nord

Clint Eastwood

"… De cette longue conquête pour la reconnaissance, Eastwood conserva plus qu’une rancune, une rage remâchée, qu’il place depuis lors inlassablement dans la bouche de ses personnages, déclinaisons voisines d’un même mercenaire irascible dont l’inspecteur Harry fut l’expression la plus pure. Ce personnage matriciel, à la fois double et ange noir du comédien, n’est pas un fou monstrueux, il a toute sa raison et de bonnes raisons de haïr le système. Là réside l’ambiguïté morale des personnages crépusculaires qu’il incarne dans nombre de ses films : la violence irrépressible et odieuse de cet homme blanc sadique, qui ne reconnaît ni Dieu ni maître, naît d’un dépit originel : l’inscription mystérieuse du mal dans l’âme des États-Unis. Ses films en cherchent la cause autant qu’ils en illustrent les symptômes… "

http://laviedesidees.fr/Clint-Eastwood-ou-les-grognements.html

mercredi 25 février 2009

President Obama Delivers



« As Carl Pope wrote in a recent blog entry: "What a four weeks!" Congress and the Obama administration continue to deliver a steady stream of environmental milestones.
The best environmental good news came in response to economic bad news: The American Recovery and Reinvestment Act contains approximately $80 billion in funding for promoting energy efficiency, renewable energy, and higher-mileage cars… »



http://action.sierraclub.org/site/MessageViewer?em_id=92921.0&dlv_id=80042

mardi 24 février 2009

La Boétie

« Le Discours de la servitude volontaire constitue une remise en cause de la légitimité des gouvernants, que La Boétie appelle « maîtres » ou « tyrans ». Quelle que soit la manière dont un tyran s'est hissé au pouvoir (élections, violence, succession), ce n'est jamais son bon gouvernement qui explique sa domination et le fait que celle-ci perdure. Pour La Boétie, les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par leur impéritie. Plus que la peur de la sanction, c'est d'abord l'habitude qu'a le peuple de la servitude qui explique que la domination du maître perdure. Ensuite vient l'idéologie (que Marx appellera opium du peuple) et les superstitions. Mais ces deux premiers moyens ne permettent de dominer que les ignorants. Vient le « secret de toute domination » : faire participer les dominés à leur domination. Ainsi, le tyran jette des miettes aux courtisans. Si le peuple est contraint d'obéir, les courtisans ne doivent pas seulement obéir, mais devancer les désirs du tyran. Aussi, ils sont encore moins libres que le peuple lui-même, et choisissent volontairement la servitude. Ainsi s'instaure une pyramide du pouvoir: le tyran en domine cinq, qui en dominent cent, qui eux-mêmes en dominent mille... Cette pyramide s'effondre dès lors que les courtisans cessent de se donner corps et âme au tyran. Alors celui-ci perd tout pouvoir acquis… »

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_de_La_Bo%C3%A9tie

lundi 23 février 2009

le Printemps des poètes

"Avec 15000 évènements disséminés dans toute la France, le Printemps des poètes s’affirme comme la principale manifestation dédiée à l’art de la poèsie. Sa 11e édition, placée sous le signe du rire, débutera le 2 mars..."

http://www.magazine-litteraire.com:80/content/Homepage/article.html?id=12700

vendredi 20 février 2009

France 24 - informations : Les Antilles

Edouard Glissant, poète et écrivain martiniquais

Roselyne Febvre reçoit Edouard Glissant, prix Renaudot 1959 qui vient de publier avec Patrick Chamoiseau "L'intraitable beauté du Monde", une réflexion sur l'élection de Barack Obama et sur le phénomène de créolisation.

Video :

http://www.france24.com:80/fr/20090219-politiques-edouard-glissant-poete-ecrivain-martiniquais

jeudi 19 février 2009

L'eau à la bouche

« J'ai vraiment mauvaise conscience par rapport à la poésie. Je sais depuis toujours que c'est la partie la plus importante de la littérature, celle qui permet de "visiter les profondeurs qui fécondent", qui décrit le mieux les états d'âme, les états d'amour, mais je la lis très peu… »


http://www.critiqueslibres.com:80/i.php/vcrit/19154

mercredi 18 février 2009

David Greilsammer

La critique :
http://www.classiquenews.com:80/applaudir/lire_article.aspx?article=2639&identifiant=2009217F4FRSKTVUEMQS855Q907XS3ZP

Musique

Poésie prophétique

Superbe production qui fut aussi l'événement lyrique du début de l'année 2009, et de surcroît en création française. Pour sa première américaine, l'opéra de chambre détonant de Philip Glass d'après les poèmes sélectionnés d'Allen Ginsberg n'avait pas été donné dans un tel déploiement scénique, magistralement unifié par le regard du metteur en scène Joël Jouanneau. Angers Nantes Opéra a démontré l'acuité critique des propos du poète, d'une étonnante clairvoyance visionnaire: crack financier, guerres cycliques, fin de la civilisation, corruption des démocraties, etc... Même inspiré par la drogue, l'écrivain homosexuel et militant conserve une sensibilité mordante et prophétique sur le devenir de notre société. Tout l'intérêt de la production française a clairement dévoilé la justesse et l'actualité de sa poésie.

http://www.classiquenews.com:80/ecouter/lire_article.aspx?article=2637&identifiant=2009217XUL7KYGEVIOJHXXBSB6PHVOO8

lundi 16 février 2009

Musique

Sur Radio-Canada - Audio-vidéo

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/util/endirect/culturelle.asx&promo%3Dstreaminglive&duree%3Dcourt

L'entreprise sociale...

« L’entreprise sociale n’est pas un statut. Mais plusieurs types d’entreprise se reconnaissent comme entreprises sociales : les sociétés coopératives ouvrières de production (Scop), les sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic), les entreprises d’insertion, les établissements et services d’aide par le travail (Esat), les entreprises adaptées et un grand nombre d’associations employeuses présentes sur le champ du développement durable. En forte progression, les entreprises du commerce équitable et les biocoops se définissent aussi comme des entreprises sociales. »

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2365206&rubId=786

dimanche 15 février 2009

Drôles d'histoires telles ce lion sorti de l'encrier...

...
"Compositions
Dans la classe, les questions fusent et sont prétextes pour Jean-Claude d'emmener les enfants dans de drôles d'histoires telles ce lion sorti de son encrier… Chacun veut lire un poème de l'auteur qu'ils ont découvert auparavant en classe. Depuis novembre, ils ont travaillé sur deux de ses recueils, lus de nombreuses poésies, appris à jouer avec les mots. Cette rencontre leur aura permis de voir la poésie sous un angle vivant et attrayant. Eux aussi vont composer leurs poèmes qui seront envoyés à la bibliothèque de Fécamp où ils seront exposés. Et le 12 mars ils participeront à des ateliers où ils auront le plaisir d'entendre des intervenants déclamer leurs poèmes.
Quant à Jean-Claude, il a en préparation un nouveau bestiaire, presque achevé, et l'année devrait voir la parution d'un recueil de récits et nouvelles."


http://www.paris-normandie.fr:80/index.php/cms/13/article/105553/__Jouer_avec_les_mots__

Chevaux 2 vent



« À l’instar des « Drapeaux de prière » tibétains dont il est inspiré, "Chevaux 2 vent" consiste en une installation poétique plastique dans l’espace public. Comme ses illustres prédécesseurs, il se compose de guirlandes colorées de petits rectangles de tissu imprimés de différents poèmes. Se mouvant au gré des courants, ils sont appelés « Chevaux de vent ». C’est ce mouvement dans les airs qui caresse au passage les textes imprimés et les disperse ainsi dans l’espace. Installés dans des rues, des places, des monuments ou dans des paysages champêtres, ils composent donc un véritable livre à ciel ouvert dans lequel on peut déambuler ou simplement laisser son esprit vagabonder dans le balancement des étoffes…



Autre apport graphique, le cheval imprimé sur chacun des rectangles et qui leur donne son nom. Si dans la tradition tibétaine, il porte les trois joyaux du bouddhisme, ici il s’agit de Pégase, le cheval ailé de la mythologie grecque. En effet Hésiode le décrit comme « un coursier ailé, inlassable à la course et qui passe dans l'air comme une rafale de vent. » Il est aussi le serviteur des poètes pour avoir transporté les neuf muses jusqu’à leur demeure sur le mont Hélicon. En reliant culture orientale et culture occidentale, il s’agit par ailleurs de rappeler que si l’Orient et l’Occident forment les deux faces d’un même monde, l’art est un patrimoine commun qui unie les hommes sans nier leurs différences. Du dialogue interculturel naît la richesse, le métissage étant tout sauf une uniformisation. »

http://www.paris-art.com:80/petites_annonces/petite_annonce/d_petite_annonce/20090213103007-1733.html

jeudi 12 février 2009

Explore, enjoy and protect the planet



« Agriculteur, inventeur, berger, naturaliste, explorateur et écologiste, John Muir naquit le 21 avril 1838 à Dunbar, en Ecosse. Jusqu'à l’âge de 11 ans, il fréquenta les écoles locales de cette petite ville côtière. En 1849, la famille Muir émigra aux Etats-Unis où elle s’installa d’abord à Fountain Lake, puis à Hickey Hill Farm près de Portage dans le Wisconsin. »


http://www.sierraclub.org/john_muir_exhibit/frameindex.html?http://www.sierraclub.org/john_muir_exhibit/life/french_muir_bio.html

Équité



http://www.20minutes.fr/article/299964/France-Beaucoup-de-Guadeloupeens-ont-fait-le-deuil-de-l-equite-dans-la-Republique-francaise.php

Des poèmes dans de fausses boîtes de médicaments

... pour réfléchir au système de santé

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i6v79ri4UXNg9pKMxodmnUWAHccA

mercredi 11 février 2009

La Petite Fille de la terre noire



La Petite Fille de la terre noire' s'inspire d'une situation réelle. Pourquoi avoir choisi la forme du conte tragique plutôt que celle du documentaire ?

J'ai découvert la situation des mineurs de la région de Pusan lors du tournage de mon précédent film, 'Entre chien et loup'. J'ai alors décidé d'y consacrer un film. Mais je ne voulais pas évoquer ces problèmes sociaux de façon directe. Par ailleurs, un documentaire sur ce sujet a déjà été fait. Mon intention était de transmettre l'atmosphère des lieux à travers le regard d'une enfant. En m'appuyant ainsi sur une esthétique particulière, je souhaitais faire dialoguer la jeune fille avec cet espace déserté et détruit.


http://www.evene.fr/cinema/actualite/cinema-coreen-jeon-soo-il-petite-fille-terre-noire-1802.php

Relaxation

cinq pieds + sept pieds + cinq pieds = 1 haïku

http://www.carevox.fr/Meditation-Le-haiku-ou-poeme-instantane-vous-connaissez.html

La Bergakademie

« Hardenberg arrive à Freiberg en décembre 1797, soit trente-deux ans après la fondation de la Bergakademie, alors que celle-ci est déjà connue par tous les géologues européens. Son audience s´étend même en dehors de l´Europe, faisant venir jusqu´à elle des étudiants d´Amérique du sud ou de Russie. D´où vient ce succès, qui fait de la petite ville située au pied des Monts Métallifères (Erzgebirge), à la fin du dix-huitième siècle, un des centres du savoir géologique ?



L´observation de la terre ouvre à une multiplicité infinie de formes, de matières, - comment Dieu a t-il pu concevoir, créer cet univers incroyablement divers ? Telliamed, le personnage de Benoît de Maillet qui, dans son ouvrage posthume paru en 1748, dévoile une chronologie longue de l´histoire terrestre, se questionne sur ce monde singulier dont le créateur semble indécelable :

Le principe d´une si grande variété dans les terrains, jointe aux lits divers en épaisseur et en substance, ainsi qu´en couleur, dont la plûpart de ces carrières étoient composées, embarrassoient étrangement sa raison. D´un côté si ce globe eût été crée en un instant dans l´état où nous le voyons, par la puissance d´une volonté aussi efficace qu´absolue, il lui paroissoit que sa substance solide eût été composée d´une seule matière, surtout qu´elle ne se trouveroit pas arrangée par lits posés les uns sur les autres avec justesse, même dans les inégalités de substance et de couleur ; ce qui dénotoit une composition successive, justifiée d´ailleurs par tant de corps étrangers, même ayant eu vie, insérés dans la profondeur de ces lits. Mais s´il falloit recourir à une autre origine de nos terreins, quoiqu´au dehors et au dedans de ces sortes de pétrifications il remarquât des traces presque infaillibles du travail de la mer, comment comprendre qu´elle eût pû les former, elle qui leur étoit alors si inférieure ? Comment se persuader qu´elle eût tiré de son sein des matériaux si divers, qu´il voyoit employés à leur construction ?

Contre une vision pessimiste, telle celle de Thomas Burnet pour lequel Dieu a provoqué le chaos afin de punir l´homme de ses péchés, le naturaliste des Lumières préfère croire à l´existence d´une évolution formatrice, à un progrès détectable dans tout ce qui l´entoure, hommes, animaux ou choses, et aussi bien dans le devenir de la terre. Or, si à la suite d´enquêtes botaniques, zoologiques ou mêmes anthropologiques, des familles, des espèces, des races ont été distinguées qui forment un ordre, si des classifications ont vu le jour à l´intérieur des domaines les plus divers tout au long de ce que Michel Foucault appelle "l´âge classique", il semble que l´ordre de la terre, lui, ne se laisse pas découvrir, - mais seulement quelques pans d´un monument dont on mesure la complexité. C´est l´âge, en géologie, des "théories de la terre", oeuvres individuelles, et pas encore de la "science de la terre", entreprise collective . »



http://www.larevuedesressources.org:80/spip.php?article1107

jeudi 5 février 2009

Économie sociale et solidaire

« On parle aujourd'hui d'économie sociale et solidaire pour faire référence aux entreprises et aux associations dont la finalité est davantage tournée vers la plus-value sociale ou environnementale que vers la recherche du gain financier. Cette utilité sociale, difficilement évaluable, est au cœur du projet économique des organisations de l'économie sociale et solidaire.
Lorsqu'une entreprise d’insertion remet sur pied quelqu'un en difficulté et le réinsère dans le monde du travail, elle lui apporte un mieux-être, comme à son entourage, et permet à la collectivité d'économiser des allocations chômage ou des minima sociaux. Lorsqu'un agriculteur en bio diffuse moins de pesticides dans l'environnement, il contribue à un meilleur environnement pour tous. Il a donc une utilité sociale, même si celle-ci ne se traduit pas, pour lui, par un revenu supplémentaire. »

http://www.atelier-idf.org/economie-sociale-solidaire/

...à l'époque où le Dragon prit forme...

…« Une reine, un pèlerin, un démon – et un roi censé sauver un monde. Né à l’aube des temps, à l’époque où le Dragon prit forme, le puissant Lailoken s’est retrouvé emprisonné dans un corps humain qui seul peut circonscrire ses pouvoirs. Il est devenu Merlinus, un sage itinérant expert en magie, destiné à œuvrer pour le bien des hommes. Sa rencontre avec la Licorne, elle-même une puissante créature éternelle, va le conduire à Ygrane, reine des Celtes, qui lui confie pour mission de trouver son roi, qu’elle a entrevu dans un songe. Merlinus s’acquitte de sa tâche, mais l’homme qu’il va découvrir est tout sauf un roi. Le mage saura-t-il changer sa destinée… C’est l’histoire épique d’une quête, celle de l’immortalité, qui va couvrir l’histoire de l’humanité – et celle des créatures magiques qui peuplent les recoins de son imaginaire. C’est une quête qui finit – et commence – en un lieu légendaire, Tintagel, situé au bord de la Mer Occidentale, avec le premier cri d’un roi nouveau-né. Un roi, héritier des Pendragon, nommé Aigle de Thor, ou… Arthor.
Dans la droite lignée des Brumes d’Avalon de Marion Zimmer Bradley, A.A. Attanasio unit toutes les légendes de création et de rédemption dans un songe aussi intemporel que les chants des druides, aussi puissant qu’un sortilège de Merlin. »


Illustration de couverture : Alain Brion.

http://www.elbakin.net/fantasy/news/9278-Calmann-Levy-leve-le-voile-sur-avril

mercredi 4 février 2009

Art and you

« …Les installations qui accompagnent ces vidéos rejouent dans l’espace le démembrement du langage, l’évanouissement des objets, l’écroulement de l’architecture. D’autres projets sont plus contemplatifs, comme par exemple Laisser passer l’orage et Merci pour rien. Les vidéos montrent toutes deux en plan fixe le déroulement accéléré d’une réalité qui finira par se soustraire à notre regard (la pluie sur le pare-brise, la floraison d’un arbre qui envahit le champ de la caméra).

Dans le travail d’Élise Forenty, le point de vue de l’anormal, du contre-exemple, du malentendu et du mineur, semble le plus juste à adopter pour énoncer les possibles, les promesses et autres affirmations de la vie. »

http://www.art-and-you.com:80/Mag/Breve/19638/5953

Comment va l'absurde

Extrait de la chronique de Fabienne Pascaud

« ...L'absurde selon Martin Crimp, 52 ans, héritier et compatriote de Harold Pinter, est plus sournois et littéraire. C'est dans l'âme de tout un chacun ou plutôt sa Ville intime (comme l'indique le titre) qu'il fouaille vérités et mensonges, débusque ce qui en nous est authentique ou créé par l'autre, l'environnement extérieur, le jeu... et les mirages du je. Avec un sens du suspense proche du polar, l'auteur piège son public dans des situations illusoires où font en plus semblant de se perdre ses personnages eux-mêmes. C'est alambiqué et un rien bavard, mystérieux et fabriqué en même temps. Dans un décor gris glacé abstrait, presque mental, Marc Paquien dirige heureusement Marianne Denicourt, André Marcon, Hélène Alexandridis en olympiens funambules dans une comédie en trompe-l'oeil où le virtuel menace sans fin de se réaliser. Etonnant exercice de voltige.
C'en est un aussi que celui de Jean-Michel Ribes avec Un garçon impossible, du Norvégien Petter S. Rosenlund, 41 ans. Si cette bouffonnerie cauchemardesque (étrangement proche de Victor ou les enfants au pouvoir, du surréaliste Roger Vitrac) finit par souffrir de ses excès mêmes, les acteurs mettent toute leur folie - douce ou pas - à incarner une microsociété malade de mensonges et de frustrations où les enfants ne peuvent que tuer pour exister. Ça se passe justement dans un hôpital. Comme ça se passait dans une banque. L'absurde s'émancipe. »

La chronique de Fabienne Pascaud

Absurde où tout un chacun devient le martien de l’autre ; faux-semblants et zéro repère au bout de la déroute ?


http://www.telerama.fr/art/voyage-en-absurdie,38717.php

mardi 3 février 2009

La vie sur Mars

d'Alain Malherbe, extrait :

http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/02/anthologie-pe-6.html

Alain Malherbe

« Alain Malherbe est parti trop tôt pour transmettre à son enfant toute sa soif de comprendre, son exigence du mot juste qui brise le vernis de conventions, son sens de la beauté. Il se disait faible, sans doute l’était-il, pourtant c’est la force et le rythme de sa poésie qui frappent chaque lecteur. Il a frayé la voie à de nombreux poètes.
Il a été reconnu d’un petit nombre qui l’encourageait, le questionnait, lui proposait des publications - il était cependant de plus en plus seul dans son creusement. Cette reconnaissance allait au-delà du milieu poétique on en trouvera témoignage dans ce dossier. C’est ainsi qu’il continuera de vivre : faisant fi des frontières. »


Laurent Grisel

http://www.horschamp.org/article.php3?id_article=2932

lundi 2 février 2009

Imagine

Poésie électronique

"D'après sa biographie, Fredo Viola est un musicien né à Londres et vivant aux États-Unis. Il a d'abord reçu une formation classique, officiant comme soprano dans une chorale de garçons réputée de Los Angeles durant son adolescence. En grandissant, ses références s'élargissent, allant de Bach, Bartok, Chostakovich, ou Stravinsky à Belle and Sebastian, Boards of Canada, Amon Tobin, Joni Mitchell, Biff Rose, Harry Nilsson…"

http://www.tudeblogues.com:80/2009/01/31/418-decouverte-fredo-viola

Pour un travail sur l’identité, c’est original...

Pour un travail sur l’identité, c’est original : c’est avec son deuxième livre que l’Américain Daniel Mendelsohn a rencontré le public français. En septembre 2007, "Les Disparus", roman de 900 pages, fut un événement de la rentrée littéraire, et avait obtenu le Prix Médicis.

http://www.rue89.com/cabinet-de-lecture/2009/02/01/aux-etats-unis-tout-le-monde-fait-de-lautofiction

Florence Cassez

Vidéos à voir

chez TOTUMMUNDUS :

http://totummundusagithistrionem.hautetfort.com/

Le chemin en question