Lu ce matin la BD que j'avais repérée il y a une semaine et que Patrick a ramenée à la maison hier, (il l'a achetée au Furet). Et maintenant j'attends le tome 2. Les dessins naissent d'un jeu d'ombres et de lumière. Tout est en noir et blanc, et cela fait ressortir la noirceur des âmes dont il est question dans la BD. Elle parle du traitement enduré par un homme vécu comme un étranger par les gens du village. D'emblée le massacre à eu lieu quand on entre dans la lecture. Un extrait qui a la valeur de deux bulles, il s'agit d'un bout de la déclaration du curé devenu athée à cause des camps de concentration et des gens du village qui viennent lui confesser leurs turpitudes :
"La guerre, c'est le triomphe du médiocre... le criminel reçoit l'auréole du saint et on se prosterne, on acclame... faut-il que la vie paraisse si monotone aux hommes qu'ils lui préfèrent la ruine ! Je les ai vus, tous, cheminer avec entrain sur la crête qui les sépare du gouffre... Leur yeux Brodeck... ils étaient fascinés par le vide dans lequel s'agitaient les plus viles passions... si tu les avais vus..."
De quoi méditer sur la violence.
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