le roman Si je te retrouvais est lu intégralement. J'ai respecté le déroulement du livre, pas de coup d'œil sur les dernières pages. Le thriller n'est pas le genre que je préfère car il y a peut-être un peu de manichéisme là-dedans, même s'il faut admettre l'existence bien réelle de tueurs sanguinaires. La fiction étant le reflet de ce qui existe en ce monde. Perplexité face au sadisme des tueurs, à leur violence. À quoi imputer un tel délabrement mental chez ces êtres qui ont toutes les apparences de la normalité ? Certes les mères de ces sadiques y sont pour quelque chose dans ce roman mais on ne peut pas ne pas se poser de question quant aux valeurs tronquées que ces femmes ont en tête, qui les feraient agir de façon si calamiteuse envers leur progéniture. Elles-mêmes aliénées du système avant d'aliéner en l'occurrence leur fils, cela est clair. Le tueur est comparé à un chien méchant qui a pris le goût de mordre, mordre étant bien sûr l'euphémisme qui désigne le crime. Dominer, voilà la chose qui obsède les deux criminels dont il est question dans ce roman. Se sentir exister en fait, en écrabouillant l'être pris en otage et finalement exterminé comme un insecte nuisible... il y a un grand manque d'imagination chez les bourreaux qui n'écoutent finalement que leur frustration, faute de ressource pour la transcender. L'amour de la liberté est un talisman imparable.... mais les aliénés se complaisent dans leur aliénation, c'est tout le problème.
vendredi 28 août 2015
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