vendredi 3 avril 2015

La jungle

 
D'aucuns disent "le travail à la chaîne c'est pareil" pour signifier que tout travail qui avilit la personne qui le fait, c'est pareil. Faire un job qui vous pollue l'organisme, "c'est pareil" ? À ce compte-là nous serions dans un monde de victimes consentantes qui mériteraient presque ce qui leur arrive  ... Pour commencer, les gens dans l'urgence n'ont pas le loisir de réfléchir. Arrêter de créer de l'urgence pour un monde où respect de soi et de l'autre deviendrait effectif, voilà mon souhait. Mais ce n'est pas gagné car j'ai ouï dire aux alentours par-ci par-là  : "on ne peut plus fumer au bistrot, on ne peut plus etc., que les politiques arrêtent de s'immiscer dans la vie des gens ! C'est que de la diversion en plus ! quitte à s'immiscer dans la vie des gens autant que ce soit pour des choses utiles... Depuis qu'on ne peut plus fumer dans les troquets ils ferment les uns après les autres... comme si le bistrot n'était pas un lieu de perdition à la base... pour se refaire une santé, il y a les salles de gym... Si les gens avaient envie d'aller picoler et se perdre, ça les regardait, ils n'allaient pas là pour faire des pompes. Le bistrot c'est l'assommoir de Zola... même dans les salons de thé on pouvait fumer d'ailleurs..."  Il se dit ce genre de choses ! Pour autant, mon souhait reste le même, inflexible est-il tel un roseau dans la tempête. Des gens qui ont la volonté de se perdre et qui en ont le droit... comme le droit au suicide même quand la santé est là... c'est une notion étrange du droit par ailleurs, comme le droit à l'erreur maximale en cas de suicide ... étrange ! 

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