Hier soir à la gare, j'étais en stationnement dans le parking adjacent sur la voie où l'on doit se garer en créneau et j'écoutais patiemment France bleue nord en attendant mon compagnon tandis qu'une pluie drue se déversait autour de ma confortable bulle. Des fidèles de cette chaîne de radio téléphonaient pour témoigner à propos des inondations en train de se produire : "à tel endroit, l'A*, n'allez pas, c'est inondé." "Chez moi, ça y est, l'eau est entrée dans la maison." L'animateur prodiguait encouragements ainsi que mises en garde par le biais de ces précieuses informations quand j'entendis qu'on tapait au carreau de la voiture, côté conducteur, juste au niveau de mon oreille sensible. Ce tapotement soudain me fit sursauter, je tournai aussitôt la tête et dévisageai un gars très basané que mon petit bond avait rendu hilare. Hilare tandis qu'il pleuvait des cordes ! maintenant il parlait avec ses mains ayant deviné que la radio couvrait sa voix. J'abaissais la vitre et toujours riant il me dit "Vous voulez bien avancer un tout petit peu votre voiture, j'ai du mal à sortir la mienne." Son sourire découvrait ses dents blanches comme le lait, cela me dérida et je lui offris spontanément le mien, qui se fit large et suffisamment rayonnant je crois pour décupler sa bonne humeur. Il retourna à sa voiture, le pas léger ; je mis quelques secondes à démarrer mon auto car son robot avait été troublé par je ne sais quoi et le moteur resta muet sur le coup. L'homme patienta durant ce bref intermède, j'avançai un peu la voiture. Quand il arriva à mon niveau, à travers la buée de nos vitres respectives je le vis agiter fortement sa main en signe d'au-revoir et devinai son rire jovial, je me mis à agiter la mienne à sa façon et lui murmurai avec enthousiasme "Au revoir, au revoir !"
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le chat Yoko, a pour mets préféré le petit suisse. Évidemment, le laitage. Plus il va en âge, plus Yoko se branche végétarien. Quant à moi, après la tranche de jambon accidentelle, je préfère le laitage de chèvre à celui de la vache pour trouver des protéines. Yoko, malgré cette préférence pour le petit suisse, en tant que chat, est toujours obligé de manger carné. Condition contraignante que celle des chats, et fatigante quand il faut chasser pour se nourrir ! Fatigant aussi pour les proies qui se voient obligées de fuir... car dans la nature, rien ne sert de provoquer le Goliath si on n'est pas littéralement de taille, cela requiert essentiellement de puissantes ressources physiques la condition animale, encore pire pour les mâles qui doivent aussi se combattre dès les premières chaleurs des femelles. Pas si facile la vie des animaux !
L'humain devrait aider à alléger la condition animale... à méditer.
"Merci ! " |
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