J'avance comme la tortue dans la lecture de Flaubert L'Education sentimentale. Comme pour Féval on reçoit par la porte de la petite histoire, la grande.
Frédéric est désœuvré, et ne sachant pas s'occuper de façon à se sentir plus en phase avec lui-même, il focalise sur Madame Arnoux. Frédéric est-il réellement en capacité d'aimer ? À mon sens rien n'est moins sûr puisque pour cela il faut que beaucoup de conditions, essentiellement matérielles, soient réunies.
L'histoire (la petite) ne se précipite pas, seulement émaillée d'événements qui ont l'air anodins pour le lecteur... son personnage se coule dans le temps... D'où vient que Frédéric n'ait pas d'ambition, hormis d'attirer l'attention de madame Arnoux ? Je ne suis pas encore à la moitié du roman. À écriture lente, lectrice lente.
jeudi 12 mars 2015
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