jeudi 3 juin 2010
Les anges ne s'arrêtent pas d'avoir du courage
J'en terminais avec les courses, une fois la note réglée je m'acheminais dans le grand hall d'où l'on voit la longue rangée des caissières. Je commençais à la remonter quand une petite femme m'interpelle "Madame" dit-elle "c'est pour les paralysés de France". Elle me montre un petit stand sur ma droite. Là, deux autres dames, menues elles aussi me proposent de choisir entre des ours en peluche, des portes-clé, des albums à colorier. Les articles sont de bons produits, pas chers. J'en prends deux. Je paie, je les entends me remercier chaleureusement ainsi que les autres personnes qui achètent derrière moi. Elle disent d'un ton guilleret "Ah! aujourd'hui, ce sont les ours !". Pas de doute, les peluches plaisent. "Hier c'était ...". Je suis déjà partie. Laissant derrière moi le stand minuscule, face à ceux immenses de la grande surface, par-delà la barrière des caisses dont les tiroirs s'ouvrent et se referment à un rythme assez infernal. Et trois drôles de dames dont l'une s'avance timidement mais inlassablement vers les caddys qui arrivent.
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