J'ai terminé la lecture de Déodat et la transparence. Un bon livre ! Sur le plan philosophique il dit beaucoup de choses. Michel Zink rejoint quelque peu Cervantès dans sa perception du chevalier vivant dans un conte. En quête d'aventures, du Graal notamment, quête étrangement fantasque, réservée à quelques chevaliers de haut lignage selon les uns, mais allez savoir avec le christianisme, un obscur peut prendre la place d'un légitime, si les chevaliers n'y prennent garde !
La question des enfants issus d'unions jugées illégitimes est abordée sous plusieurs angles. En découle celle du mépris, largement traitée dans cette histoire avec l'expérience de la transparence justement, où l'on se trouve dans l'au-delà du mépris.
Pourquoi le "bâtard" number one, fils illégitime d'un roi, tient-il tant à la gloire, à cette quête du Graal ? Besoin de reconnaissance, d'amour pourrait-on dire, sinon d'amour, alors de considération. Or ici, les "bâtards", tout fils de roi qu'ils fussent, ne sont rien dans le milieu où ils évoluent. Rien de rien, au point que personne ne les regarde, on les voit sans les voir, si bien qu'ils se vivent comme des êtres transparents.
Dans ce livre sublime, l'on découvre comment la situation se retourne pour Déodat, grâce à une prise de conscience, et le privilège qu'il va tirer de sa transparence.
C'est le livre de la consolation par excellence, sublime.
samedi 26 décembre 2015
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