vendredi 8 octobre 2010

Terrorisme Histoire et Droit

"La situation de départ est fournie par la difficulté que rencontrent les juristes dès lors qu’il leur revient d’incriminer les actes terroristes d’un point de vue pénal, c’est-à-dire de faire la part du bien et du mal dans la qualification de l’acte. Le droit est en effet l’un des acteurs majeurs de la scène sur laquelle se joue le terrorisme, dans la mesure où les normes internationales s’efforcent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale de canaliser l’emploi de la violence. C’est cette tendance à encadrer l’exercice de la violence que vient remettre en cause l’événement terroriste. On se souvient de la discussion qui avait réuni en 2001 Derrida et Habermas autour de la notion de terrorisme compris comme événement. ...
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L’article de Barbara Lambauer, consacré à la lutte de l’Allemagne nazie contre le « terrorisme » des résistants en URSS, en Serbie et en France, revient non seulement sur la plasticité du terme, mais aussi sur les liens entre guerre et terrorisme. Elle montre comment ce qui distingue les méthodes employées par les nazis des expériences « contre-terroristes » précédentes tient dans le niveau de violence atteint par les représailles, à l’image de la violence déployée par les armées allemandes contre les populations des pays occupés, mais également dans le lien systématique établi par l’occupant avec la politique anti-juive menée sur ces trois territoires."
Intégral :http://www.laviedesidees.fr/Le-terrorisme-de-Robespierre-a-Al.html

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