Suite du post d'hier, du texte que j'ai traduit de l'anglais, concernant l'accident de l'attaque qu'un ours polaire a effectuée sur Matt Dyer, un randonneur :
"Comment vous avez fait pour être dans cet état ?" demande Éric, un technicien logiciels de Seattle, mettant une main sur sa tempe gauche et l'autre sur sa mâchoire droite.
"Il m'a chopé par la droite. S'il m'avait attrapé dans l'autre sens, il m'aurait arraché les yeux."
"Vous êtes un miraculé." dit Roberta, une psychanalyste âgée de 73 ans, de New-York.
"Du point de vue des premiers intervenants, c'était intéressant, dit Martha Chase, qui a co-dirigé le voyage à Torngat et qui co-dirige celui-ci, il y avait beaucoup de blessures par perforation mais peu de sang. Je ne sais pas si vous pouviez m'entendre, mais je me suis mise en contact avec Terre-Neuve sur le téléphone satellite et je vous tenais au courant."
"Je me souviens de voix" dit Dyer mais avant qu'il ne puisse continuer, son attention est arrêtée par un autre champignon, qu'il tapote avec son bâton de marche. "Sliperry jack ! (NP : nom d'un chien ?) On peut les manger ceux-là."
Il cueille une pleine poignée d'herbe, la presse sur son visage et la jette dans les bois. "Ça sent bon ici."
Le lien pour l'histoire intégrale :
http://sierraclub.org/sierra/2015-1-january-february/feature/man-who-survived-polar-bear-attack?src=link&utm_source=greenlife&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter
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