Je me promène dans un grand parc arboré où sont disposés des bâtiments assez bas, pas plus de un étage ou deux, aux briques rouges où s’encastrent de larges fenêtres dont les châssis marron tranchent avec les stores d’intérieur à bandes horizontales blanches. Je peux distinguer des silhouettes d’étudiants tranquilles, certains prennent des notes, d’autres, distraits par cette belle journée ensoleillée tournent souvent la tête vers les stores ; les bandes métalliques et souples s’arrondissent légèrement sous l’effet de la pesanteur laissant filtrer la lumière ; les grands arbres lancent des ombres légères et rafraîchissantes, il fait décidément bon étudier ici.
Réminiscence d’un lieu aimant, compréhensif, qui vous accueille à la porte du rêve et s’insinue comme un parfum. Pas de madeleine de Proust pourtant, pas de nostalgie. Allez savoir où nous avons laissé un peu de nous même, en quel endroit qui nous revient à l’improviste, fidèle et un peu mystérieux.
jeudi 24 juin 2010
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