mercredi 18 novembre 2015

Après le thème de la possession, avec Stephen King, celui du satanisme avec Solko

"A une théologie du Mal absolu comme celle de l’Islamisme radical, on ne peut pourtant répliquer que par une théologie du Bien véritable. Il ne s’agit pas d’opposer un dieu à un autre, mais de rappeler souverainement qu’après le sacrifice du Fils de Dieu en rémission du péché de tous les hommes, tout sacrifice sanglant de fils et de filles des hommes au nom de Dieu est d’inspiration purement et uniquement satanique, quelque slogan spectaculaire qu’on brandisse stupidement en l’accomplissant. Satanique, et rien d'autre."

Le Blog de Solko


Avec le poème qui suit,  se pose la question de la violence. Bertolt  Brecht, auteur du poème ne parle pas de tuer, il parle de lutte, mais celle-ci ne se fait pas sans violence bien souvent car ceux qui revendiquent sont dans l'impasse, et les mettre dans cette impasse est en soi une grande violence. Où il nous faut faire preuve de compréhension comme de compassion. Ce poème de Bertolt Brecht, je l'ai trouvé chez Jubilate Deo :
 
Quand ceux qui luttent contre l’injustice
Montrent leurs visages meurtris
Grande est l’impatience de ceux
Qui vivent en sécurité.

De quoi vous plaignez-vous? demandent-ils
Vous avez lutté contre l’injustice!
C’est elle qui a eu le dessus,
Alors taisez-vous.
Qui lutte doit savoir perdre!
Qui cherche querelle s’expose au danger!
Qui professe la violence
N’a pas le droit d’accuser la violence!

Ah! Mes amis
Vous qui êtes à l’abri
Pourquoi cette hostilité? Sommes-nous
Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice?
Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
L’injustice passera-t-elle pour justice?
Nos défaites, voyez-vous,
Ne prouvent rien, sinon
Que nous sommes trop peu nombreux
A lutter contre l’infamie,
Et nous attendons de ceux qui regardent
Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.
Bertolt Brecht, Nos défaites ne prouvent rien (poesiemuziketc.wordpress.com)




Aucun commentaire: