dimanche 23 août 2015
Suite du post précédent
Hier soir un pitbull pourchassant la chatte Nono s'est introduit chez moi puis ne voulait plus en sortir, je l'ai raconté dans le post précédent. Il m'était tellement antipathique à gronder comme il l'a fait dès que j'ai tenté une approche que lui balancer un coup de raclo sur la tête m'a traversé l'esprit, je l'avoue. En fait la maison est pour moi un lieu sacré où méditer tranquillement, protégée du monde extérieur, et d'un coup ce monde extérieur venait à moi avec une gueule de pitbull. Le cafard que ça a engendré a perduré la nuit. J'ai fait un cauchemar dont je livre une partie ici : mon compagnon me lisait des pages de son nouveau manuscrit et je trouvais à chier le texte qu'il me donnait à entendre d'une voix de haut-parleur. Dans la réalité ce qu'il écrit a de quoi faire positivement réfléchir à mon avis. Le pitbull me fait broyer du noir en somme jusqu'à me filer un coup de blues qui se prolonge ce matin, où méditant sur ce mauvais rêve j'en tire la conclusion que ce monde-ci semble fait exclusivement pour les pitbulls, c'est-à-dire les gens hyper violents, agressifs, forts en gueule. L'exemple de Bardot, Jean Paul, saint Vaast, les bouddhistes qui maîtrisent les tigres, ne me servent plus à rien... j'ai pris les pitbulls en grippe, me sens inapte à vivre dans leur monde et à l'idée d'y élever un enfant qui s'y ferait bouffer de toute façon, je suis contente de ne pas en avoir eu plus d'un. Je me sens une inadaptée de ce monde. Cela dit en passant j'essentialise cette pauvre bête dirait Michel Onfray. Et il aurait raison, à quand la corrida pour les pitbulls tant que j'y suis ? Disons que ça va passer, rassurez-vous amis indéfectibles des animaux. Pout passe de toute façon.
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