Le coup m'a étourdie, en quelque sorte. Comme un "étourdissement paroxystique" qui a même déclenché de l'agoraphobie. En cette période de l'inondation, je m'étais retrouvée entourée d'ondes bizarres... mais je sais avec Baudelaire et surtout grâce à lui, que le bizarre doit être regardé avec attention, comme peut-être quelque chose qui va nous conduire au fond de nous-même, à la cave. Le bizarre de ces ondes a, bizarrement comme il se doit, titillé une angoisse jusque là endormie et qui m'a malmené le cœur ; par moments, une sorte d'épouvantable mal de mer ! et ce n'est pas fini, ça tangue encore parfois sur le bateau. Cette angoisse, je l'ai découvert lors du coup de fil donné à ma mère, a fait que j'ai rejoint celle qu'elle porte elle-même par moment depuis longtemps. Malaise profond qui peut prendre quelqu'un à tout âge mais pas en toutes circonstances heureusement. Une rivière, la Lawe, qui débordait et l'ambiance décidément bizarre autour de cet évènement a déclenché cela. En avoir plein les bottes, c'est le cas de le dire.
Réconfort non négligeable : j'ai vu et entendu Françoise Hardy, revenue d'un état critique, hier soir à la télé. Je me propose ainsi qu'à vous, si le cœur vous en dit, de ré-écouter cette belle chanson Mon amie la rose :
https://www.youtube.com/watch?v=2ICFtXx546A
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