jeudi 25 décembre 2014

Le réveillon m'a donné à méditer au vu du spectacle télé sur la Une belge

Faire l'autruche n'est pas une solution, et si l'on a l'énergie il faut regarder, écouter autant que faire se peut, du moins ne pas détourner sciemment le regard et savoir toujours que l'on peut se tromper, donc être vigilant aussi envers soi-même.  Je tiens beaucoup à l'honnêteté cependant se peut-il que l'on soit malhonnête à son insu par manque de maturité : à tel âge je me croyais honnête en agissant de telle manière et  c'était par manque  de maturité en réalité, à titre d'exemple. 
 
Quand je dis mon sentiment sur tel texte, qui peut même être biblique à l'occasion ces temps-ci,  qui "ne me parle pas" ce n'est pas par arrogance mais parce que quelque chose me heurte et que je me fie alors à mon instinct, celui que j'estime élevé. Ce qui est élitiste me heurte, alors non, je ne me bouche pas les oreilles aux propos élitistes mais je les repousse parce ça ne me parle pas, et ça ne me parle pas  parce que cela ne fait pas partie de mon idéal. Non l'idéal   que je me suis créé mais l'idéal qui s'est imposé à moi. De quelle manière ? En sonnant juste. Or je n'ai peut-être pas l'oreille parfaite, j'en conviens mais je n'ai qu'elle à qui me fier, cette attitude ressort d'une confiance en soi délibérée et relative par rapport à la conscience de sa propre imperfection. Une maturité nouvelle me dira que je me trompais sur tel ou tel ressenti de texte ; à moins que je sois arrivée à maturité maximale auquel cas je ne me tromperais plus. Parce que voyez-vous,  j'y crois en ce Dieu en nous qui nous conduit, malgré les obstacles, les défaillances de notre propre intelligence, il se met au diapason tout en insistant, ce divin en nous qui nous donne l'oreille... mais il est possible que j'entende mal,  pas aussi vive d'esprit que je le voudrais, mais  "tends l'oreille encore, petite"... l'oreille intérieure s'entend ... l'oreille entend à son niveau et s'entend dès lors que l'on s'exprime.
 
Il n'est pas question d'arrogance de ma part voyez-vous. Une apparence d'arrogance, quand on ne veut pas provoquer, s'appelle maladresse. Laquelle est fréquente chez les jeunes et à bien des égards je suis encore jeune, et ce malgré mon âge et mon corps qui dément. Les choses dites ne dépassent pas ma pensée, elles la disent au degré de maturité où je suis arrivée mais rassurez-vous,  je mets sciemment un constant bémol intérieur à ce que je dis, dans le sens où je ne me reconnais pas l'oreille parfaite. Quand je l'aurai, sans doute je le sentirai et je serai probablement arrivée à destination.

Le conte de Noël : http://www.sudouest.fr//conte-de-noel/?EPR-259-[AlerteInfo]-20141224-[info]

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