" Des digressions
A chaque
carrefour, sur les ponts, dans les squares, la Révolution est présente.
Parfois jeune et enthousiasmante, parfois horrible, dévorant ses
enfants. Des digressions la rappellent, et les belles phrases remplies
d’énergie, les doléances des cahiers, l’abolition de l’esclavage, son
rétablissement, la Terreur, les guerres. A travers les conversations de
bus, de bistrot, de banc public, les lieux communs sont constamment mis
en rapport avec l’Histoire, dans une dialectique légère.
Le mot clé, c’est le mouvement: tout bouge, tout peut toujours bouger, les sentiments, les engagements, les situations, les corps. Tout est affaire de désir. Rien n’est acquis, et surtout pas ce qu’on croit être le progrès. L’enchaînement des rencontres, le choc des sensibilités, le ballet des mots, la rapidité des dialogues: c’est le mouvement encore qui permet d’échapper à ce que cette cohorte pourrait avoir d’artificiel, de didactique, et lui imprime un élan d’enthousiasme sans angélisme. A la fin, «le travail commence». Pour Célestine qui accouche, et pour tout le monde.
Le mot clé, c’est le mouvement: tout bouge, tout peut toujours bouger, les sentiments, les engagements, les situations, les corps. Tout est affaire de désir. Rien n’est acquis, et surtout pas ce qu’on croit être le progrès. L’enchaînement des rencontres, le choc des sensibilités, le ballet des mots, la rapidité des dialogues: c’est le mouvement encore qui permet d’échapper à ce que cette cohorte pourrait avoir d’artificiel, de didactique, et lui imprime un élan d’enthousiasme sans angélisme. A la fin, «le travail commence». Pour Célestine qui accouche, et pour tout le monde.
Isabelle Rüf, Le Temps, 18 janvier 2016" Ici :
http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=9782818037225Évitons un nouveau Tchernobyl, la pétition : https://secure.avaaz.org/fr/belgian_nuclear_shutdown_fr_france_2/?pv=95&rc=fb
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