Les enfants n'aimant pas les clôtures, Elsa est plus visible :
Les voisins ne m'ont pas donné l'aimable autorisation de photographier leur chat, ne leur ayant pas demandée, mais Elsa reine des neiges avait trop envie d'être photographiée.
Lui, les séances photos, il adore ça, en dépit de l'éblouissement et qu'il ne gagne pas les concours beauté des bipèdes. Il est naturellement sûr de lui une fois sur son territoire en compagnie de ses "maîtres", alors, ces conditions réunies, il se vit comme une sorte de roi, félin à fond en somme. Le voilà encore sur mes genoux, la tête coincée dans le casier du bureau sur lequel est posé l'ordi.
Le beau Tigret. Plus distant mais d'une grande douceur il vient de plus en plus souvent réclamer des câlins... quand il a envie d'un extra peut-être car il est gourmand.
Le grand joueur, c'est lui. Et comme leur maman était, et j'espère est toujours, une chatte sauvage, ils ne rentrent pas leurs griffes facilement même quand ils jouent, (sauf Tigret, qui ne les sort jamais avec nous, même quand il est grognon, ce qui lui arrive rarement).
Ce qui m'a étonnée quand j'ai emménagé à Béthune, c'est que très vite, on ne peut pas ne pas faire connaissance avec les chats pour peu qu'on ait un rez-de-chaussée dans cette ville. Animaux qui ne m'attiraient pas plus que ça avant. J'ai fait la connaissance d'abord de la chatte Tessa de son vrai nom et que j'avais baptisée Tisso, ne connaissant pas son vrai nom à l'époque ; ses maîtres partis en vacances l'avaient laissée dans leur patio, quelqu'un venant la nourrir tous les jours mais Tessa, folle d'inquiétude face à leur absence qui se prolongeait finit par chercher ma présence. J'avais observé son manège et surtout sa détresse. Elle pleurait véritablement ses maîtres les premiers jours, d'après ses miaulements plaintifs devant la porte fenêtre de leur maison, à la limite de la panique. Je lui ai acheté une boîte de sardines, et à l'époque, n'ayant pas de vaisselle pour animaux, je les ai déposées à même le sol. Elle m'a regardée avec des yeux interloqués. On aurait dit le mime Marceau par son éloquence. Comme si elle me disait "ça ne se fait pas, de déposer la nourriture comme ça." Puis j'ai avancé ma main vers elle, et elle a voulu jouer avec moi, mais moi, ne connaissant pas les chats, j'ai retiré ma main immédiatement quand elle a fait mine de l'agripper, en poussant un petit cri. Là, elle a eu l'air surpris encore d'un être qui découvre une balourdise inouïe de bipède pataud et j'ai eu la certitude qu'elle se moquait : je l'ai vue littéralement rire. Et en même temps, par mon "originalité", ou mon côté saugrenu à ses yeux, à ce moment précis de rigolade, elle s'est attachée à moi. Tessa était tendre même quand elle se moquait. Quand ses maîtres sont revenus une quinzaine de jours plus tard, elle était submergée par l'émotion. À mon tour de la voir comme un peu folle car elle allait de ma maison à la leur — les clôtures hautes étaient absentes à l'époque, si bien que les minces bas grillages nous permettaient de voir tout ce qui se passait dans les patios avoisinants — elle allait disais-je, de leur maison à la mienne et vice versa, comme affolée, sans savoir se fixer, comme si elle ne voulait pas se résoudre à "me laisser" malgré sa joie de les avoir retrouvés. Si bien que j'ai dû l'aider. Quand elle venait, je ne la laissais plus rentrer. J'ai découvert la profondeur de sentiment des félins, leur noblesse en somme, à Béthune, ville des chats.
Cela dit, les chats ont-ils raison d'aimer les hommes au point de leur faire tellement confiance ? Car nous leur laissons peu de place et peu de liberté sur la planète. En même temps, en les adoptant, pas mal d'oiseaux survivent mieux. Cela dit il faudrait quand même arrêter de les stériliser à tout crin .... pour voir encore des chats sur les toits sous la pleine lune .... les oiseaux connaissant bien leurs territoires respectifs.
Voici maintenant la vidéo concernant les loups, "écrasés par leur symbole", trouvée sur le blog de Jean-Paul : http://www.inumaginfo.com/canislupuslapeurduloupintegrale.html
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