Ne dirait-on pas que Yoko à l'œil d'Horus sur ce dessin ? et comme cette dame respire la douceur ! J'espère la rencontrer un jour, elle existe cette... être de l'image". Question qui intéresse tout phénoménologue du dessin improvisé ou du dessin à partir d'une photo, et qui dérive vers un autre visage, et éveille quelque chose de plus profond qui fait se demander à la dessinatrice (en l'occurrence, moi) d'où il surgit. Une dame qui vient de loin à notre rencontre, voilà ce qu'elle évoque pour moi.
Et pour illustrer ce beau flou, en hommage à l'élégante étrangère et à Yoko, un poème de Maurice Carême.
Ah ! éclate ma joie de vivre !
Les poulains ont du ciel aux pieds.
Éclate comme un gong de cuivre
Sur ce vaste horizon de prés !
Les villages sont si légers
Qu'ils vont au vent à la dérive.
Ah ! éclate ma joie de vivre !
Les poulains ont du ciel aux pieds.
La rivière ne peut plus suivre
Ses eaux brusquement libérées.
Les grives viennent rire au nez
Des bœufs. Les peupliers sont ivres.
Ah ! éclate ma joie de vivre !
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