jeudi 27 mars 2014

le film

Je viens de regarder un film sur le jeune Tchécoslovaque, qui s'est immolé par le feu, vers les années 68-69. Alors qu'à Paris, les mahoistes maoïstes (ai écrit maoïste avec un h hier soir, ce matin, en corrigeant je laisse trace de la faute mystère)   fleurissaient nombreux, telles des fleurs de pavé, par besoin de croire en une idéologie plus qu'en pleine connaissance de cause diront les uns,  le contraire se produisait en Tchécoslovaquie où l'on ne voulait plus entendre parler des russes et de leur communisme. Une réplique du scénario qui résume l'état d'esprit de beaucoup de gens  : "il faut demander aux Russes l'autorisation de péter". Ensuite on essaya de faire passer l'étudiant qui s'était sacrifié au nom de la liberté pour un fou ou un idiot au grand dam de sa mère qui, pour autant, ne plaçait pas mal sa vanité ; en effet, selon que c'est un fou ou quelqu'un de pleinement conscient  le geste  porte à conséquence ou pas.
 
La politique n'est décidément pas un long fleuve tranquille...  violente, elle enrégimente au lieu de libérer la plupart du temps, et pourtant il ne faut jamais oublier les politiques, certains d'entre eux ont toujours dans leur collimateur des gens pour incarner leurs obsessions, un peu comme dans Kafka.  

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