dimanche 13 mars 2016

Je suis allée à l'abattoir.... voir et écouter .... Elliott Murphy et son précieux acolyte ♣ ♣ C'est frais et non pas froid




 Le dessin est juste là pour le fun, faute d'avoir retrouvé dans mon fichier photos celles que je cherchais.... mais j'y retourne dans un petit instant, après ces quelques lignes :

Hier soir je suis allée à l'Abattoir, et ma foi j'en suis ressortie d'autant plus vivante après avoir écouté durant deux heures, non pas des propos de boucher sur l'heuristique de l'abattage réussi des cochons mais les chansons d'Eliott Murphy dont la voix est presque ur jumelle de celle de Léonard Cohen par la profondeur et la chaleur qui s'en dégage. Mais les deux artistes par ailleurs sont différents, d'où l'intérêt de découvrir Eliott, moins connu que Léonard et qui vaut de l'être autant.    

  Voici Murphy de profil, son précieux acolyte, soliste génial, vu de dos : tous deux officiant courageusement à l'Abattoir. 



 Eliott se débrouille bien en français. À un moment donné il a dit :
"Dans quatre jours c'est mon anniversaire, je suis un petit peu nerveux.... mon anniversaire dans un club qui s'appelle l'Abattoir, c'est ce qui me rend un petit peu nerveux."

 Il a dit encore : "Je suis chez les ch'tis ? C'est bien ça ?"
Le public, qui devait compter beaucoup de profs d'anglais à mon avis (car ils en avaient le "good style" tant ils étaient bien éduqués et finalement.... plaisants), a répondu tout simplement "Oui" et lui de conclure avec son accent so british bien qu'Américain : "C'est ça que chaque fois que je viens ici, je me sens au fin fond du Mississippi." Les profs ou assimilés de rire, moi de même,  et lui d'enclencher un blues. 


 Patrick pense avoir entendu "Olivier", par  contre il n'a pas entendu le nom du guitariste. Il pense que c'est un nom français. Il a un jeu fabuleux. 
 
♣♣♣

Où va la littérature ?

Un texte frais et non pas froid sur ce thème, qui peut éventuellement démotiver les professeurs de littérature manquant de recul. Un texte que je ressens comme étant vrai,  sincère, poétique et plutôt pertinent dans son impertinence assumée. Extrait :

"C'est le principe de l'orphelin bien nourri : peu d'ambition mais un deuil réussi. L'orphelin de notre histoire occupe le dernier rang de la classe, près de la fenêtre : aux marches du monde instruit, il pratique de son mieux cet art difficile, à mi-chemin entre la docte étourderie et la fieffée paresse, que l'on nomme communément l'ignorance. Il veut se lever pour répondre, puis se ravise et reste assis."

Intégral : http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/2014/06/26/ou-va-la-litterature-5399196.html




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