jeudi 30 juillet 2015

Lu ce jour dans Alternative Santé :

"LE SOJA, N'EN MANGEZ PAS SANS SAVOIR ÇA
La première fois que j’ai entendu parler du soja de manière négative, c’était en 2000. Je ne voulais pas y croire tant il avait été dit et redit partout qu'il s'agissait d'une solution mondiale contre la malnutrition, de l'alternative idéale à la consommation de protéines animales et d'un aliment-santé exceptionnel. J’ai fini par aller faire des recherches sur Internet. Ce que j’ai découvert est encore plus difficile à croire. Mais autant vous dire que j’ai banni le soja cru, le tofu et le lait de soja de mon alimentation.

Derrière la petite graine,
des enjeux financiers colossaux

Derrière la mégapromotion du soja à travers toute la planète, on retrouve les grands groupes de la pétrochimie et de la médecine. Ils disposent de budgets de promotion considérables, et ont des centaines de sites Web dans toutes les langues pour faire l'apologie du soja. Malgré cela, la « Food and Drug Administration » (sorte de ministère de l’alimentation et des médicaments aux USA) n’a jamais accepté de donner au soja la mention GRAS (Generally Recognize As Safe – en français : « généralement reconnu sans danger »).
Le très sérieux magazine médical britannique The Lancet a fait état en 1997 d’une étude qui démontre que le seul fait de boire 2 verres de lait de soja par jour était suffisant pour perturber les cycles menstruels des femmes. De plus, cette même étude prouverait que chez les enfants testés avec ces 2 verres de lait de soja, la concentration des isoflavones serait de 13 000 à 22 000 fois plus importante que la concentration normale d’œstrogènes.
Les isoflavones peuvent empêcher l’ovulation, favoriser l’apparition de cellules cancéreuses et l’hypothyroïdisme dont les premiers symptômes peuvent être la léthargie, la constipation, la prise de poids et la fatigue.

L'indispensable lacto-fermentation

Le fait que les Chinois mangent du soja en quantité depuis des millénaires est un mythe. Ils n’en mangent qu’en petite quantité depuis la dynastie Zhou (1134 / 234 av. J.-C.) lorsqu’ils ont justement découvert une manière de le faire fermenter. Cette fermentation neutralise les toxines qui se trouvent dans les graines. Par ailleurs, les Chinois et les Japonais utilisent surtout le soja comme condiment et non pas comme remplacement des protéines animales.
En plus de ne pas être fermentés, les aliments modernes à base de soja dénaturent les protéines et augmentent le taux de carcinogènes.
En résumé, les seuls produits qui semblent sans danger sont à base de soja fermenté : le miso, le tempeh, le natto et le tamari ; pour peu, bien sûr, qu’ils soient bio et garantis sans OGM.
NOTA : Selon le Dr Claude Hughes, le soja s’est doté de certains moyens pour lutter contre ses prédateurs naturels. Il est ainsi un contraceptif oral puissant et contient de nombreuses toxines. De cette manière, les prédateurs qui en mangent diminuent en nombre et en taille. Et nous ?

Le lait de soja est dangereux pour les enfants

Selon le Dr Mary G. Enig (Présidente de l’Association des nutritionnistes du Maryland) « un bébé nourri avec du lait maternisé à base de soja reçoit l’équivalent en phyto-oestrogènes de ce que l’on recevrait si on ingurgitait 5 pilules contraceptives par jour. Cela entraîne une puberté précoce chez les filles et une maturation sexuelle retardée chez les garçons ».

Soja et maternité

J’ose à peine dire les résultats de toutes les études qui prouvent les effets dévastateurs du soja sur les fœtus, notamment durant les premiers mois. Si vous ne comprenez pas l’anglais, il va falloir me croire sur parole. Tout ce que je dirai, c’est pitié pour les fœtus. Ne consommez pas de soja non-fermenté si vous êtes enceinte et surtout n’en donnez pas à vos enfants.

Des problèmes de santé multiples

Sachez que selon le Dr Joseph Mercola, manger du soja non-fermenté entraîne une série impressionnante de conséquences graves possibles. Parmi elles :
  • un taux des maladies d’Alzheimer qui serait 2,4 fois plus important,
  • des cancers de la thyroïde,
  • des déficiences du pancréas,
  • une déficience en vitamine D et en calcium (ce qui provoque l’ostéoporose, une réduction de la biodisponibilité du fer et du zinc utile à la santé du cerveau,
  • une diminution ou un blocage de la métabolisation du fer,
  • des problèmes de mémoire,
  • des déficiences en acides aminés,
  • une augmentation du taux de diabète…

Le mythe des protéines

Le fait que le soja soit une bonne source de protéines est faux car il contient des inhibiteurs de trypsine qui entravent la bonne digestion des protéines et fatiguent le pancréas.
De toute façon, mettons une fois pour toutes quelque chose au clair par rapport à la rengaine : « Si tu ne manges pas de viande, de poisson, ni d’œufs, ni de produits laitiers, où vas-tu trouver tes protéines ? »
La réponse est simple. Il y a des protéines quasi partout. Regardez sur vos paquets de céréales complètes et vous comprendrez vite de quoi je veux parler. Cette histoire de protéines est un mythe !
Par contre, j’ai pu constater que des femmes en post ménopause, voyaient leurs troubles classiques (bouffées de chaleur, etc.) s’évaporer, ce qui n’est pas étonnant puisque le soja, c’est de l’hormonothérapie (plus sympathique que l’hormone issues du martyr de milliers de juments gravides !).

Le soja est hélas majoritairement OGM

Le soja est conditionné (entre autres) pour pouvoir résister à d’énormes quantités de pesticides… que nous ingérons ensuite. No comment ! Je rappelle qu’une loi de Christine Lagarde dispensant de signaler la présence (involontaire) de pollution OGM jusqu’à la hauteur de 0,9 % est appliquée depuis 2012… même dans le bio !

Soja : un grand allergène

Depuis 1990, la croissance constante des produits à base de soja correspond à une véritable explosion des allergies. En fait, le soja est maintenant reconnu comme l’un des 8 plus grands allergènes de l’alimentation. Le problème est que l’on trouve maintenant du soja caché dans une grande majorité d’aliments industriels et que de plus, ce soja peut être une fois sur deux OGM.
Les graines de soja crues sont les plus allergisantes, alors que les produits lacto-fermentés traditionnels asiatiques (Miso, Tempeh, Netto, Shoyu, Tamari) sont les moins allergènes.
Même la farine de soja inhalée est allergène. Entre 1981 et 1987, un silo de soja à
Barcelone a provoqué 26 épidémies d’asthme allergique entraînant 1 155 hospitalisations.

Maintenant, la poussière de soja est reconnue en tant que facteur de risque professionnel...
L’arachide (cacahuètes) et le soja font partie de la même famille botanique. La plupart du temps, les enfants allergiques à l’arachide (la plus dangereuse) sont aussi allergiques au soja, ou risquent de le devenir d’un seul coup et d’une façon violente. Attention, la margarine contient souvent du soja caché pour améliorer la tartinabilité.
En ce qui concerne les bébés allergiques au lait de vache, il s’avère que le remplacement par le lait de soja ne résout rien, voire aggrave le problème, car la plupart de ceux qui sont allergiques au lait de vache le sont au soja. Mais, ce n’est pas parce qu’il n’y a aucun trouble apparent (diarrhée sanguinolente ou pas) qu’il ne se produit pas de dégâts. Mieux vaut des laits d’amande, de riz ou d’avoine.
Une étude histologique a montré que chez près de 40 % des enfants nourris au lait de soja, on trouve un intestin qui fuit, entraînant des carences en saccharose, lactose, maltase, phosphatase alcaline, une faculté de digestion très compromise, ainsi qu’une augmentation du niveau de stress et une dégradation du système immunitaire.
Au microscope électronique, on constate chez ces bébés, une dégradation des villosités intestinales ainsi que de graves lésions de l’intestin grêle. Dans la maladie cœliaque qui concerne l’intolérance au gluten, on ignore généralement que cette intolérance concerne aussi le soja.
NOTA : L’un des premiers laboratoires européens spécialisés dans la sensibilité alimentaire, a constaté une hausse de 50 % des allergies au soja en 1998, année ou le soja OGM a fait son apparition sur le marché mondial !

Comment chasser le soja de votre vie

Ce n’est pas facile car il y en a dans des milliers de produits sous différents noms d’emprunt. Alors, lisez bien les étiquettes et repérez les appellations suivantes :
  • PVT (protéines végétales texturées),
  • Concentrat de protéines végétales,
  • Huile végétale,
  • MSG (glutamate de sodium),
  • Lécithine,
  • Bouillon végétal,
  • Arôme naturel,
  • Mono-diglycéride.
ATTENTION : On trouve aussi du soja dans les compléments alimentaires vendus en pharmacie. Méfiez-vous des pilules à base d’huile de soja, de la vitamine E extraite de l’huile de soja, et des isoflavones.

Le soja enfin sur le banc des accusés

Depuis le temps que je m’insurge contre le soja et tous ses dérivés comme étant une mode meurtrière d’alimentation n’ayant jamais existé dans l’histoire de l’alimentation humaine et animale, je me désole de voir des étals toujours grandissants, proposant des formes de plus en plus variées de ce poison silencieux, et ce, comble d’ironie, dans les boutiques diététiques !
Fort heureusement, lors du récent colloque, « Octobre rose » organisé au Sénat à Paris sur le cancer du sein, Jean-Marie Bourre, membre de l’Académie de médecine, auteur de Bien manger : vrais et faux dangers, a déclaré à propos du lait de soja : « Ce n’est qu’un liquide blanc, un Canada Dry de lait, qui ne contient ni calcium ni oligoéléments. II est strictement contre-indiqué pour les enfants ».
De plus, on pensait qu’il diminuait les risques de cancer du sein chez les femmes qui en consomment ; eh bien c’est tout le contraire selon le même spécialiste qui ajoute : « Le lait de soja est une escroquerie nutritionnelle, bourrée de phyto-oestrogènes similaires à l’oestradiol, hormone féminine, qui sont des perturbateurs hormonaux favorisant le développement des cancers hormono-dépendants ».
À noter que certains moines bouddhistes mangent du tofu pour faire baisser leur libido (à bon entendeur… messieurs). Même l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments avait déjà tiré la sonnette d’alarme contre le soja en 2000. En fait, la toxicité du soja, qui peut en outre entraîner de graves lésions intestinales surtout chez les enfants, ne peut être neutralisée que par la lacto-fermentation ; c’est ce que font les Chinois depuis 3 000 ans avec leurs sauces bien connues."

"oui et non" comme on dit que les normands disent

Il y a plaisir et plaisir. L'addiction à certains plaisirs : de bouche par exemple peut avoir de néfastes conséquences, de plaisir à besoin en effet il n'y a qu'un tout petit pas, frontière infime qui une fois franchie  débouche dans les sales draps de l'aliénation.

Mais le plaisir et le besoin de respirer profondément non seulement ne causent aucun dégâts mais sont tout bénéfice pour la santé.

Pour le plaisir de bouche je me souviens qu'un jeune médecin débutant m'avait dit "manger ne doit pas être un plaisir."

Mais si l'on se dégoûte trop de la nourriture il y a danger d'anorexie. Il s'agirait donc plutôt ici de modérer le plaisir. Me prenant comme courageux sujet d'expérience, j'ai noté que manger une banane le matin, quelque noix et un morceau de pain est un plaisir modéré, j'accompagne cela d'une cuillérée à café de beurre de cacahuètes, seul aliment durant ce repas, qui requiert chez moi l'effort  de ne pas surdoser, en en prenant une deuxième.

Ce  jeune médecin, radical dans le domaine du rapport à la nourriture m'a aidée à réfléchir sur le plaisir, ses paroles surprenantes s'étant gravées quelque part sur un "disque dur"  logé dans ma cervelle.... qui n'est pas celle d'un moineau sur le plan du volume, moineau à qui l'on prête, à tort j'en suis intimement convaincue, peu d'intelligence.


De même, pour rester dans le thème du "oui et non", il y a par exemple, crétin et crétin. Qu'est-ce qu'un crétin en effet ? Et ici, il ne s'agit pas  de modérer le degré de crétinisme de la même façon que pour le plaisir. Mais poser des limites serait souhaitable en cas de crétinisme négatif,  où les crétins présentent une dangerosité.

 L'histoire nous a montré que parmi des penseurs abondamment diplômés d'aucuns ont agi de façon totalement irraisonnée en prenant des décisions sans le moindre bon sens, qui conduisirent à des boucheries. Partant de là, je ne serais pas étonnée que des poètes hautement reconnus puissent se comporter en dangereux crétins par ailleurs.

Et d'un autre côté, il y a l'autre espèce de  crétins, ceux que l'on considère comme "idiots du village", lesquels sont inoffensifs pour peu qu'on ne les ait pas rendus fous à force d'irrespect. Si les choses se sont bien passées pour eux, on parle alors de doux crétins. Mais comme pour les moineaux, ces "crétins" là, je suis intimement convaincue qu'ils ont leur intelligence à eux. Simplement ils sont dans un autre univers.

J'irais bien passer mes vacances en Normandie, histoire d'approfondir le sujet. Faute de pouvoir m'y rendre, eu égard à mes obligations, j'écouterai monsieur Onfray tout à l'heure à France Cult., qui s'affirme haut et fort   Normand... à l'instar de Flaubert mais qui lui, critiquait les normands bien qu'il déclarait en être un. D'où qu'il ne serait pas idiot de penser que Flaubert ait pu être mal dans sa peau, j'allais ajouter "de son vivant". Suis-je bête !

mercredi 29 juillet 2015

La source - extrait d'Histoire d'un ruisseau d'Élysée Reclus

"La source surtout, l'endroit où le filet d'eau, caché jusque-là, se montre soudain, voilà le lieu charmant vers lequel on se sent invinciblement attiré. Que la fontaine semble dormir dans une prairie comme une simple flaque entre les joncs, qu'elle bouillonne dans le sable en jonglant avec les paillettes de quartz ou de mica, qui montent, descendent et rebondissent en un tourbillon sans fin, qu'elle jaillisse modestement entre deux pierres, à l'ombre discrète des grands arbres, ou bien qu'elle s'élève avec bruit d'une fissure de la roche, comment ne pas se sentir fasciné par cette eau qui vient d'échapper à l'obscurité et reflète si gaiement la lumière ? En jouissant nous-mêmes du tableau ravissant de la source, il nous est facile de comprendre pourquoi les Arabes, les Espagnols,  les montagnards pyrénéens et tant d'autres hommes de toute race et de tout climat ont vu dans les fontaines des "yeux" par lesquels les êtres enfermés dans les roches ténébreuses viennent un moment contempler l'espace et la verdure. Délivrée de sa prison, la nymphe joyeuse regarde le ciel bleu, les arbres, les brins d'herbes, les roseaux qui se balancent ; elle reflète la grande nature dans le clair saphir de ses eaux, et sous ce regard limpide nous nous sentons pénétré d'une mystérieuse tendresse."

Élysée Reclus

mardi 28 juillet 2015

Entre la course et le chemin de Compostelle

Entre la course etc. ... et le chemin de Compostelle ou autre périple à pieds ou en vélo  du même acabit, où l'on ne fait pas la course, et où l'on  prend son temps,  je choisis la seconde option (ce postulat, en supposant que j'ai des "jambes" de compétitrice). Moins on va vite,  plus on s'ouvre à soi et à la nature, aux autres. Cela dit lorsqu'on est jeune et qu'on déborde d'énergie, je comprends que la tentation de jouer à faire la course soit très forte.

J'ai quand même suivi pas mal d'étapes du Tour de France cette année. Et de ce que j''y ai vu, je ne suis pas enclin à le regarder à nouveau l'année prochaine. C'était tout sauf un jeu, sinon le contraire d'un jeu. Les personnages encadrants du Tour laissent cette impression. J'ai suivi Froom sous les huées d'enragés à l'étape de l'Alpe d'Huez, du coup, comme beaucoup de coureurs du peloton je suppose, j'ai eu envie que ces maltraitants de regardeurs trop passifs, se conduisant en  amochés de la vie pas du tout philosophes  soient  contrariés   dans leur dessein de faire tomber Froom. Sans  chercher  l'originalité,  l'originalité pour l'originalité étant l'apanage d'un âge que je n'ai plus. Quoique je reconnaisse que cette réaction ait été un  brin primaire elle aussi. Le Tour fait-il régresser les adultes ?

 Tout cela est-il bien sérieux à la fin ? À quand une vraie  solidarité entre les hommes ? Thomas Voclair par exemple avait quasiment disparu des écrans télé cette année parce qu'il était moins en forme ("Those who mind don't matter ceux qui sont en difficulté n'ont pas d'importance, and those who matter don't mind  et ceux qui ont de l'importance ne sont pas blessés." une observation d'un homme d'affaires célèbre dont je n'ai pas en tête le nom. )  Cela devrait commencer à nous déprimer pour peu qu'on ait un idéal d'humanité, non ?

lundi 27 juillet 2015

La Cafetera Roja joue dans le Var

Extrait d'une de leurs chansons Elements :


"We’re from the city where the weak man is hopeless,
That’s why we’re sitting here and speak for some progress,
Not cuz we’re pretty, cuz my folks being depressed
Responsibility goes deep in our weak chest
showing humanity means honesty and do the best
for this mobility we got just one request
respect community, my boys and gods simple bless
look at society see people that’s broke and stressed
no matter if you’re in the north, south, east or west
the whole planet lost that space to deal with yourself
no possibility where you’re about to take a rest
that’s why we fillin’ safe with music instead of b-prove vest,
and nothing less."



 Ce que j'ai compris de cet extrait de texte :


Nous venons de la ville où les hommes faibles sont sans espoir,

C'est pourquoi nous sommes ici à parler dans le but d'améliorer un peu les choses,

pas parce que nous sommes bien mignons,

parce que mes parents étant dépressifs

la responsabilité  nous tenaille (mot à mot : descend profond dans nos faibles poitrines )

nous montrant qu'humanité signifie honnêteté et faire au mieux

Depuis cette mobilité nous avons juste une requête

à l'égard de la communauté, mes garçons et dieux facilement bénissent,

regardent la société, voient les gens brisés et stressés

Qu'importe que vous soyez au nord, au sud, à l'est ou à l'ouest

la planète entière  n'a plus d'espace à offrir pour que vous puissiez vous retrouver vous-même

plus rien à offrir lorsque vous cherchez à prendre du repos

C'est pourquoi  nous nous sentons en sécurité  en faisant de la musique au lieu des gilets pare-balles, rien de moins. Musique : https://www.youtube.com/watch?v=Vn0fpkrz2Xw

Paroles : http://www.paroles.net/la-cafetera-roja/paroles-elements

dimanche 26 juillet 2015

Livre audio

Je me donne ceci à écouter ce soir. Cliquez si cela vous dit :

http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/flaubert-gustave-des-pierres-de-carnac-et-de-larcheologie-celtique.html

Histoire d'un ruisseau

L'auteur est Élisée Reclus. Se manifeste un esprit relativement scientifique, dès les premières lignes, où s'entremêle la poésie des impressions qui prévaut parfois sur le savoir et fait le charme de l'écrit. J'ai déjà mis sur ce blog un extrait des premières lignes, je réitère en l'allongeant un peu :

"LA SOURCE

L'histoire d'un ruisseau, même  de celui qui naît et se perd dans la mousse, est l'histoire de l'infini. Ces gouttelettes qui scintillent ont traversé le granit, le calcaire et l'argile ; elles ont été neige sur la froide montagne, molécule de vapeur dans la nuée, blanche écume sur la crête des flots ; le soleil, dans sa course journalière, les a fait resplendir des reflets les plus éclatants; la pâle lumière de la lune les a vaguement irisées ; la foudre en a fait de l'hydrogène et de l'oxygène, puis d'un nouveau choc a fait ruisseler en eau ces éléments primitifs. Tous les agents de l'atmosphère et de l'espace, toutes les forces cosmiques ont travaillé de concert à modifier incessamment l'aspect et la position de la gouttelette imperceptible ; elle aussi est un monde comme les astres énormes qui roulent dans les cieux, et son orbite se développe de cycle en cycle par un mouvement sans repos.

Toutefois notre regard n'est pas assez vaste pour embrasser dans son ensemble le circuit de la goutte, et nous nous bornons à la suivre dans ses détours et ses chutes depuis son apparition dans la source jusqu'à son mélange avec l'eau du grand fleuve ou de l'océan. Faibles comme nous le sommes, nous tâchons de mesurer la nature à notre taille ; chacun de ses phénomènes se résume pour nous en un petit nombre d'impressions que nous avons ressenties. Qu'est le ruisseau, sinon le site gracieux où nous avons vu son eau s'enfuir sous l'ombrage des trembles, où nous avons vu se balancer ses herbes serpentines et frémir les joncs de ses îlots ? La berge fleurie où nous aimions à nous étendre au soleil en rêvant de liberté, le sentier sinueux qui borde le flot et que nous suivions à pas lents en regardant le fil de l'eau, l'angle du rocher d'où  la masse unie plonge en cascade et se brise en écume, la source bouillonnante, voilà ce qui dans notre souvenir est le ruisseau presque tout entier. Le reste se perd dans une brume indistincte.

La source surtout, l'endroit où le filet d'eau, caché jusque-là, se montre soudain, voilà le lieu charmant vers lequel on se sent invinciblement attiré."

Élysée Reclus

vendredi 24 juillet 2015

Le film d'hier soir

Il a duré longtemps, environ quatre heures il me semble, ou trois, à vérifier. J'irai d'ailleurs voir sur internet les programmes d'Arte d'hier soir pour savoir le nom du film. Quand j'ai allumé la télé il avait commencé depuis une dizaine de minutes mais j'ai pu comprendre par déduction qu'une femme dont on a assassiné la fille après l'avoir violée a maudit à moitié les quatre autres fillettes qui se trouvaient avec celle-ci peu de temps avant le drame. Il faut qu'elles rachètent une faute que trois au moins d'entre elles s'imputent : celle de n'avoir pas neutralisé l'assassin de leur amie. Une auto accusation  de non assistance à personne en danger en quelque sorte. La première devient une Peter Pan dans l'âme, version féminine, quoique de l'extérieur on ne s'aperçoive de rien et elle se fourvoie si l'on peut dire avec un homme profondément malade de solitude mais menant une vie de chef d'entreprise accompli. La seconde devient une institutrice trop zélée, la troisième a volontairement accentué son caractère d'oursonne,   jouant  à fond, après ce drame,  la carte de l'associable et la quatrième, le cœur vide, s'attache à faire le plus de mal possible à ses proches. Quinze ans plus tard celle qui arrive en fin de la liste noire dressée par la mère de l'enfant assassinée,  quant à l'action que les quatre  doivent mener pour s'acquitter de la dette que leur "faute" a générée, réussit à reconnaître la voix d l'assassin au hasard d'une émission de radio allumée  machinalement.

Le thème est celui avant tout de la  solitude des femmes dans ce film et de quelques  hommes.
Dès lors que l'un va aimer une femme, une amie de celle-ci se voyant délaissée à deux niveaux,  du fait que ces deux femmes aimaient le même homme, va se transformer en dragon maléfique.  Ce "dragon" qui est une femme très jolie et raffinée ira jusqu'au bout de sa haine, cependant à la fin on assiste à un ressaisissement  que d'aucuns nomment aussi rédemption. Et le dragon pose cette question toute simple en regardant la caméra "Est-ce que je me serais trompée ?"

Film que j'ai beaucoup aimé.

mardi 21 juillet 2015

Astana l'eurasienne

"En vingt ans, le rayonnement politique, économique et culturel d’Astana s’est imposé, en Asie centrale et au-delà, à la faveur d’entreprises ostentatoires. Pour asseoir la place du nouvel État kazakhstanais dans la mondialisation, des urbanistes étrangers ont doté la jeune capitale d’une architecture syncrétique qui illustre l’ambition totalisante des autorités."

Intégral : http://www.laviedesidees.fr/Astana-l-eurasienne.html

Les ailes

Le sport est un privilège formidable quand on le pratique. Privilège,  du fait que l'on soit en mesure de s'accorder cela. Ce matin j'ai roulé en vélo environ vingt-cinq kilomètres. C'est bien peu par rapport à ce qu'avalent en kilomètres les cyclistes professionnels mais enfin là n'est pas la question.  Je profite des quelques années qui me restent avant l'usure éventuelle des cartilages. C'était délicieux. Merci à Toi là-haut.

dimanche 19 juillet 2015

Le cerveau des machines

j'ai été obligée d'écouter l'émission seulement par bribes au moment où elle passait à la radio vers 13 heures 30, ce jour, étant occupée ailleurs ; ce que j'ai pu entendre me donne envie de l'écouter entièrement. Le podcast :

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1111403

À perdre haleine... tant c'est épuisant

"Mentir à perdre haleine" de David Samuels, intitulé The Runner dans sa langue originale, traduit de l'anglais (États-Unis) par Louis Armengaud Wurmser, éd.du Sous-sol 192 pages, 19 euros.

J'en ai découvert une critique dans le Télérama de cette semaine :

 extrait : "David Samuels prend plaisir à nous égarer dans les arcanes de cette vie plus troublante que bien des constructions littéraires. En fervent partisan du "nouveau journalisme", il écrit à la première personne et se met en scène dans la peau d'un chasseur qui se confond avec sa proie (NP : la proie étant la personne sur qui l'auteur enquête, en l'occurrence le mythomane imposteur "qui a passé sa vie à bifurquer d'une identité à l'autre.") Il (l'auteur de cette enquête) est fasciné par les vices, les vertus et la nécessité du mensonge qui dévoile des mondes et expose les rouages d'un système hypocrite. Son livre est presque un manifeste pour un genre littéraire qui se pose en lisière du monde réel afin d'en faire surgir les innombrables fictions : "Nous pensons que la vérité nous est cachée et que le langage est un mensonge.""

Fichtre ! Je le pense peut-être un peu aussi par moment, ce qui est dit à propos du langage, d'où mon ravissement pour celui des oiseaux, tout en sincérité et en grâce à mon avis. D'après une synthèse faite dans un magazine trouvé au hasard d'un rangement, ce langage d'oiseaux serait la plupart du temps un langage amoureux de la part des mâles, pour ravir les tympans des femelles, et ainsi les conquérir. D'autres chants seraient en fait des avertissements pour marquer le territoire...  mieux que le coup de sifflet du gendarme, avouez ! J'ai entendu se manifester une espèce d'oiseaux il y a peu, cachée dans les arbres touffus, qui émet parfois une sorte de sifflet d'admiration  comme le font les petits jeunes "sans vergogne"  à l'adresse d'une jolie jeune fille passant à proximité. À ce propos, un jour un jeune homme a dit à la jeune femme que j'étais alors, que des ouvrières d'usine avait émis ce même sifflement à son égard alors qu'il en était à son premier jour d'intérim dans la boîte. L'ouvrier improvisé  en était mortifié. "Quelle vulgarité !" avait-il déploré, visiblement abattu.
C'est surtout candide selon moi de siffler comme ça un garçon, les filles !  Il ne me viendrait pas à l'idée de siffler d'admiration, à tout prendre je me serais mise plus volontiers à l'époque dans le rôle de BB la poupée. Par contre je siffle pour appeler les chats... sifflet auquel les oiseaux répondent parfois, sans doute pour me remercier.

Mais revenons aux mensonges multiples et variés qui émaillent le langage des pauvres humains que nous sommes. Autre critique, ou plutôt enquête à propos de l'enquêteur qu'est David Samuels. Extrait avant le lien :

Only Love Can Break Your Heart (The New Press, 2008 ; Counterpoint, 2009) (NON TRADUIT)

 

 

En dix ans de collaboration à Harper’s Magazine et au New Yorker, David Samuels a composé une élégie désenchantée à une tradition américaine souvent cocasse et parfois mortelle : la propension à s’illusionner. Ses reportages nous ouvrent un territoire peuplé de marchands, de rêveurs, d’écologistes radicaux, de rappeurs de banlieue cossue, d’experts en démolition, de légendes du baseball sur le retour, de milliardaires fantasques et de parieurs sur les courses de chiens, dont les échecs déchirants et les succès occasionnels sont illuminés par des éclairs de rage ou d’humour.

 

Au travers des portraits d’activistes du Pacific Northwest ou d’employés des sites d’essais nucléaires du Nevada, au travers de reportages sur les conférences de presse du Pentagone ou le Super Bowl à Détroit, Only Love Can Break Your Heart révèle en Samuels un prodigieux héritier de la grande tradition journalistique établie par Gay Talese, Tom Wolfe et Joane Didion dans les années 60. Ce premier recueil d’articles aussi minutieux dans leur documentation qu’exubérants dans leur originalité dévoile le large spectre de ses talents, ainsi qu’une sensibilité hors du commun aux dissonances - qu’elles soient tragiques ou comiques – nées du contraste entre la promesse américaine d’un nirvana éternel et les existences d’hommes ordinaires qui se débattent pour donner corps à leurs rêves.

Les portraits qui se dessinent sont exhaustifs et souvent sans concession, mais la méthode de Samuels est porteuse d’une indéniable délicatesse. Dans ses récits, le flux aléatoire des événements se pare d’un sens véritable, grâce auquel nous parvenons à voir ce que nous avions sous les yeux sans le remarquer et à entendre ce qui s’énonce.

 The New York Times Book Reviewhttp://www.villagillet.net/fileadmin/Contenus_site/Tickets/Fiche_Auteur/2015/SAMUELS_David.pdf

vendredi 17 juillet 2015

Le poème du jour

Poème de moi :

Un bout de papier papillonne et va se poser un instant. Au prochain coup de vent, il s'improvisera ticket pour nulle part.

Les insectes zigzaguent : des bourdons qui s'affairent, et des mouches, cerfs-volants  minuscules, dont quelques-unes se laissent happer par le chat Gobe-lune, de passage dans le coin et d'humeur facétieuse. Les autres, non moins joueuses,  chahutent ses tympans. Chatouilleux, il bouge ses oreilles.

Autour, les plantes respirent profondément et s'agitent comme des éventails dans la brise de juillet.

Régine Vast

Zebra et le Cheval Philosophe : une retraite qui débute sous le signe d'une trouille certaine



Cliquez sur le dessin pour lire, et pour les mal voyants  confirmés, faire tourner en avant la roulette de la souris, tout en appuyant sur la touche Ctrl ... et ce,  jusqu'à la grosseur des lettres désirée.

Lecture du jour

Extrait :

"En réalité, lors d'une "altercation" notre être n'est pour rien dans le conflit, l'autre ne nous vise pas en particulier, mais essaie de régler des comptes avec une partie de lui même.
Don Miguel Ruiz résume très bien cela dans cette phrase : "je suis seulement responsable de ce que je dis, je ne suis pas responsable de ce que vous entendez"."
 
Percutantes paroles !
 

jeudi 16 juillet 2015

Identifier le chant des oiseaux

J'ai reconnu des chants que j'entends de chez moi : le merle, le rouge-gorge notamment. Point de coq  coquelinant, c'est dommage, car c'est tonique aussi. Mais il y en a tant d'autres !

C'est ici : http://www.les-amis-des-animaux.be/Centre_de_documentation/conseil/oiseaux.html

Un avant et un après

La maison se situe dans deux zones ces temps-ci, par la façade elle est exposée au bruit des voitures, qui passent moins nombreuses, depuis la construction de la départementale, et l'arrière donne sur la verdure ; les arbres  abritent beaucoup d'oiseaux, et d'après les chants variés, d'espèces différentes. Hier quand je suis rentrée dans la bâtisse, le temps de parcourir le couloir pas très long et je me trouvais au domaine des chants d'oiseaux mais si je revenais sur mes pas, rouvrais la porte de la salle et celle de l'entrée, c'était celui des loulous bruyants avec leurs moteurs de mobylette ou d'imposantes voitures, regroupés là pour faire de la mécanique. Un avant, un après. Dans les patios le silence des humains règne pareil à celui des chats,  au profit de l'expression de la gent ailée. Cela préfigure le paradis comme je le rêve :  des humains apaisés oubliant de  faire du bruit, même avec leur bouche, hypnotisant des chats à l'occasion pour la paix des oiseaux, là-haut, sans prédateur ailés non plus pour leur clouer le bec. Mon paradis où règne le chant des petits de la gent ailée. Même le tintamarre des canards me relaxait, à l'instar du cri des mouettes. Mais  je n'entends plus cancaner  les autochtones à plumes depuis un certain temps, depuis qu'ils ont repéré la présence du vorace Lulu,  qui aimait attraper un caneton quand l'envie lui en prenait, pour son bon plaisir. Je me souviens que ça fichait tout par terre côté ambiance. Le paradis comme je le vois est tout en ambiance bénéfique.


De l'autre côté de la rue, une maison se dresse. Les "petits vieux" qui l'habitaient sont décédés. La dame, fluette, de petite taille, ancienne "postière", est partie la première il y a deux ans de cela ; son mari,  conducteur de camions-benne d'ébouage de profession, depuis longtemps à la retraite, l'a suivie au début de ce printemps.  Le bonhomme, un rare jour de mauvaise humeur,  avait  promis à Garfield-le-chat de lui "casser les reins" s'il continuait à le harceler par ses allers-venues autour des poubelles qu'il déposait devant son cher logis le jour J du ramassage, ayant refusé pendant longtemps l'usage des containers. Quand il nous voyait nous, ses voisins d'en face, il nous présentait un beau visage d'une douceur qui allait s'accentuant, et nous saluait en remuant ses lèvres souriantes. Petit comme sa dame, et de plus en plus mince comme elle, j'avais l'impression que le vent pouvait les emporter d'un moment à l'autre. Aujourd'hui, les rosiers ne montent plus aussi haut sur la rambarde de l'escalier qui mène au perron. Entremêlés, ils donnaient des roses rouges et jaunes. Leur fils les a taillés et seules restent les rouges qui poussent maintenant au même niveau que les autres rosiers, non grimpants. Une pancarte "Vendu" est accrochée devant la porte d'entrée, les fenêtres du premier étage, persiennes baissées, signent l'absence, celles du haut, aux petits carreaux fumés ne laissent rien transparaître non plus. Pour le moment la maison se dresse comme le mausolée de ces deux personnes que je trouvais  gracieuses, n'était les quelques rares insultes du monsieur à l'encontre des chats et même une fois d'enfants trop curieux, un brin inquisiteurs,  le jour de l'inondation de son sous-sol. "Allez vous faire voir chez les Grecs" avait-il rouspété. Aller se faire voir chez eux si seulement c'était possible durablement ! Pourquoi pas ? Des mots pas si graves en somme. En fait toutes les maisons abandonnées ont l'air de mausolées. Je la vois leur maison d'où j'écris ces quelques lignes.  Sous l'escalier qui mène au perron, une petite fenêtre dit encore l'abandon : une tige qui maintenait un des rideaux  se courbe sous l'effet de je ne sais quoi.

Je reviens à mon idée du paradis...  fait de chants d'oiseaux  et d'un certain silence par ailleurs, des cœurs en paix. Comme je souhaite que soit le leur, le vôtre aussi, le mien... etc.

mercredi 15 juillet 2015

Keats

"le pauvre, l'autodidacte, le roturier parmi ses pairs poètes d'une autre classe sociale, il avait la tête dans les nuées et ses visions allaient vers un envol dans ces mots et par ses mots. Comme un somnambule il traverse dans un rêve éveillé ce monde, se demandant s'il dort encore ou s'il est éveillé. Adorateur des sensations, « Ô qu'on me donne une vie de sensations plutôt qu'une vie de pensée! » Il fut exaucé, mais dans la brièveté.
 
Peu importe, il est passé, sorte d'elfe perdu dans ses visions.
 
Au lieu du monde des sensations il hume tous les parfums de l'imagination. Il s'y dilue, il fait passer l'intensité du monde dans l'intensité de ses vers. Mais cette intensité ne sert qu'à mieux s'effacer. Comme ses mots il est devenu une réminiscence."
 
Étrange destin que celui de John Keats. La réalité sociale était d'une grande violence... "déjà" pourrait-on penser au vu de ce qui se passe aujourd'hui. Un poète humaniste. Autre extrait avant le lien :

"Keats propose un contre-modèle, qui ouvre à la Modernité, qui préfigure Baudelaire : le poète dé-sacralise le langage (non la langue ni la parole poétique...) et les critiques contemporains haïrent le poète des « Odes » sur ce point! Mais dans le même mouvement, il fait de l'allégorie poétique ...la seule réalité accessible, déchiffrable....
Le poète fuit le monde qui re-devient Barbare ou qui invente une industrialisation de la Barbarie...
Keats doute des mythes et des allégories, les trouble de l'onde et de l'ordre du Désir (« La vigile de la Sainte-Agnès ») et insiste sur la quête du Vrai...cet insaisissable...cet Absolu...
Il rejette la « véracité » et l'allégorie anciennes (Blake, déjà, avait refusé Dante!) pour puiser dans la parole poétique elle-même une lueur dans la nuit du Sens."
 
Intégral :

http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/keats.html
 
 

dimanche 12 juillet 2015

Vu tout à l'heure à la télé

Vu tout à l'heure à la télé : le pape.

Je trouve que la religion chrétienne évolue bien avec ce pape. Il tient des propos audacieux, par rapport à la politique  des puissants. Il a du culot. Tous ces "pauvres" d'Amérique du Sud qui reprennent espoir à sa venue.

Tout autre chose.

Tout à l'heure j'ai découvert un coin du village de Beuvry en vélo. Petite pluie fine, légère, très peu abondante, presque éparse, dans un air tiède bien éventé. Sur le vélo, les bras nus, même pas un petit frisson de froid. Tiédeur agréable. J'avais l'impression de voler. Je trouvais les maisons des abords du village pleine d'un charme éloquent. Il s'en dégageait une paix tissée par le temps, avec leur histoire. Car ces maisons étaient vieilles. Et tout ce temps traversé, c'est cela il me semble qui faisait leur charme à mes yeux.

samedi 11 juillet 2015

Le grizzly n'est pas un ours comme les autres... il aurait plus d'appétit

Singing almost helped me forget that on the previous day a nearby trail had been closed after hikers witnessed a 700-pound grizzly devouring a black bear.

Chanter m'a presque aidée à oublier que le jour précédent un sentier à proximité a été fermé après que des randonneurs ont assisté à la scène d'un grizzly de 700 livres dévorant un ours noir.

La chanson en question s'intitule : Lyle Lovett's bears. Ici : https://www.youtube.com/watch?v=_T4SaNuxZO8


L'histoire : extrait : After half an hour, I rolled around a blind corner and saw a bear about 100 feet down the trail. It must have been the size of a Volkswagen Beetle. It swung its head around to face me. Knowing better than to flee like prey, I jumped off my bike and hoisted it above my head.

Au bout d'une demi-heure, je roulai dans un endroit où la visibilité n'était pas bonne et j'ai vu un ours à environ 100 pieds en bas de la piste. Il devait avoir la taille d'une Volkswagen Beetle. Il tourna la tête vers moi. Sachant qu'il y avait mieux à faire que de fuir comme une proie, je sautai de mon vélo et le brandis (Ou : et le hissai au-dessus de ma tête.)

http://www.sierraclub.org/sierra/2015-4-july-august/survive/survive-grizzly-bear-encounter?suppress=true&src=1link&utm_source=greenlife&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter#2



vendredi 10 juillet 2015

Les reportages sur la deux Belge

Je viens de les visionner ces deux reportages. Le premier était déjà bien atroce car il s'agissait d'une famille dont un membre, lors d'une séance de spiritisme est devenu dément. Pour lui échapper une mère s'est défenestrée avec son bébé, du deuxième étage. Ils décèdent tous les deux.

Le second reportage : une secte abominable tente de profiter de la crédulité de personnes en rupture avec leur famille pour diverses raisons : divorce notamment, ou autres situations ayant pour résultat l'isolement.  Leurs prédateurs profitent de leur détresse, les enlèvent et les font entrer dans leur secte ; boniments à l'appui,  au sujet d'un voyage, sans doute vers une autre planète, on l'apprend par des cassettes envoyées à une sœur  concernant l'un des kidnappés. Le voyage bien sûr est la mort. Mise en scène en des lieux un peu à l'écart pour l'un : un bois,  où l'on retrouve les cadavres de certains de ces malheureux,  disposés en étoile,  avec marquage au sol dans le but de faire croire aux enquêteurs qu'il s'agit d'un événement paranormal. En réalité c'est de trafic d'organes dont s'occupe cette secte que les policiers vont réussir à démanteler.

Cela se passait il n'y a pas très longtemps, dans notre pays. Des cadavres électrocutés ont été retrouvés en Touraine et dans la région de Clermont Ferrand. Il s'agit là, de desservir la science ou de science sans morale, à faire du fric, mafieuse et qui se revendique nazie.

C'est après le visionnage de ces reportages que ma foi j'ai éprouvé une vive admiration, eh bien, pour les flics. Que deviendrions-nous sans eux, dans cette jungle constituée des pires  inimaginables soudards  ?

Allons maintenant dans un univers diamétralement opposé, fait de dévouement, et de surpassement de soi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helen_Keller

jeudi 9 juillet 2015

Le patchwork

 
Lu dans Linguee, d'un document de l'Unesco.

mercredi 8 juillet 2015

Le canard botté

Le canard beauté aux mollets fuselés :

 
La photo du Daily Ray, de Victoria Morrow, était accompagnée de ce "commentaire rétrospectif",   pensée de Fred Rogers, décédé en 2003 : 
 
Knowing that we can be loved exactly as we are gives us all the best opportunity for growing into the healthiest of people.   Savoir que nous pouvons être aimé exactement comme nous sommes nous donne la meilleure opportunité de grandir dans la plus saine des personnes.   

Le courage de ces femmes

Hier c'était un reportage sur L'Inde. Le courage des femmes qui ont témoigné ! Et l'intelligence ! car si j'ai bien compris elles dépassent une religion qui les conditionne à l'indifférence au sort d'autrui au bout du compte, et défendent ceux qui se trouvent dans une galère infernale : certaines femmes, notamment les veuves, les filles à la naissance, qui peuvent courir le risque de se faire tuer, les pauvres que l'on nomme intouchables.  "Je souffre de la douleur de l'autre. L'autre qui est en moi. Et s'il a mal, j'ai mal." Voilà ce que j'ai compris de la démarche de ces femmes : "l'autre, heureux, me donne ma respiration profonde au sein de l'univers sinon je meurs un peu avec lui."

mardi 7 juillet 2015

Admiration

Hier soir nous avons choisi de regarder le reportage sur Raymond Poulidor. Après la période Anquetil/Raymond Poulidor, je n'ai plus regardé le tour de France qu'à l'occasion d'une visite chez des mordus de la course de vélo, ou par hasard. Il se trouve que ce tour de France-ci, j'ai décidé de le suivre. Le fait sans doute que les coureurs débutent la course par temps de canicule.  À propos de Poulidor le personnage fait ressurgir les échos d'une époque.  Dans mon milieu d'alors il se disait qu'en fait le bonhomme ne voulait pas vraiment gagner, un tel l'avait vu passer dans une course passant par Iseberg,  "frais comme une rose",  n'appuyant selon lui que modérément sur la pédale, presque donnant l'impression de se promener,  conclusion il s'en fichait de gagner et ça, ce n'était pas cool. En résumé il était parfois perçu comme quelqu'un qui ne se donnait pas à fond.

 Le reportage a montré différentes choses des épreuves qu'il a traversées. Sa rivalité avec Anquetil avait mal tourné  et Anquetil, haineux,  jouait le rôle du méchant, "le blouson noir", mauvais genre, organisant des équipes à faire perdre Poulidor qui serait devenue sa bête noire.  Il aurait eu contre lui du coup une sorte de maffia, d'adversité organisée afin qu'il ne gagne jamais un tour de France. Ayant compris cela, grand seigneur, Poulidor, alors qu'il était le plus fort sur un tour de France qu'il aurait dû gagner haut la main, a joué comme il l'a dit lui-même à sa façon le rôle du domestique. Donnant la main à Pingeot pour le faire gagner car dans l'équipe où il se trouvait, le deal était que ce n'était plus lui le chef mais "l'aidant". Celui qui se sacrifie en somme. Et Poulidor de respecter ce contrat. On l'appelait familièrement "Poupou" mais lui transcendait tout cela et en dépit de cette particule "Poupou" (le popu), quelle distinction !

Toujours à propos de Raymond Poulidor, un jour qu'il y avait un salon du livre à Loos-lez-Lille, il y a quatre ou cinq ans,  nous étions arrivés sur les lieux de très bonne heure, mais vous allez voir, à la bonne heure.  Nous étions allés boire un café, et revenions vers le salon  quand une grosse cylindrée ralentit et finit par s'arrêter à notre niveau,  à son bord le conducteur seul qui avait baissé sa vitre et dont je distinguais mal le visage en ce petit matin hivernal. Une voix caractéristique nous interpelle alors de l'intérieur de cette grosse bagnole, en ces quelques mots "Le salon du livre, s'il vous plaît." Émue je réponds derechef "Vous y êtes presque. Vous voyez là-bas, c'est la dernière flèche." "Merci." Avant qu'il ne remonte la vitre je lui dis "Vous êtes Raymond Poulidor." "Oui, c'est moi." dit-il en faisant un petit salut de la main,  bien penchée je vois le visage de Poulidor qui du coup par élégance ne remonte pas sa vitre tout de suite, sous mon nez ; sourire éternellement timide aux lèvres. Je ne savais pas qu'il devait faire une dédicace à ce salon. Le réel d'un coup correspond à l'image : il est vraiment comme ça.

Je l'aime, ce gentil.

samedi 4 juillet 2015

Secrets d'infos

J'ai écouté le premier volet de l'émission surtout, au sujet des difficultés d'accès aux soins pour nombre de citoyens pauvres, dont voici un extrait de sa présentation : "1,5 millions de personnes ne bénéficient pas d’une couverture médicale alors qu’elles pourraient y prétendre avec le dispositif appelé CMU-C. Tout cela parce que remplir un dossier est un véritable parcours du combattant. Elles se retrouvent aux services des urgences qui diagnostiquent de nombreux cancers ou tuberculoses.
Pour régler le problème, une sénatrice écologiste, tout comme l’ex syndicaliste François Chérèque, proposent de rendre automatique l’attribution de la CMU-C à tout bénéficiaire du RSA."
 
 http://www.franceinter.fr/emission-secrets-d-info

En guise de consolation car il ne faut pas se laisser abattre  : L'infini de Victor Hugo :

http://www.franceinter.fr/emission-un-ete-avec-victor-hugo-l-infini

Sous canicule


Cette femme n'a pas l'air aimable parce qu'elle a trop chaud,  la canicule  décoiffe pire que le vent.

Découverte par l'image

 
Le héron bleu
 
Le héron au long bec emmanché d'un long cou...
 
Trouvé dans le Daily Ray
 
avec ce commentaire de Ralph Waldo Emerson :
 
Adopt the pace of nature: her secret is patience.
 
 

 
 

une image, juste pour les sages

 
Trouvée sur pinterest

jeudi 2 juillet 2015

Animal sous canicule



Mes sels !

 
 
Il tend la patte pour un baise- patte, l'animal. Animal, on n'est pas si mal.
 
 
 
"Humain on n'est pas si bien."
 
 
 
"J'ai raison ou pas, la bipède ?"
 
 
"Ose me contredire !"
 
 
" Bon alors, et par là, qu'est-ce que ça dit ? J'irais bien écouter murmurer la rivière par cette chaleur. Parce qu'elle, la rivière, elle gargouille d'animaux : des à nageoires, des ailés, des alliés,  des à quatre pattes zélés, et une fois je l'ai vue charrier un bipède qui avait trouvé moyen de se noyer dans son lit... sont moins dégourdis que nous ces animaux-là." 
 
 
"Et pis non, je bouge pas. Fait trop chaud pour bouger."
 
 
" Hein, qu'est-ce t'en dis ?"
 
 
"En voilà des manières qu'elles sont familières."
 
 
"Bon allez, viens par ici, je suis bonne pâte au fond."
 
 
"Hi hi hi !"
 
 
"Ho ho ho !"
 
 
"Hé hé, la coquine !"
 
 
"Bon allez, toutes les bonnes choses ont une fin. Je suis re-paf !"
 
 
"Paf de chez paf."
 
 
"De chez paf paf."
 
 
"Mince! cette canicule me donne des hallucinations.  Je vois  Blaky, celui qui se fait passer pour Nono auprès du maître qui n'y voit que du feu et lui donne nos croquettes. Cette canicule me fait cauchemarder à la fin !".
 
 
"Ah ah ah ... une autre vision ... Steinbeck ne disait-il pas "What good is the warmth of summer, without the cold of winter to give it sweetness" "