samedi 4 juin 2016

Les polars et le réel



Jamais il n'y a eu autant de polars publiés, et dont les gens sont de plus en plus "friands", on le voit notamment  au fait qu'ils sont l'objet d'un commerce qui marche.

Pour autant les acheteurs sont-ils à blâmer ? 

J'ai regardé un polar hier soir à la télé, il s'agissait d'un paranoïaque "en crise de revendication" qui fait justice lui-même en tirant sur un médecin, par ailleurs, un pervers narcissique dézinguait moralement une famille, la harcelant et la menaçant jusqu'à faire commettre erreur sur erreur à ses victimes et les envoyer en prison. 
Les apparences étaient furieusement contre les victimes, c'est même elles qui avaient l'air de criminels aux yeux de la justice.

Pourquoi regarder ces fictions à grands succès sur le crime ? Pas seulement parce qu'on n'est pas snobs. Mais parce qu'on les devine aisément inspirées de la réalité, de ce fait, elles briffent les victimes potentielles sur ce qui pourrait éventuellement leur arriver si elles restent naïves. Elles rendent  plus prudents les gens en démontrant des cas de sournoiserie et de perfidie criminelle où se font piéger comme des mouches les naïfs.

 En substance ces polars je les vois comme d'utilité publique, clairement nous est envoyé le message que si telle ou telle victime avait été sur ses gardes, elle serait encore en vie. En somme, pas de prêches ni de beaux discours : de la fiction qui briffe sur le réel.

La société est-elle en passe de devenir aussi violente et bourrée de crimes que dans certains États d'Amérique, du sud et du nord ? Il existe des lieux où les crimes sont quasi quotidiens, en témoignent de nombreux reportages, que j'ai vus pour ma part sur Arte.

Renaud revendique en chanson d'avoir embrassé un flic... un des signes  nombreux qu'on prend fait et acte de ce qui est vu à la télé, non pas seulement en fiction-réalité, mais aux informations, tout simplement.

Dire non au déni de cette violence est déjà le premier acte de courage à mes yeux. Personnellement son spectacle me noue l'estomac au point de ne pouvoir rien avaler parfois... mais il paraît qu'un petit jeûne permet de mieux résister ; de plus, la prise de conscience de cette réalité permet de mieux savoir se défendre au cas où.  

Mon quartier par exemple menace de se ghettoïser du fait que ceux qui se considèrent "dans le moule" tolèrent de moins en moins ceux qu'ils ne considèrent pas comme étant comme eux, c'est-à-dire, convenables à  leurs yeux.  D'autre part,  d'autres considèrent  ceux qui se considèrent dans le moule, comme parfois "des cas sociaux" dit "cas soss" en dépit que "ces cas" puissent se targuer d'être parents reconnus.  Il suffit d'ouvrir les oreilles pour être informé de tout cela, qui commence à dégager un  parfum d'intolérance nauséabond.  Ce parfum nous incommodant si bien mon compagnon et moi que, sur nos gardes,  nous maigrissons  à vue d'œil. Un bien pour un mal... Il n'empêche que cette micro société qui ne supporte pas le "bizarre" c'est-à-dire le singulier, finit par tourner mal à mon sens.  Bizarre, vous avez dit bizarre cher cousin ? 

Commentaire de mon ami sur le fait que nous soyons depuis 17 ans dans ce quartier :  "De toute façon ce n'est pas bon de s'éterniser dans un endroit."

Mon commentaire : L'esprit nomade ne nous a jamais quittés en fait. 

Un exemple de la violence ambiante :

 

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