Ce matin, je vais étudier l'anglais tout en méditant sur le massacre du Rwanda, je continuerai ensuite, ordinateur éteint, à penser à la nature des bourreaux, humaine ou autre ? À moins qu'il ne convienne mieux de dire "à la dénaturation des bourreaux".
Le texte est déjà tout traduit sur le site de La Vie des Idées. Je donne l'extrait dans les deux langues. D'abord en anglais, dessous en français :
The Devils from the Thousand-Hills
Although the massacres in Rwanda did not take place in the context of a religious war, religion did play an important role: identifying the Tutsi with the devil caused violence to spread throughout society.
Les diables des mille collines
Les massacres au Rwanda n’ont pas été une guerre de religion. Il n’empêche que la religion y a joué un grand rôle : en identifiant les Tutsi au démon, elle a permis à la violence de pénétrer la société tout entière.
Intégral :
http://www.laviedesidees.fr/Les-diables-des-mille-collines.html
Mon commentaire :
en focalisant sur les syntaxes des deux langues, et en suivant l'analyse très intellectuelle de l'auteur du texte, la tristesse des événements est, je pourrais dire, canalisée, et n'impacte pas trop le moral du lecteur. Il le faut car la violence est, d'aucuns diraient "bestiale", mais l'adjectif est impropre : aucun animal ne se livrerait à un sadisme aussi dément que celui dont il est dit que les bourreaux firent preuve. Pas même le chat qui semble sadique envers la souris, mais qui ne fait que répéter des techniques de chasse, de l'époque où les chats devaient chasser pour manger, ces animaux ne pouvant pas se passer de protéines d'origine animale.
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