samedi 13 décembre 2014

Hier soir

Hier soir je n'étais pas devant le feuilleton policier  de la Une belge dont en général je trouve les scénarios réussis, j'étais sur la route de Lillers car s'y tenait à la médiathèque une conférence sur la maffia Corse Marseillaise. Nous étions au courant de certaines choses qui y ont été dites Pat et moi, et en avons appris d'autres par exemple au sujet de "La French", tout une période de connexion entre maffias si j'ai bien compris, ce qui donna les maffias internationales. Le pécule est basé sur le trafic des différentes drogues comme chacun sait.  Où l'on s'aperçoit que c'est bien du mal du matérialisme dont souffre l'humanité, lequel conduit au narcissisme tant les appétits matérialistes sont aiguisés, en gros ça peut se résumer comme ceci le narcissisme : "l'autre est moins que moi, je suis plus beau que lui, j'ai plus de valeur que lui, à moi les honneurs de la belle galette, la plus grosse part."  Le phénomène de rapport de  domination est instauré : l'autre devant faire allégeance, se sentir moins ceci ou cela que son dominant. Je pense que ce phénomène ne se produit pas seulement au niveau des maffias visibles. Féval par exemple parle d'associations de malfaiteurs, sous l'égide ou plutôt l'écran d'une association de bienfaisance,  où cela fonctionne déjà comme cela. Sa réponse à lui était le recours à une vraie noblesse, le combat loyal en somme,  puisque celui-ci semble devenu inévitable dès lors que de tels appétits matérialistes ont bouffé les esprits. Tel le Lagardère de Féval,  seul avec son épée face à  vingt ennemis qui veulent sa peau, mais qui ne vont pas jusqu'à se cacher tels les snipers : ils l'affrontent malgré tout, comptant sur le nombre mais l'un d'eux peut y laisser sa peau.  Féval croyait au concept de la noblesse. J'y crois aussi,  elle ne tient pas pour moi et peut-être pour lui non plus,  à une classe sociale spécifique mais à la dose de courage que tout un chacun a ou pas pour affronter son ennemi si combat il doit y avoir. 

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