Troisième post concernant la rage de dents... et autre chose.
La décoction de clous de girofles avait fait son petit effet, mais elle était associée une heure avant à la prise d'un antalgique. Au bout d'un répit de quelques heures, une crise de douleur est revenue, et la simple décoction, avec la goutte d'huile essentielle dedans n'en est pas venue à bout, il a fallu reprendre un antalgique pharmaceutique, j'aurais bien essayé le cannabis dont on dit qu'il calme de grandes douleurs physiques, mais je n'ai pas plus l'idée de où on peut en trouver que de où on peut dénicher un dentiste de garde dans les environs. Un petit abcès s'est formé tout en bas de la gencive mais ne se voit pas de l'extérieur. L'antibiotique a commencé à faire de l'effet car avec la prise de deux aspirines seulement, j'ai dormi d'une traite de minuit à six heures du matin. Là je n'ai pas mal, je n'avais qu'une petite douleur en me réveillant, qui s'est calmée toute seule (je signale quand même avoir pris deux gélules de reine des prés), car j'attends avant de me "précipiter" sur les médicaments dont j'ai eu tendance à rapprocher les prises quand la douleur, beaucoup plus intense que celle du réveil de ce matin, revenait à un rythme plus soutenu. L'espoir est à nouveau là de pouvoir attendre jusque mercredi. Hier dans la matinée, j'avais fini par appeler la police, comme il m'avait été dit, afin d'avoir l'adresse d'un dentiste de garde. Le policier m'a renvoyée aux urgences de l'hôpital du coin. Sachant que là, il n'y avait pas de dentiste, mais un simple médecin qui m'aurait délivré une ordonnance que j'avais déjà, je ne me suis pas déplacée. L'ami Patrick a ensuite fait des recherches sur Internet, j'ai fait le numéro qu'il ma dit, s'en est suivi, après une attente pas trop longue en musique, la délivrance du renseignement par, toujours, l'impassible robot (ce n'est pas une insulte, c'était un vrai robot) :
"62 400 - ville de Béthune."
Musique, musique, musique
"Il n'y a pas de dentiste de garde dans votre ville."
C'était à peu près formulé comme cela. Robot programmé de façon tendancieuse cela dit, comme si le citoyen d'une ville ne pouvait pas aller se faire soigner dans une autre ville des environs. On revient à l'esprit de clocher sous l'ère des robots ! J'ai soixante ans bientôt, j'ai connu le temps des médecins à l'esprit chevaleresque et j'ai un peu de mal à accepter la situation étant donné la douleur qui peut mener je le pense à des actes dangereux pour soi-même. Ce matin c'est quand même un relatif soulagement. Il est bientôt huit heures et la douleur ne s'est toujours pas réveillée de façon hard .... depuis minuit hier. Un record de répit. Je pense que je dois cela aux antibiotiques qui combattent bien l'inflammation ou l'infection. Toujours une pensée pour les autistes non verbaux. Pourquoi justement les autistes ? Parce que ce sont des personnes qui ont du mal à communiquer, et qu'en cas de rage de dents... Il vaut mieux pouvoir se faire prescrire, à défaut d'une intervention sur le champ, de puissants antalgiques et des antibiotiques. Pour les sans voix, quand "l'occasion" se présente, il est bon de rappeler à leur entourage cette situation qu'on n'a pas forcément en tête le jour où la personne atteinte d'autisme sévère souffre physiquement.
Dix minutes plus tard :
Je reviens de ma boîte mail et trouve un mail à propos de la souffrance animale. Les animaux non plus de peuvent pas facilement communiquer leur ressenti, du moins à des êtres inattentifs, comme nous le sommes trop souvent. C'est ici :
http://corridabasta.hautetfort.com/archive/2015/05/24/le-23-mai-2015.html
lundi 25 mai 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire