Je partage ce jour une expérience corporelle, très physique des plus inattendues. Hier, dès le matin après le petit déjeuner, une crise d'aérophagie m'était tombée dessus, force 5, dès que j'avalais la moindre chose, si bien que je ne me suis pas beaucoup alimentée durant cette journée d'hier. Mon estomac en était venu à rejeter de l'eau, j'aurais pu boire la tasse sans mettre un orteil dans la piscine au moindre aliment ingurgité. Sans parler des brûlures qui me remontaient de l'œsophage jusque dans la gorge ! J'allai donc voir sur la toile, un brin fébrile, ce qu'il en était de l'argile blanche... qui "normalement" ne se consomme pas mais dont j'avais entendu parler des bienfaits en cas de problèmes stomacaux aigus. J'appliquai à la lettre les conseils lus sur la toile : il fallait attendre des heures qu'un dépôt se fasse au fond du verre et boire l'eau ensuite, sans ingurgiter l'argile au fond. Pas de réaction positive de la part de mon malheureux estomac. Le lithotame n'agit pas non plus. Enfin, revint le soir mon compagnon fourbu (par la gloire) après une séance de dédicace, qui avait bien connu ce problème. L'estomac me brûlait tellement que j'avalai sans barguigner l'épaisse mixture à l'eau à base d'argile blanche... qui n'était pas loin d'être une pâte bien qu'encore un peu liquide. Le soulagement fut instantané : c'est là que commença la petite résurrection. Il y avait effectivement un pansement qui stoppait net l'effet de brûlure. Encouragée, quelques instants plus tard, j'ingurgitai une banane qui ne me fit aucun mal. Et super audace ! j'ingurgitai en fin de soirée un mélange de jus de citron pressé abondamment arrosé d'eau de source (ayant eu l'occasion de lire moult fois dans des sites de diététique que le jus de citron coupé d'eau (notamment légèrement tiède) avait un effet alcalisant très important) : bonne sensation, presque aussi positive que l'effet pansement de l'argile blanche.
Un peu d'Iris versicolor en granules 4CH avant de me coucher (afin d'éviter un reflux éventuel soudain et une noyade au lit). La nuit s'est passée presque sans "encombre". Je rêvais d'une famille Arabe aux nombreux enfants, dont l'un d'eux, handicapé, était soigné par une personne, Arabe aussi, qui lui rendait une visite quotidienne pour les soins. La maman était un peu jalouse de la soignante, sans trop. La fillette était très aimée du reste de la famille. Mais le rêve me la montre d'un coup à l'hôpital, il faut que la famille prenne un peu de distance avec elle. Arrive la soignante qui rendait naguère une visite quotidienne à l'enfant. Elle force le barrage, car elle ne fait pas partie de l'équipe soignante hospitalière, pour arriver près de l'enfant et là, éclate en sanglots et en mots de tendresse pour la fillette. Le rêve était entrecoupé de scènes de guerre où des hommes se tuaient par balles presque à bout portant, il s'agissait d'Allemands contre des Français et ou vice versa. C'était sans concession. Des soldats tentaient en vain d'échapper à leur destin funeste, sorte de jeu de la roulette russe, en se sauvant par des
soupirail soupiraux (car les affrontements se produisaient dans des maisons). Les scènes se mêlaient de la petite fille à l'hôpital avec celles de guerre. Réveil en sursaut le cœur battant... Par contre, au niveau de l'estomac, plus de douleur aucune.
Ce matin, je m'interroge sur le rêve tout en étant étonnée de constater la normalité revenue au niveau physique. Je déjeune avec une banane et un grand bol d'eau où j'ai ajouté le jus d'un citron pressé et une valeur de deux cuillères à soupe de jus de myrtille. Une heure après, tout reste normal. Peut-être que je pourrai déjà me passer de l'argile blanche.
Si cela peut aider quelqu'un qui passerait par ici avec ce genre de souci à l'estomac, pourquoi ne pas faire part de cette expérience ?
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