Après avoir chargé Phil de veiller avec une bienveillance impartiale sur Lulu et Zébra, le corbeau part en avant. Et Phil, bon an mal an, se remet à parler l'anglais.
mercredi 30 septembre 2015
mardi 29 septembre 2015
NON à la peine de mort
Si vous ne l'avez déjà fait, signez la pétition ici : https://secure.avaaz.org/fr/stop_saudi_beheadings_loc/?anHtwab
Phil, Zébra, Lulu et Crasscoa ont une explication
Les quatre ont une explication
Transie, Zébra trembla de tout son corps, la pensée comme annihilée. Puis elle leva les yeux vers le corbeau qui planait au-dessus d'eux, tandis que Phil tapait du sabot en signe de mise en garde, considérant Lulu avec une animosité difficilement contenue.
— Mes excuses Crasscoa, dit Zébra, je vous ai insulté alors que Dieu vous envoie en cette épreuve si douloureuse pour moi afin de me soutenir. Je suis accablée. Comment ai-ju pu me tromper à ce point concernant cet individu ? Comment ai-je pu être si aveugle ! Et toi Phil, tu ne m'as pas prévenue.
Phil, navré, gardait la tête baissée, le chagrin de Zébra le submergeait. D'une voix mal assurée il déclara que lui aussi s'était mépris au sujet de Lulu, bien qu'il n'ait jamais été amoureux de lui, étant hétérosexuel et n'aimant pas les lions de par sa nature de cheval. Il se demanda alors pourquoi et comment il continuait de voir un lion en ce gros chat selon les affirmations de Crasscoa, qui miaulait en cet instant à pierre fendre, comme pour confirmer les dires du volatile, tandis que de son côté, Zébra continuait de trembler comme une condamnée. Ainsi formula-t-il cette chose le plus délicatement qu'il le put :
— Quel avatar chère Zébra ! S'il ne miaulait comme un âne bâté je continuerais d'être persuadé que nous avons là devant nous un lion et que c'est moi qui cours un danger certain en sa présence et non pas toi. Car les lions ont depuis les fables de Lafontaine généralement une empathie pour les rats et les souris dont l'un d'eux sauva un de leurs aïeux. Je suis tellement confus en te revoyant, en un passé récent, te tenir si près de lui.... nous avons frôlé le drame ! Mais sois sans crainte désormais, s'il t'approche je lui pulvérise le crâne. Ni une ni deux, sur le champ.
Le corbeau frôla les oreilles de Phil en poussant d'aigus croassements révoltés. De toute évidence, il avait décidé de se faire l'avocat de leur singulier diable. Phil en réponse piaffa de colère, s'ébroua violemment et émit des hennissements menaçants. Enfin, désemparé, il leva à son tour
les yeux vers le corbeau, le regard maintenant presque suppliant quoique l'on pût y voir encore une pointe d'arrogance imputable à son caractère de cheval mal luné dès lors qu'il se cognait au mur de l'incompréhension.
— Comment ai-je pu me fourvoyer à ce point. Tu as une explication Crasscoa ?
— Eh bien Lulu a en effet l'aspect d'un lion, n'en déplaise à la dessinatrice qui le montre au public en tant que chat, qu'il serait en réalité sans son handicap d'obésité. Lulu doit marcher longtemps à vos côtés pour retrouver sa forme initiale de chat ordinaire. La pêche étant interdite au Ruisseau Bleu, Dictys en a été pour ses frais, je pourvoirai à son alimentation. Il ne mangera pas Zébra... comment le pourrait-il après la campagne justement accablante pour les chats de la Compagnie Disney ?
— Il est vrai que Disney ne les a point épargnés reprit Zébra rassérénée, chez qui l'on pouvait déjà entendre juste une petite flamme d'orgueil snob, suffisant pour la ragaillardir, dans la voix.
Lulu avait cessé de miauler et la considérait gravement.
— J'ai rêvé de toi l'autre nuit, dit-il, en dépit que j'en pinçais pour ton compagnon avant l'attaque de l'aigle. Je nous voyais sur un bateau en ascension, une attraction vers le haut. Je n'avais pas du tout envie de te manger si tu veux savoir. J'appréciais ta compagnie au contraire. Et au petit matin l'aigle m'a attaqué à grands coups de bec. Si je n'avais pas été si gros, il m'emportait. D'où que je ne suis pas si sûr de vouloir redevenir le chat que j'étais avant. Mais Crasscoa insiste, et j'ai une dette envers lui : c'est lui qui m'a tiré des griffes de l'aigle.
— Moi aussi je t'aime en gros déclara Zébra. Si tu rapetisses, les vieux contentieux reprendront entre nous, je le crains fort. Je ne sais plus si je crois tant que ça aux rêves finalement. Et je ne suis pas sûre non plus que la campagne du vieux Disney ait eu l'impact que tu dis auprès des chats.
Lulu décida de plaider sa cause.
— Les chats modernes ne mangent plus de souris... sauf dans les pays très reculés où on n'a pas encore apporté la civilisation.
— Si Phil et Crasscoa veillent sur nous je veux bien tenter l'aventure... cependant ne te presse pas trop de maigrir, le temps de m'habituer, de me préparer à te voir en chat.
Le corbeau opina :
— J'aime mieux ça. Le volume de Lulu n'est pas près de fondre tout de suite, tu auras le temps de vaincre petit à petit ta peur. Fais-nous confiance.
Les trois se mirent en marche, le corbeau cessa de tourner en rond et vola de l'avant, vers un poste d'où il les attendrait.
lundi 28 septembre 2015
Le chemin jusqu'au lieu-dit du Héron
Sur le chemin vers le lieu-dit du Héron qu'ils escomptaient bien trouver tous les deux, Zébra et Phil marchaient pendant de longs moments sans parler, écoutant l'un l'autre la paix se communiquer entre eux. Une paix faite d'un vide certain, de joie sérieuse, de gravité légère. Mais quand l'intrigue du lion les reprenait, ils se mettaient à cogiter et se parlaient alors de vive voix. L'énigmatique Lulu les ramenait-il à leurs propres limites ?
— Nous avons été gonflés tout de même de braver le lion sur ce qu'il considérait être son territoire. Étions-nous suicidaires ? Eh bien, je ne le pense pas au fond. Il s'agit d'autre chose, déclara Zébra.
— L'attrait du ruisseau était plus fort que nous. Une fascination s'explique difficilement. Nous risquions notre peau mais nous avions l'espoir fou d'échapper à quelque chose de pire si nous ne remuions pas notre carcasse. Ma chère et vieille compagne de toujours ne m'a pas retenu, au contraire !... Mais je l'ai emportée avec moi par l'esprit et je la porte dans mon cœur, toujours. Ce n'est pas tant ton argument de l'abattoir qui m'a convaincu de partir. Au fond, c'est elle, ma vieille compagne qui m'a dissuadé de rester auprès d'elle. Nous ne devions pas nous quitter sur une note triste tu comprends. Même si de toute façon, je la garde toujours jeune dans mon esprit parce que "c'est la femme de ma vie" comme disent les humains. C'est elle qui m'a demandé de veiller sur toi. Au début, quand j'ai appris la présence du lion, j'ai été à deux doigts d'abandonner ma mission, je t'aurais ramené avec nous dans le pré quoi qu'il en soit. Mais l'attrait de cette marche a été le plus fort... et si j'avais déçu ma vieille compagne, notre couple était mort car elle est très exigeante en amour ma compagne. Cet amour se nourrit désormais de cette mission que nous avons elle et moi de t'accompagner Zébra. Elle par la pensée, en envoyant son émissaire, l'heureux moi-même.
— C'est beau l'amour ! Je nourris le vôtre et me nourris de votre tendresse. Incroyable quand on y pense. Mais j'y crois mon cher Phil.
— Et tu n'as pas rencontré "l'homme de ta vie", toi Zébra ?
— J'ai bien peur que si et j'en tremble d'un bonheur inespéré. En la personne du lion Lulu j'ai trouvé... j'ai éprouvé des sensations inimaginables... je pense que c'est très fort entre nous.
Phil toussota. "je crains que.... commença-t-il avant que le silence ne les reprenne tous les deux, ne les enveloppe à nouveau dans une profonde paix, comme si l'esprit du ruisseau s'emparait d'eux à nouveau. Les ravissait pour les protéger.
Bientôt ils virent des hérons tournoyer au-dessus de ce qui devait être encore le ruisseau, à quelques centaines de mètres d'où ils se trouvaient.
— Eh bien Pégase avait vu juste sur ce point. Il y a bien un lieu de rendez-vous des hérons dans la contrée. Mais si la pêche y est interdite je me demande bien pourquoi les hérons s'y retrouvent. Pour s'y reproduire peut-être ? S'y faire la cour ? Lulu... si c'est bien là qu'il se trouve, minauda Phil, doit avoir du mal à s'y sentir chez lui. C'est un lieu très investi, et en nombre, par d'autres. Des volatiles de caractère. ☼ À forte personnalité ! À moins que ton rêve n'ait été juste qu'au sujet de la révélation de l'endroit.
À ce moment un corbeau croassa au-dessus d'eux : "Quelle mauvaise foi, Phil ! Pourquoi lui mens-tu à cet instant ? Mais dis-lui donc à ta protégée que nous avons fait connaissance pendant qu'elle dormait. Et que moi aussi, à l'instar de Pégase je t'ai indiqué l'endroit fréquenté par les hérons, où le poisson a amené Dictys avant de piquer une tête. Tu as tort, Phil, d'avoir honte de moi, je suis un indicateur hors pair certes, mais doté d'une éthique certaine et non pas, et je tiens à le préciser, d'une certaine éthique. Quand je livre une information, c'est pour la bonne cause. D'autres de mon espèce il est vrai ne sont pas aussi exigeants... mais...."
Phil était confus, Zébra ravie. Ainsi, son rêve avait dit vrai, elle allait retrouver son lion, le mensonge de Phil importait peu au regard de cette joie. L'humeur de Zébra ramena un peu de légèreté à l'ambiance que le corbeau venait de pourrir selon l'appréciation du canasson à tête de mule en lequel l'oiseau mécontent menaçait de transformer Phil. Le beau vieux cheval, bon gré mal gré, laissa le corbeau se présenter après avoir lui-même bredouillé des excuses selon un manque de diplomatie assez habituel chez lui, à moins que la malédiction n'eût commencé à opérer et ne fût revenue en boomerang sur l'oiseau :
— Ma vue baisse, corbeau, avec l'âge, et j'ai tendance à vous confondre tous, vous, les corbeaux. Pour moi, un corbeau est un corbeau et les corbeaux sont tous les mêmes.
À quoi le volatile s'était défendu :
— C'est quelque peu raciste l'ami ! Je te croyais au-dessus de cela. Ton cerveau est bourré de clichés ! J'ai une personnalité, ne t'en déplaise. Des collègues de "ma race" par exemple n'indiquent rien du tout, d'autres par contre se font indics en dépit du bon sens et vont jusqu'à trahir des amitiés car ils n'ont pas de ligne de conduite précise. D'autres encore cèdent au chantage parce qu'ils manquent d'adresse ou de courage. Nous avons notre personnalité pour certains d'entre nous et un manque de personnalité concernant d'autres parmi nous. Il est vrai cependant que dans l'ensemble nous sommes enclins à nous tourner vers la fonction de journaliste. Cela est écrit dans notre ADN, sans nul doute. Cela dit, mon nom est Crasscroa, je suis enchanté de vous connaître mademoiselle Zébra.
Zébra avait répondu, les yeux pleins d'étoiles.
— Crasscroa, vous vous trouvez juste sous un petit nuage que le ciel a pris au ruisseau. Vous avez un peu du ruisseau sur votre tête. Comme si vous portiez un chapeau. Signe que le ruisseau bleu nous envoie afin que nous vous acceptions parmi nous. Un ami de plus pour cette marche : nous sommes quatre désormais : le lion, Phil, vous et moi.
— Oui, enfin mademoiselle Zébra, il faut me compter double ou ne point me compter du tout, du fait que je vole. Je pourrai ainsi vous devancer de beaucoup et revenir vous informer d'éventuels dangers. Votre Lulu par exemple a besoin de secours. Après avoir subi l'attaque d'un aigle, rare dans ces parages, il n'est plus que l'ombre de lui-même.
Zébra, interdite, ne pipa mot. Quant à Phil, pour qui c'était aussi une nouvelle cette fois, et des plus inattendues, il s'exclama :
— "L'ombre de lui-même" comment ça ? Déjà s'efforçait-il à n'être qu'une ombre pour nous. Comment pourrait-il être l'ombre d'une ombre ?
— Je vois que sa présence vous importunait beaucoup, monsieur Phil. Parce que vous étiez aveugle. Il est évident que ce "lion" comme vous dites, vous lui avez donné trop d'une certaine importance, d'où que vous le vouliez réduire à une ombre. Je suis visionnaire en tant que corbeau qui se respecte et puis vous affirmer maintenant, à cette heure favorable, que votre lion est en réalité un simple chat de gouttière. Les plus beaux parmi les chats à mon sens. Mais chat de gouttière tout de même.
Zébra cria "Il dit n'importe quoi ce vilain ! Vous êtes indigne tout compte fait de faire partie de notre marche entre amis. Vous imaginez ma position si Lulu est réellement un chat ? En tant que souris il m'est interdit de fréquenter un chat : erreur mortelle ! Crasscroa à la noix."
D'autorité le corbeau reprit :
— Je dis moi, que vous avez donné une importance malsaine à cet individu. Quand vous verrez en quel état l'a réduit l'aigle, après son attaque, vous comprendrez sa condition, son humble condition de chat. Et votre erreur. Si les souris, il est vrai, grâce à ce remarquable Disney se sont élevées dans la considération générale qu'on a d'elles jusqu'à être anoblies par ce puissant mentor, le chat tout au contraire souffre toujours, en raison de la réputation que lui a fait ce néanmoins respectable individu, d'un certain discrédit auprès de nombreuses gens. Nous savons ce que c'est, nous les corbeaux, de souffrir injustement de discrédit ! Je comprends, qu'en tant que souris, vous ayez intérêt à être conformiste et à éprouver du même coup du dégoût pour les chats. Mais soyez, ma chère, pour le moins un peu condescendante et consentez à un peu de pitié à son égard car je le répète ce chat n'est plus que l'ombre...de l'ombre de...
— Moi ! Une marcheuse ! et non pas une trottinneuse, ne suis pas juste une souris justement. J'ai transcendé cette condition initiale ...
Zébra se rendit compte de sa fragilité car elle venait d'avoir deux attitudes très différentes à l'égard de Crasscroa : parfois elle se comportait en souris, parfois elle était plus que cela et allait sans peur à la rencontre d'un lion. Quand il s'agissait de chat... elle fondait à nouveau sous l'effet de la peur et redevenait simple souris, snob à souhait comme toutes les souris, si la narratrice peut se permettre discrètement de donner ici son avis.
— Je ne sais plus très bien où j'en suis admit-elle.
Là-dessus les trois compères entendirent une plainte. C'était Lulu qui miaulait :
— Adoptez-moi. Je serai sage comme une image et resterai désormais dans la lumière et la chaleur de votre amitié si vous voulez bien m'accorder cette faveur.
Les quatre ont une explication
Transie, Zébra trembla de tout son corps, la pensée comme annihilée. Puis elle leva les yeux vers le corbeau qui planait au-dessus d'eux, tandis que Phil tapait du sabot en signe de mise en garde, considérant Lulu avec une animosité difficilement contenue.
— Mes excuses Crasscoa, dit Zébra, je vous ai insulté alors que Dieu vous envoie en cette épreuve si douloureuse pour moi afin de me soutenir. Je suis accablée. Comment ai-ju pu me tromper à ce point concernant cet individu ? Comment ai-je pu être si aveugle ! Et toi Phil, tu ne m'as pas prévenue.
Phil, navré, gardait la tête baissée, le chagrin de Zébra le submergeait. D'une voix mal assurée il déclara que lui aussi s'était mépris au sujet de Lulu, bien qu'il n'ait jamais été amoureux de lui, étant hétérosexuel et n'aimant pas les lions de par sa nature de cheval. Il se demanda alors pourquoi et comment il continuait de voir un lion en ce gros chat selon les affirmations de Crasscoa, qui miaulait en cet instant à pierre fendre, comme pour confirmer les dires du volatile, tandis que de son côté, Zébra continuait de trembler comme une condamnée. Ainsi formula-t-il cette chose le plus délicatement qu'il le put :
— Quel avatar chère Zébra ! S'il ne miaulait comme un âne bâté je continuerais d'être persuadé que nous avons là devant nous un lion et que c'est moi qui cours un danger certain en sa présence et non pas toi. Car les lions ont depuis les fables de Lafontaine généralement une empathie pour les rats et les souris dont l'un d'eux sauva un de leurs aïeux. Je suis tellement confus en te revoyant, en un passé récent, te tenir si près de lui.... nous avons frôlé le drame ! Mais sois sans crainte désormais, s'il t'approche je lui pulvérise le crâne. Ni une ni deux, sur le champ.
Le corbeau frôla les oreilles de Phil en poussant d'aigus croassements révoltés. De toute évidence, il avait décidé de se faire l'avocat de leur singulier diable. Phil en réponse piaffa de colère, s'ébroua violemment et émit des hennissements menaçants. Enfin, désemparé, il leva à son tour
les yeux vers le corbeau, le regard maintenant presque suppliant quoique l'on pût y voir encore une pointe d'arrogance imputable à son caractère de cheval mal luné dès lors qu'il se cognait au mur de l'incompréhension.
— Comment ai-je pu me fourvoyer à ce point. Tu as une explication Crasscoa ?
— Eh bien Lulu a en effet l'aspect d'un lion, n'en déplaise à la dessinatrice qui le montre au public en tant que chat, qu'il serait en réalité sans son handicap d'obésité. Lulu doit marcher longtemps à vos côtés pour retrouver sa forme initiale de chat ordinaire. La pêche étant interdite au Ruisseau Bleu, Dictys en a été pour ses frais, je pourvoirai à son alimentation. Il ne mangera pas Zébra... comment le pourrait-il après la campagne justement accablante pour les chats de la Compagnie Disney ?
— Il est vrai que Disney ne les a point épargnés reprit Zébra rassérénée, chez qui l'on pouvait déjà entendre juste une petite flamme d'orgueil snob, suffisant pour la ragaillardir, dans la voix.
Lulu avait cessé de miauler et la considérait gravement.
— J'ai rêvé de toi l'autre nuit, dit-il, en dépit que j'en pinçais pour ton compagnon avant l'attaque de l'aigle. Je nous voyais sur un bateau en ascension, une attraction vers le haut. Je n'avais pas du tout envie de te manger si tu veux savoir. J'appréciais ta compagnie au contraire. Et au petit matin l'aigle m'a attaqué à grands coups de bec. Si je n'avais pas été si gros, il m'emportait. D'où que je ne suis pas si sûr de vouloir redevenir le chat que j'étais avant. Mais Crasscoa insiste, et j'ai une dette envers lui : c'est lui qui m'a tiré des griffes de l'aigle.
— Moi aussi je t'aime en gros déclara Zébra. Si tu rapetisses, les vieux contentieux reprendront entre nous, je le crains fort. Je ne sais plus si je crois tant que ça aux rêves finalement. Et je ne suis pas sûre non plus que la campagne du vieux Disney ait eu l'impact que tu dis auprès des chats.
Lulu décida de plaider sa cause.
— Les chats modernes ne mangent plus de souris... sauf dans les pays très reculés où on n'a pas encore apporté la civilisation.
— Si Phil et Crasscoa veillent sur nous je veux bien tenter l'aventure... cependant ne te presse pas trop de maigrir, le temps de m'habituer, de me préparer à te voir en chat.
Le corbeau opina :
— J'aime mieux ça. Le volume de Lulu n'est pas près de fondre tout de suite, tu auras le temps de vaincre petit à petit ta peur. Fais-nous confiance.
Les trois se mirent en marche, le corbeau cessa de tourner en rond et vola de l'avant, vers un poste d'où il les attendrait.
samedi 26 septembre 2015
vendredi 25 septembre 2015
Le réveil de Zébra
9h33, je viens d'apporter quelques corrections et ajouts à mon texte, mis en ligne tôt ce matin :
Au réveil, Zébra vit Phil qui la regardait d'un air patelin en mâchouillant quelques herbes.
— Dis-donc ma vieille tu as fait une sacrée grasse matinée, remarqua-t-il en guise de bonjour.
— On a décidé de se parler en anglais le plus souvent possible. Tu as oublié que nous devions nous rendre en Irlande ?
— Pour l'instant nous faisons un long détour pour atteindre le sud de l'Espagne. Nous avons le temps pour l'Irlande. Bon alors, c'était quoi ce rêve qui te faisait marmonner de temps à autre comme une petite mémé que tu vas devenir si tu restes trop longtemps à dormir.
— J'ai eu un rêve de devin, Phil. Sans forfanterie de ma part. Quelle histoire, ma parole ! Et des rebondissements comme dans un thriller tu vois, mais chic, pas de sang partout ! et ça s'est bien fini.
— Tu me racontes ?
— Je résume. J'ai d'abord vu Pégase, le cheval blanc ailé. Il m'a montré où se trouvait Lulu. En fait, le pêcheur qu'il voulait rejoindre a eu une embrouille avec un poisson qui refusait de se laisser attraper et l'a baladé durant quelques kilomètres. Lulu suivait. Le pêcheur s'appelait Dictys ou quelque chose comme ça. De milieu snob ce pêcheur... c'est déjà rare en soi mais ce n'était rien ce nom en comparaison des événements, plus exceptionnels encore qui se produisirent. Le poisson, arrivé au lieu-dit du héron, l'endroit secret dont Pégase m'avait touché un mot, s'est libéré du pêcheur. Il l'a planté là, et le héron qui était tombé du ciel d'un seul coup, planté là du même coup, et Lulu, toujours à suivre Dictys, tirait une drôle de tête aussi. Un poisson qui se débine de cette manière, du jamais vu. Ça a rendu Lulu mystique. Il a déclaré que ce poisson était probablement l'esprit du ruisseau qui s'était manifesté de cette manière, histoire de dire "Pêche interdite chez moi" en quelque sorte. D'un coup le rêve me montre en bateau avec Lulu, toujours mystique depuis sa déconvenue, qui me cite quelque chose de biblique que je me rappelle assez bien : le royaume des cieux est comme un grand filet jeté dans la mer du monde... nous étions bien au sec sur un bateau, et pourtant nous étions dans le filet... c'était extraordinaire ...
— Mouais. Je crois plutôt, moi, que le filet en question, c'est le ruisseau. Le ruisseau qui va se jeter dans la mer et qui en soi est un peu le royaume des cieux quand Lulu n'est pas là à nous coller aux basques.
— Je retiens l'idée du ruisseau vu comme royaume des cieux... sauf que lui ne va pas attraper de poisson mais en reçoit plutôt, et encore plus quand il fera partie du grand tout.
— Il fait déjà partie du grand tout en existant en tant que ruisseau...reprit Phil en réfléchissant comme jamais depuis le début de sa retraite où il avait pris le parti d'être philosophe. Il va d'abord rencontrer une petite rivière cet adorable rivulet, mais.... s'interrompit-il, l'air concentré et étonné, si on va par là : adieu! plus de ruisseau. Alors que le ruisseau existe toujours en réalité, en dépit même qu'il se jette dans la rivière. Conclusion, ajouta-t-il, péremptoire, une partie de ses eaux seulement rejoint la mer. Ce ruisseau c'est un perpétuel renouvellement d'eau cristalline... le filet dont te parlait Lulu dans ce rêve, c'est effectivement autre chose. Le passage de la vie à la mort à la vie.
— Exactement. Néanmoins, on peut considérer de même que le royaume des cieux est en perpétuel renouvellement, mais lui, plutôt dans le sens de l'agrandissement perpétuel, du fait de tous ces poissons morts qu'il ressuscite en lui ouvrant les portes. Me voilà devin tu crois, Phil ?
— Te voilà rassurée surtout. Ton - Je - veille sur toi ou quelque chose comme ça. Je suis nouvellement philosophe et donc désormais sceptique de nature.
— Alors que j'ai entendu une parole biblique ?
— Tout cela mérite réflexion. Si on allait voir ce lieu-dit du héron ? Hein ?
Phil et Zebra mangèrent un peu d'herbe alentour, Zebra s'étant adpatée au régime de Phil. Et ils se mirent en marche.
Au réveil, Zébra vit Phil qui la regardait d'un air patelin en mâchouillant quelques herbes.
— Dis-donc ma vieille tu as fait une sacrée grasse matinée, remarqua-t-il en guise de bonjour.
— On a décidé de se parler en anglais le plus souvent possible. Tu as oublié que nous devions nous rendre en Irlande ?
— Pour l'instant nous faisons un long détour pour atteindre le sud de l'Espagne. Nous avons le temps pour l'Irlande. Bon alors, c'était quoi ce rêve qui te faisait marmonner de temps à autre comme une petite mémé que tu vas devenir si tu restes trop longtemps à dormir.
— J'ai eu un rêve de devin, Phil. Sans forfanterie de ma part. Quelle histoire, ma parole ! Et des rebondissements comme dans un thriller tu vois, mais chic, pas de sang partout ! et ça s'est bien fini.
— Tu me racontes ?
— Je résume. J'ai d'abord vu Pégase, le cheval blanc ailé. Il m'a montré où se trouvait Lulu. En fait, le pêcheur qu'il voulait rejoindre a eu une embrouille avec un poisson qui refusait de se laisser attraper et l'a baladé durant quelques kilomètres. Lulu suivait. Le pêcheur s'appelait Dictys ou quelque chose comme ça. De milieu snob ce pêcheur... c'est déjà rare en soi mais ce n'était rien ce nom en comparaison des événements, plus exceptionnels encore qui se produisirent. Le poisson, arrivé au lieu-dit du héron, l'endroit secret dont Pégase m'avait touché un mot, s'est libéré du pêcheur. Il l'a planté là, et le héron qui était tombé du ciel d'un seul coup, planté là du même coup, et Lulu, toujours à suivre Dictys, tirait une drôle de tête aussi. Un poisson qui se débine de cette manière, du jamais vu. Ça a rendu Lulu mystique. Il a déclaré que ce poisson était probablement l'esprit du ruisseau qui s'était manifesté de cette manière, histoire de dire "Pêche interdite chez moi" en quelque sorte. D'un coup le rêve me montre en bateau avec Lulu, toujours mystique depuis sa déconvenue, qui me cite quelque chose de biblique que je me rappelle assez bien : le royaume des cieux est comme un grand filet jeté dans la mer du monde... nous étions bien au sec sur un bateau, et pourtant nous étions dans le filet... c'était extraordinaire ...
— Mouais. Je crois plutôt, moi, que le filet en question, c'est le ruisseau. Le ruisseau qui va se jeter dans la mer et qui en soi est un peu le royaume des cieux quand Lulu n'est pas là à nous coller aux basques.
— Je retiens l'idée du ruisseau vu comme royaume des cieux... sauf que lui ne va pas attraper de poisson mais en reçoit plutôt, et encore plus quand il fera partie du grand tout.
— Il fait déjà partie du grand tout en existant en tant que ruisseau...reprit Phil en réfléchissant comme jamais depuis le début de sa retraite où il avait pris le parti d'être philosophe. Il va d'abord rencontrer une petite rivière cet adorable rivulet, mais.... s'interrompit-il, l'air concentré et étonné, si on va par là : adieu! plus de ruisseau. Alors que le ruisseau existe toujours en réalité, en dépit même qu'il se jette dans la rivière. Conclusion, ajouta-t-il, péremptoire, une partie de ses eaux seulement rejoint la mer. Ce ruisseau c'est un perpétuel renouvellement d'eau cristalline... le filet dont te parlait Lulu dans ce rêve, c'est effectivement autre chose. Le passage de la vie à la mort à la vie.
— Exactement. Néanmoins, on peut considérer de même que le royaume des cieux est en perpétuel renouvellement, mais lui, plutôt dans le sens de l'agrandissement perpétuel, du fait de tous ces poissons morts qu'il ressuscite en lui ouvrant les portes. Me voilà devin tu crois, Phil ?
— Te voilà rassurée surtout. Ton - Je - veille sur toi ou quelque chose comme ça. Je suis nouvellement philosophe et donc désormais sceptique de nature.
— Alors que j'ai entendu une parole biblique ?
— Tout cela mérite réflexion. Si on allait voir ce lieu-dit du héron ? Hein ?
Phil et Zebra mangèrent un peu d'herbe alentour, Zebra s'étant adpatée au régime de Phil. Et ils se mirent en marche.
jeudi 24 septembre 2015
In the sea of this world le filet est jeté
Au matin le réveil se fait en douceur par les paroles que lui murmure en français et de très loin cependant le chat Lulu. Zébra se répète la phrase comme un mantra avant d'ouvrir les yeux.
mercredi 23 septembre 2015
Au matin, encore endormie, le rêve de Zébra prend une tournure plus réaliste
Zébra ne s'est toujours pas réveillée, mais le rêve du lion et du pêcheur revient, prenant au matin une tournure plus réaliste qui ne devrait pas tarder à la réveiller. Les émotions sont fortes durant ce sommeil peuplé d'individus à forte personnalité :
Faute d'orthographe au mot atterrir. Excusez la dessinatrice en herbe trop pressée !
mardi 22 septembre 2015
La terre se fait maternelle
Cette nuit-là la Terre se fit maternelle pour Phil et Zébra, enveloppée d'un ciel étendant sa grande ombre étoilée au-dessus d'eux. Phil se persuada que celle qui n'avait pas voulu les accompagner, cabossée par l'âge, n'irait pas aux abattoirs. La cavalière qui la montait lui récitait le poème qu'il est en train de chanter à Zébra. Les poèmes sont des gardiens de l'âme se dit-il, si ma compagne a rendu son dernier souffle, c'est en paix.... sinon elle se trouve toujours à la ferme. Phil pense ensuite à la passion de Zébra pour le lion ou plutôt pour une ombre, car Lulu n'aime rien tant que se comporter comme une ombre qui colle aux sabots.
Pendant que Phil veille sur son amie, Zébra visionne le pêcheur suivi de son lion, lui-même suivant un poisson guide.
Pendant que Phil veille sur son amie, Zébra visionne le pêcheur suivi de son lion, lui-même suivant un poisson guide.
Suite du poème dont l'auteur se nomme Madeleine Delbrêl :
Une petite bougie
Ca peut éclairer le soir
Ca peut éclairer le noir
Ca peut éclairer la nuit.
Ca peut éclairer la vie.
Une bougie dans le soir
Fait que le soir n'est plus noir,
Que le noir n'est plus la nuit
Qu'il n'est pas nuit dans la vie.
Une étoile dans le coeur
Ca n'est pas facile à voir
Pour les coeurs qui sont ailleurs.
Une petite bougie,
Une étoile dans le noir
Pour les chemineaux du soir.
Une petite bougie,
Ca enflamme un brin de paille
Et la paille, maille à maille
Tombe en petits grains,
Grain par grain et brin par brin.
Ils tombent sur le buisson
Le buisson brûle en chantant
Et flambe au bord de la route.
Le feu de la route est pris
Il fonce vers l'horizon
Il tient le monde en prison
Ses bras de flamme l'ont pris.
Mais le feu ouvre ses bras
Le monde est rouge de braise
Le monde est comme une rose
Plus de soir et plus de noir
Plus de noir et plus de soir.
Le feu grimpe vers le ciel
Vers un ciel qui est tout noir
Et quand il arrive au ciel
Pour y mettre l'incendie
Une petite bougie
Tremble dans la main du ciel.
Le ciel dort sans arc-en-ciel
Une étoile dans le coeur
Pour d'autres coeurs sans bonheur
dimanche 20 septembre 2015
She has a dream
Tandis que le soir venu, Phil observe seul les étoiles, Zebra, que le chagrin a abattu observe aussi le ciel mais en rêve. Le ciel, que nous le voyions à l'état endormi ou éveillé crée de toute façon du rêve. Pégase apparaît à Zébra, non pas sous la forme étoilée de la constellation mais sous celle de la symbolique grecque, et lui assure que Lulu s'est mis à suivre comme une ombre, le pêcheur Dictys, lui-même suivant un poisson joueur qui le guide vers un lieu secret.
mercredi 16 septembre 2015
À propos de pêche
La pêche industrielle : http://sans-voixinfos.hautetfort.com/archive/2015/09/16/il-y-a-urgence-5685559.html
Phil tourne son regard vers Zébra
Phil, alors que le crépuscule n'est pas encore arrivé, ne pointe plus le museau vers le ciel pour guetter les premières étoiles. Il comprend que Zébra s'est pris d'un amour passionnel pour Lulu, et, sans en concevoir de jalousie en ressent un certain regret... mélancolique soudain, il croit entendre l'appel de sa vieille compagne, peut-être déjà partie pour l'abattoir selon Zébra, "pourtant pas devin mais simplement lucide" . Il soupire ! Sa vieille compagne alezane n'a pas voulu vagabonder avec eux par monts et par vaux, s'en remettant aux humains pour une vieillesse heureuse, comme il la regrette en cet instant trouble où il sent son amie lui préférer un vieux lion qui ne l'inspire pas, mais alors pas du tout. Zébra a-t-elle raison de s'attacher à Lulu ? Nous le verrons plus tard. Pour l'heure voici un moment crucial de cette scène, où Phil tente de ramener Zébra à plus de pondération dans les sentiments que lui inspire Lulu :
mardi 15 septembre 2015
Le ruisseau bleu : la disparition de Lulu
Zébra dit à peu près n'importe quoi pour exprimer son inquiétude au sujet de l'absence prolongée de Lulu. Phil écoute d'une oreille distraite, guettant le crépuscule et les premières étoiles. Où l'on voit que Zébra s'est plus attachée au lion, que ce cheval à la retraite aux allures de jument selon la perception qu'en a le vieux lion pourtant aguerri à ne pas se laisser piéger par les images, et plus précisément la réception qu'on en a.
dimanche 13 septembre 2015
Un poisson du ruisseau bleu
Ce ruisseau bleu abrite certains poissons joueurs qui ne se laissent pas ferrer facilement : ici, le pêcheur, fasciné, lâche du lest au lieu de tirer sur la ligne ... au grand dam du lion Lulu qui n'aura rien à chaparder dans la besace :
La chanson qui me trotte dans la tête depuis ce matin, elle est venue toute seule, sous l'incitation de personne, comme une grande : https://www.youtube.com/watch?v=4Qt57c7rnHM
vendredi 11 septembre 2015
jeudi 10 septembre 2015
mercredi 9 septembre 2015
mardi 8 septembre 2015
lundi 7 septembre 2015
Le rêve éveillé — Zebra médite sur la présence du lion
La question des réfugié(e)s de guerres atroces revenant chaque jour désormais je me prends à rêver éveillée : pour empêcher les gens qui fuient les atrocités de se noyer, on enverrait par dizaines des bateaux allant les chercher ou les secourir comme cela commence déjà à se faire. Par milliers à travers l'Europe, des maisons s'ouvriraient, des bâtiments qui ne servent plus seraient mis aux normes sanitaires pour les réfugiés, des écoles montées en moins de temps qu'il ne faut pour le dire seraient créées pour les enfants, beaucoup de parents pouvant s'improviser professeurs, ne manqueraient en fait que les locaux. Un grand élan d'amour tel que les châteaux, les résidences secondaires, tout serait partagé... les réfugiés donnant le coup d'envoi d'un monde nouveau, celui de l'amour. Une révolution de velours en somme. Pourquoi pas. Déjà le rêver, afin que cela advienne. Les valeurs de partage mises en avant et quitter les vieux fantasmes malodorants de l'échelle sociale à grimper, toutes ces vieilles valeurs mesquines pour réaliser le rêve de la fraternité effective. Nous n'osons pas y croire, et pourtant, si cela arrivait ? Du même coup les animaux profiteraient de cet élan d'amour : plus de corridas, plus d'abattoirs, nous vivrions frugalement et dans le partage. Déjà espérer fortement cette fraternité. Dans le même élan d'amour, les Grecs seraient secourus par une Angela Merkel transformée grâce aux réfugiés en grande sœur de l'amour. Oui, pourquoi pas ? Ce rêve éveillé matinal me donne de l'allant, c'est une sorte d'exercice spirituel que l'on appelle : l'objectivation. Oui à la fraternité des peuples pour n'en former qu'un seul, le peuple des humains fraternels, oui à l'amour comme s'il en pleuvait, oui à la révolution de velours. Imagine : https://www.youtube.com/watch?v=DVg2EJvvlF8
dimanche 6 septembre 2015
La boîte e-mail
Je viens de voir le message Avaaz parmi mes mails, où l'on voit le garçonnet, migrant avec sa famille, noyé. Les conditions de voyages provoquent évidemment ces drames. "Sur de frêles embarcations" des familles embarquent les enfants.
Sorte d'acte suicidaire à mes yeux. Qu'est-ce qui pousse ces peuples à tant de désespoir ? Qui accule à tant de désespoir, quels tyrans ? En prétendant en faire sauter un en Iraq, il s'est produit encore pire, le peuple Irakien a eu sur le dos d'autres tyrans, difficiles à identifier cette fois, et en plus grand nombre à voir la panique qui s'est emparée des peuples. Que peuvent faire les gouvernements européens ? Aller chercher ces populations désespérées en avion pour éviter le drame des noyades ? Angela Merkel fait une proposition d'accueil de 800 000 migrants ou réfugiés en Allemagne, selon moi il faut qu'elle assume jusqu'au bout et les aide à voyager dans de bonnes conditions... en somme, cela reviendrait à aller les chercher avec ses propres avions au lieu de lancer juste une offre à des désespérés en panique. Car "attirer" de cette façon génère des pièges pour nombre d'entre eux, noyades en mer et étouffement dans des camions de passeurs amoraux. Je pense que la mondialisation va devenir inéluctable sur un plan politique et humain, afin que tous les hommes, ayant les mêmes droits partout, n'aient plus à entreprendre des voyages aussi périlleux pour aller chercher le chercher ailleurs.
Sorte d'acte suicidaire à mes yeux. Qu'est-ce qui pousse ces peuples à tant de désespoir ? Qui accule à tant de désespoir, quels tyrans ? En prétendant en faire sauter un en Iraq, il s'est produit encore pire, le peuple Irakien a eu sur le dos d'autres tyrans, difficiles à identifier cette fois, et en plus grand nombre à voir la panique qui s'est emparée des peuples. Que peuvent faire les gouvernements européens ? Aller chercher ces populations désespérées en avion pour éviter le drame des noyades ? Angela Merkel fait une proposition d'accueil de 800 000 migrants ou réfugiés en Allemagne, selon moi il faut qu'elle assume jusqu'au bout et les aide à voyager dans de bonnes conditions... en somme, cela reviendrait à aller les chercher avec ses propres avions au lieu de lancer juste une offre à des désespérés en panique. Car "attirer" de cette façon génère des pièges pour nombre d'entre eux, noyades en mer et étouffement dans des camions de passeurs amoraux. Je pense que la mondialisation va devenir inéluctable sur un plan politique et humain, afin que tous les hommes, ayant les mêmes droits partout, n'aient plus à entreprendre des voyages aussi périlleux pour aller chercher le chercher ailleurs.
samedi 5 septembre 2015
La chanson qui me trotte dans la tête depuis ce matin
Je la fredonne par intermittence depuis que je suis levée, cela fait à peu près deux heures maintenant. Autant que je l'écoute bien chantée. Je n'ai pas souvenir de l'avoir entendue à la radio ou ailleurs ces derniers temps, elle s'est glissée toute seule dans mon cerveau. La chanson : https://www.youtube.com/watch?v=85lKsSCZm4k
vendredi 4 septembre 2015
jeudi 3 septembre 2015
Intermède Zébra — la manifesttion du 30 Août
Une idée de ce que voient et entendent Zebra, son ami Cheval et Lulu qui les suit comme une ombre,
ici :
https://www.youtube.com/watch?v=ijqNBpOU5Vs
Des nouvelles en ce qui concerne nos amis les bovins et leurs courageux défenseurs :
http://corridabasta.hautetfort.com/archive/2015/09/03/manifestation-anti-corrida-du-30-aout-2015-a-carcasonne-5679389.html
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