En philosophie comme en croyances, il y a des choses que je prends parce que je les sens justes et d'autres que je laisse parce qu'elles ne me parlent pas tout simplement ou, plus embêtant, parce que je les trouve odieuses.
J'ai trouvé beau le texte lu dans Jubilate deo hier sur la transfiguration, mais les quelques lignes lues aujourd'hui sur ce même blog, qui font part de paroles qu'auraient prononcées Bernadette Soubirou me laissent incrédule. En effet Bernadette s'y verrait instrumentalisée par Marie, entité qui lui apparut pour passer quelques recommandations auprès des humains, et ce, au-delà de l'admissible selon moi puisque la sainte aurait dit se percevoir comme un balai que Marie a utilisé, après quoi, comme tout balai, elle aurait déclaré devoir rester à sa place, laquelle se trouve derrière la porte. On n'est pas loin du kleenex jeté après utilisation.
Est montré dans ce propos qu'aurait tenu Bernadette, soit un singulier manque de confiance en l'entité qui lui apparut, à moins qu'un manque certain de caractère, ou encore cela pourrait traduire une façon d'exprimer quelque chose que l'on perçoit comme diabolique car la simple instrumentalisation l'est assez.
Je préfère voir Bernadette en belle alliée d'une entité bénéfique et n'accorde donc pas tellement de crédit à ce propos, peut-être tenu sous le coup d'une déprime après s'être si soudainement frottée à l'irrationnel.
samedi 8 août 2015
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