Il y a plaisir et plaisir. L'addiction à certains plaisirs : de bouche par exemple peut avoir de néfastes conséquences, de plaisir à besoin en effet il n'y a qu'un tout petit pas, frontière infime qui une fois franchie débouche dans les sales draps de l'aliénation.
Mais le plaisir et le besoin de respirer profondément non seulement ne causent aucun dégâts mais sont tout bénéfice pour la santé.
Pour le plaisir de bouche je me souviens qu'un jeune médecin débutant m'avait dit "manger ne doit pas être un plaisir."
Mais si l'on se dégoûte trop de la nourriture il y a danger d'anorexie. Il s'agirait donc plutôt ici de modérer le plaisir. Me prenant comme courageux sujet d'expérience, j'ai noté que manger une banane le matin, quelque noix et un morceau de pain est un plaisir modéré, j'accompagne cela d'une cuillérée à café de beurre de cacahuètes, seul aliment durant ce repas, qui requiert chez moi l'effort de ne pas surdoser, en en prenant une deuxième.
Ce jeune médecin, radical dans le domaine du rapport à la nourriture m'a aidée à réfléchir sur le plaisir, ses paroles surprenantes s'étant gravées quelque part sur un "disque dur" logé dans ma cervelle.... qui n'est pas celle d'un moineau sur le plan du volume, moineau à qui l'on prête, à tort j'en suis intimement convaincue, peu d'intelligence.
De même, pour rester dans le thème du "oui et non", il y a par exemple, crétin et crétin. Qu'est-ce qu'un crétin en effet ? Et ici, il ne s'agit pas de modérer le degré de crétinisme de la même façon que pour le plaisir. Mais poser des limites serait souhaitable en cas de crétinisme négatif, où les crétins présentent une dangerosité.
L'histoire nous a montré que parmi des penseurs abondamment diplômés d'aucuns ont agi de façon totalement irraisonnée en prenant des décisions sans le moindre bon sens, qui conduisirent à des boucheries. Partant de là, je ne serais pas étonnée que des poètes hautement reconnus puissent se comporter en dangereux crétins par ailleurs.
Et d'un autre côté, il y a l'autre espèce de crétins, ceux que l'on considère comme "idiots du village", lesquels sont inoffensifs pour peu qu'on ne les ait pas rendus fous à force d'irrespect. Si les choses se sont bien passées pour eux, on parle alors de doux crétins. Mais comme pour les moineaux, ces "crétins" là, je suis intimement convaincue qu'ils ont leur intelligence à eux. Simplement ils sont dans un autre univers.
J'irais bien passer mes vacances en Normandie, histoire d'approfondir le sujet. Faute de pouvoir m'y rendre, eu égard à mes obligations, j'écouterai monsieur Onfray tout à l'heure à France Cult., qui s'affirme haut et fort Normand... à l'instar de Flaubert mais qui lui, critiquait les normands bien qu'il déclarait en être un. D'où qu'il ne serait pas idiot de penser que Flaubert ait pu être mal dans sa peau, j'allais ajouter "de son vivant". Suis-je bête !
jeudi 30 juillet 2015
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