dimanche 24 mai 2015
La douleur physique
Deux prémolaires me font beaucoup souffrir, c'est à peine tenable. Du coup j'imagine l'horreur pour un autiste non verbal qui ne pourrait pas signaler cette souffrance, intenable sans antalgiques. J'en ai pris tout à l'heure, et je sens encore les pulsations dans les dents, j'ai mal également à l'oreille gauche, et à la gorge côté gauche. La douleur "rayonne" à partir de ces deux prémolaires. Je suis sous antibiotiques aussi, étant passée voir un dentiste sans rendez-vous. Il a pris le temps de me délivrer une ordonnance. J'aurais voulu qu'il m'enlève le plus vite possible le plombage qui me fait mal comme une épine dans le pied, mais trop de monde attendait. Je suis donc sous antalgiques et antibiotiques. Mercredi en début d'après-midi, j'aurai l'intervention. Si la souffrance malgré tout perdurait d'ici là en s'accentuant de façon intolérable il m'a informé que le citoyen français peut en ces cas-là téléphoner à la police pour que lui soit communiqué l'adresse du dentiste de garde. On est parfois très content de les voir les dentistes. Une personne à qui je faisais part de ma souffrance dentaire ce matin m'a raconté qu'après la pose d'un plombage, le lendemain, elle souffrait à "s'en claquer la tête contre les murs", selon sa propre expression. Elle téléphone au dentiste qui avait coffré la dent, il refuse de la faire venir immédiatement à son cabinet, elle se rend en catastrophe chez un autre, peut-être aux urgences, je ne lui ai pas demandé de préciser. Le médecin lui fit un trou dans le plombage pour libérer les gaz dessous qui excitaient le nerf de la dent. La personne m'a déclaré que sous l'effet du soulagement elle avait tourné de l'œil une seconde. Vous imaginez la souffrance, pour des individus autistes ? J'ai d'ailleurs écrit cette note à leur intention en priorité, et à celle de leur entourage et soignants.
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