dimanche 4 janvier 2015

La période de la Restauration dans le roman Cœur d'acier

Où l'on voit dans le roman Cœur d'acier,  la période de la Restauration. Deux frères de haute noblesse selon la doxa en cours afin de les distinguer de la petite noblesse, (ce n'est pas léger), deux frères disais-je,   prennent des positions politiques différentes : l'un continue de combattre pour rétablir le trône  c'est un royaliste, l'autre se bat, bien qu'il soit issu de la vieille et haute noblesse pour Napoléon, qui lui, met en place une nouvelle aristocratie propre à faire de l'ombre ou même à éradiquer l'autre, l'ancienne, du moins en France,  si aucun terrain d'entente ne peut être trouvé, car il se peut qu'il y ait,  au pire,  confiscation de terres et autres choses du genre ; ceci dit pour se rappeler l'importance de l'enjeu pour les gens concernés, c'est-à-dire les gens fortunés briguant  titre de noblesse et ceux qui l'ont depuis les croisades. Raymond, le frère aîné, voulant se convertir à ce qu'il pense être l'avenir se bat pour Napoléon, Guillaume son frère cadet, se bat pour le roi, le rétablissement du trône. Fantastiquement, au-delà de ces divergences politiques profondes qui auraient dû creuser un abîme entre les deux frères, ceux-ci s'aiment. Mais Thérèse, femme de l'aîné bonapartiste, non agréée spontanément, mais seulement après coup,  par le frère cadet de son mari,  Guillaume,  celui-ci considérant que la jeune femme est de petite noblesse,  effrayée pour cette raison même par son beau-frère, ne croit pas un instant que celui-ci n'ait fait que semblant de désavouer son  Raymond devant les tribunaux de la restauration. Elle ne devine pas que le cadet désavoue son  frère aîné pour obéir à une stratégie consistant  à s'octroyer un délai pour faire évader son frère.  Et que fait-elle mes aïeux ? Elle se raye elle-même de la carte, ainsi que son fils, qu'elle croit protéger de cette façon du courroux du frère cadet à qui elle prête l'intention de captage d'héritage, lequel ne pourrait passer que par le meurtre de son fils Roland par son oncle Guillaume. Voilà une des raisons tout à fait compréhensibles de fuir sans laisser de traces durant la Restauration, pourvoyeuses de ce genre de situations, celle dont parle le roman étant la conséquence d'un horrible malentendu. Féval a une mentalité qui n'est pas la mienne, car il croit aux races supérieures, au peuple qui serait principalement faits de vieux enfants qui ne veulent pas grandir faute que dame Nature ne leur en ait pas donné les dispositions,  néanmoins ses romans dits populaires apprennent vraiment beaucoup de choses quant aux mentalités différentes tout d'abord, qui peuvent laisser sur le cul tant c'est inattendu de la part de personnes se revendiquant presque obsessionnellement du Christ... car celui-ci je l'ai toujours perçu pour ma part comme source de guérison de l'âme... contre la  gloire de l'égo.

Cœur

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