mercredi 10 décembre 2014

Petit tour par ici

Je suis allée sur le blog de Solko qui déprime durant les fêtes de Noël à cause des lumières  techno projetées à grand fracas sur les murs de quelques maisons de la ville, à Lyon, quartier des canuts je crois, techno que je trouve abrutissante moi aussi mais je n'ai pas cette colère et pas de haine (car il semble haineux cet auteur  lorsqu'il est trop éprouvé par ce genre de manifestations, qu'il impute aux francs-maçons aussi, lesquels sont perçus par lui comme des personnes plutôt malveillantes dans l'ensemble, on dirait), je n'éprouve pas cette colère, non, d'abord je n'habite pas à Lyon ça aide peut-être, je ne connais pas de francs-maçons non plus...   jusqu'ici quand je suis vraiment déprimée j'ai toujours trouvé un refuge ou du moins le moyen de m'éloigner suffisamment des sources, disons  "polluantes". J'ai sûrement comme beaucoup laissé des plumes sans le savoir cependant. Solko se fait-il vraiment du souci pour la "populace décérébrée" ou est-ce autre chose ?  Pour percer le mystère je vais le suivre, avec bienveillance, sans espiègleries dans les commentaires et même le moins de commentaires possible...  plutôt quelques considérations sur le mien à l'occasion de quelques-uns de ses écrits qui me feront réagir.
 
 
Autre chose.  J'écoutais la radio tout à l'heure, c'est fou comme les gens interviewés  veulent se montrer très forts, peut-être presque à leur insu parfois pour certains, mais sciemment pour d'autres, si l'on se fie à cette apparente volonté de vouloir  se démarquer de tel ou telle rival(e). C'est nouveau cela pour moi mais cela fait plus de trente ans que ça dure si ça se trouve, le fait est plutôt que je ne m'y habitue pas ; "je parle dix langues" "je joue trois rôles en même temps" (NP : c'est vrai qui plus est), dit l'autre avec négligence, ou encore : "c'est affreux,  le gars s'est mis, à cause de ses parents qui ont cassé son histoire d'amour, avec une autre fille qui ressemblait à son amoureuse mais en plus épais ! Abominable !" La belle ayant déclaré cela s'était identifiée à la première des deux cela va sans dire. Enfin,  j'entends quantité de choses du même genre à la radio et dans les salons également où je ne traîne pas longtemps mes chaussons. Comme aussi lors d'un entretien entre un journaliste et la  dame qui présentait ses doléances "Je vois Madame que vous avez accroché les diplômes de vos fils aux murs du salon...." "Oui, répond la dame, mes trois fils ont le bac S et seront tous les trois bientôt ingénieurs" "Alors madame, de quoi vous plaignez-vous ? " "Je me plains parce que je ne pense pas qu'à moi. Je veux que tous les gosses de mon immeuble aient le Bac S et deviennent ingénieurs, c'est pour ça qu'il faut améliorer notre environnement."
 
Les gens se font mousser pour telle ou telle raison. Presque comme lors d'une bousculade pour trouver une place dans un autobus.  Mais peut-être pour d'autres raisons que celle avouée plus haut,  légitime mais mal justifiée.  Les vantards  se défient-ils simplement  de la faiblesse des cancres ou considérés comme tels ?  Veulent-ils écraser les faibles ? Veulent-ils pousser du coude des rivaux ? 
Se faire valoir coûte que coûte me pose question. On a coutume de dire aujourd'hui que telle personne "ne sait pas se vendre." Nous serions donc dans le monde de ceux qui ont su se vendre...  monde assez peu convaincant à mon sens.
 
Tout ça marque au moins de la défiance, et peut-être seulement de la défiance dans beaucoup de cas, soyons optimistes. Les vantards ou les arrogants pensent simplement ne pas être acceptés s'ils montrent leur côté faible, même avec humour... lequel humour ne sera pas partagé, on les humiliera plutôt, la mode du bonnet d'âne étant revenue. La gentillesse serait dans le même mouvement devenue une tare aussi... avec un certain pousse-toi que je m'y mette qui reste souvent à craindre. La prudence est de mise hélas dans ce monde froid ! Et c'est vrai que les lumières techno de messieurs les ingénieurs n'apportent pas grande chaleur humaine. 

Aucun commentaire: